lundi 11 août 2014

Femmes Obscures - Angélique Ferreira

Lu en :V.F. (Artalys)

Résumé : Lorsque les rayons du soleil n’illuminent plus la vie de leur réalité claire et évidente, certaines femmes se révèlent dans l’ombre. Sortant de leurs recoins sombres à l’abri des regards, elles peuvent prendre vie à partir de vos rêves les plus fous. Ou de vos pires cauchemars… Femmes Obscures est un recueil de nouvelles fantastiques à plusieurs facettes. Chacune d’elles est un bijou obscur qui vous emportera là où la réalité s’arrête, où les barrières s’estompent.









Je remercie sincèrement les éditions Artalys et plus particulièrement Monsieur Papillon pour ce partenariat

French Touch : A collection of short stories unconvincing because of a lack of mastery of the art of the genre. Potential may be in the art of the novel.


Chronique :
Les éditions Artalys ont publié des petits bijoux de la littérature de l’imaginaire tels que Le mage de la montagne d’or et Le grimoire volé d’Alexandre Lévine, qui ont été deux gros coups de cœur pour ma part.

Avec Femmes Obscures, on s’attaque au registre de la nouvelle, et c’est un art délicat d’autant plus lorsqu’on l’aborde par le biais du genre littéraire fantastique-gothique où les maîtres tels que Poe et Brontë ont laissé une marque indélébile difficile à surpasser.

Il ne s’agit en rien lorsqu’on écrit une nouvelle de tenter de réduire un roman en un minimum de pages, car alors le lecteur se fatigue rapidement dans un enchaînement de faits peu crédibles qui tombent toujours à point nommé pour justifier l’évolution de l’intrigue qui finit par ne plus en être une : parmi de nombreux exemples, dans Le voile immaculé,  il suffit au protagoniste de penser à son frère qu’il n’a pas vu depuis plusieurs années pour qu’on vienne soudainement sonner à sa porte lui annoncer son décès ?

Un gros souci de concordance des temps, une syntaxe bancale et des changements brusques de narrateur font qu’on finit par se perdre dans le style de l’auteur.

Non, l’art de la nouvelle est subtil : il s’agit de capter l’attention, de captiver, de construire un univers avec fluidité, et de développer une intrigue en la menant à bien succinctement, sans tomber dans le « too much ». Ce n’est en aucune manière tenter de raconter le plus rapidement possible un enchaînement d’événements qui tombent « comme de par hasard » à pic pour parvenir essoufflé au point final.

Il n’est pas donné à tout le monde de maîtriser cet art, et l’auteur de ce recueil de nouvelles aurait raison de se tourner vers le roman, où elle aurait tout loisir de développer ses histoires qui ont du potentiel.

Chronique faite par : Penny Dreadful (chroniqueuse occasionnelle)

2 commentaires:

  1. C'est dommage que tu n'es aimé Penny. Mais c'est vrai qu'avec une nouvelle, cela passe, ou cela casse, soit on a juste ce qu'il faut, soit on l'impression que passe trop vite, soit on trouve que ce n'est pas assez développé. J'aime beaucoup la couverture de ce recueil :)

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  2. Jolie couverture mais je ne suis pas trop tentée par le contenu, pour le coup :x
    C'est vrai que la nouvelle n'est pas un genre évident !

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