mardi 19 août 2014

La Mécanique des fluides - Lidia Yuknavitch

Lu en : V.F. (éditions Denoël)
Titre original : The Chronology of water ( Traduction : Guillaume-Jean Milan)
Date de sortie prévue : 11 Septembre 2014
Résumé : Nageuse depuis sa plus tendre enfance et espoir pour les Jeux olympiques, Lidia cherche à tout prix à échapper à un univers familial malsain et oppressant, entre un père alcoolique et une mère dépressive. Elle accepte une bourse sportive pour entrer dans une université au Texas, mais est renvoyée aussi sec pour consommation de drogues et d’alcool. Lidia décide alors de participer au projet d’écriture de Ken Kesey, auteur culte de Vol au-dessus d’un nid de coucou, car, elle en est convaincue, l’écriture est sa vocation.La Mécanique des fluides n’est pas une histoire d’addiction, d’abus et de perdition : c’est le triomphe implacable du pouvoir des mots et de l’écriture. Un roman coup de poing sur la résilience, dans lequel le récit autobiographique est magnifié par une écriture originale et percutante.

Je remercie les éditions Denoël ainsi que Madame Burlac pour ce partenariat

French Touch : A book with a certain quality but that is the antithesis of everything I love. An unsympathetic main character, a story with no real plot or moral, hard and unintelligible writing. Too bad!


Chronique : Voilà un livre qui m’intriguait beaucoup : la transition d’une jeune femme de son univers sportif, à la drogue puis à la rédemption au travers de l’écriture. Une histoire vraie, un récit qui s’annonçait palpitant mais malheureusement qui n’a pas fait mouche !

Tout pour me plaire peut aussi signifier grosse déception et j’ai été navrée de voir au fil des pages ce livre me tomber des mains. En premier lieu je n’ai pas aimé l’héroïne : un personnage antipathique à mes yeux, qui a vécu certes une enfance difficile – on se perd dans ses souvenirs et au final on ne sait pas vraiment ce qu’elle a subit – mais qui ne prend pas sa vie en main, une suite d’occasions se présentent et elle les laisse à la dérive pour plus se plonger dans ses malheurs : la drogue et le sexe. Si l’auteur reste sincère vis-à-vis de ce protagoniste – elle-même -  il n’en reste pas moins que je n’arrivais pas à l’apprécier. 

De surcroit, l’histoire reste extrêmement floue par une recherche d’originalité dans le style, Lidia Yuknavitch perd le lecteur, elle nous parle des membres de sa famille pour ensuite transiter sur la thématique de l’eau, puis du sexe et de la drogue. Je ne suis pas indignée lorsque le sexe est omniprésent mais ce roman cela devient cru, malsain. Pour 50 pages de sexe on a une jolie tirade sur l’amour des mots. Lorsqu’on nous annonce la grande rencontre avec Vol au dessus d’un nid de coucou, au final cela se résume à un chapitre.

L’écriture. L’auteur nous annonce qu’elle faisait partie d’un groupe d’écrivains innovants sans quête de renommée mais d’une recherche sempiternelle des mots. Mais l’originalité peut vite devenir lassante surtout si cela donne quelque chose d’inintelligible. Une écriture très masculine, dure, inefficiente. 

Enfin je trouve qu’il y a un manque d’actions pas dans le sens où il nous faut du James Bond à chaque page, mais sur le fait qu’on a l’impression d’être sur un lac statique et non le courant d’un fleuve (petite référence à l’eau ;))

La fin rattrape légèrement l'ensemble avec une clarté d'espoir et d'amour.

En définitive, je dirai que ce livre a une qualité indéniable mais est l’antithèse de tout ce que j’aime : personnages, écriture, histoire… Dommage !  











http://delivrer-des-livres.fr/challenge-rentree-litteraire-2014/

3 commentaires:

  1. Mince, en lisant le résumé du livre je me suis dis que ce livre à l'air superbe. Mais en lisant ta chronqiue et bien finalement je ne le tenterai peut être pas...

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  2. Comme Sevla Cristy, en lisant le résumé ça a l'air sympa, mais ton avis me fait douter, je ne pense pas le lire.

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  3. Je suis contente de ne pas l'avoir choisi finallement !!!

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