mercredi 13 août 2014

Le Dernier Déluge - David Emton

Lu en : V.F. (Albin Michel)
Résumé : Une nuit de Noël, dans un Paris disloqué par la crue du millénaire, une jeune femme reçoit un étrange colis : un nouveau-né enveloppé dans une membrane protectrice, avant de se retrouver poursuivie par des tueurs au service de pays et d'organisations aux objectifs contradictoires. Au cours d'un périple effréné dans une capitale à moitié submergée, elle apprendra que l'enfant est porteur d'une souche virulente du SIDA, transmissible par l'air. Euthanasier le nouveau-né permettrait l'élaboration d'un vaccin salvateur. Vivant, il libérerait dans l'atmosphère un mutant foudroyant qui exterminerait la race humaine. Que doit faire sa " mère " ? Une galerie de personnages inquiétants : généticien manipulateur de virus, milliardaire psychopathe, tueur sanguinaire venu d'Asie, agent secret américain, préfet de police déchiré entre devoir et morale, sans oublier le nouveau-né enfermé dans sa bulle... Au-delà de l'intrigue et de la description d'un Paris englouti par les eaux du déluge, l'auteur pose une question fondamentale : la nature nous veut-elle du bien ?




Je remercie Gilles Paris, Raphaël Ranzenigo ainsi que les éditions Albin Michel pour ce partenariat 

French Touch : A fun book with a few wrong notes, but a coherent whole that is fun to read with a nice writing and a nice plot.


Chronique :
David EMTON : Ancien grand reporter, il s’est fait connaitre en écrivant « Le secret de Dieu » édité également chez Albin  Michel en 2012. David EMTON écrit actuellement un troisième roman et travaille à une série pour Canal+.



Grybouille : L’atmosphère de ce type de roman est bien connu par les férus de la thématique : « Mettez des personnages ordinaires dans une cascade de situations extraordinaires, vous secouez le tout… ». Mais l’auteur apporte son propre style, les changements de rythme sont bien calculés pour garder en haleine le lecteur. L’écriture y est agréable.


La géographie de Paris, où se déroule l’action, a très bien été étudiée afin que les événements s’emboitent de manière cohérente. Un travail de recherche a été effectué, c'est évident.Une phrase énigmatique conduit nos deux infortunés héros, Christine et Damien, pendant toutes  leurs recherches : « A présent, le futur est passé ».

Parmi les personnages jouant un rôle dans cette histoire vous retrouverez, M. Barack Obama, le Pape et M. Villepin pour ne citer qu’eux.


A mon humble niveau de lecteur, deux choses m’ont mis en légère difficulté : La scène de l’avion avec cette invraisemblable séquence de saut en parachute même si on nous explique que le tueur : « n’éprouvait nul peur…point de non retour d’une jouissance extrême. Nécessaire ». Ensuite la localisation de la gestion de la crise et le rôle donné au Préfet, je m’explique : Un préfet est un homme d’action et de décision soit,  mais sa place n’est certainement pas en première ligne et la gestion des événements sensibles se passe dans un PC « Crise » où se retrouvent les autorités avec leurs moyens de communication, mais ce n’est que mon avis.


Pour conclure, j’ai pris plaisir à lire ce roman qui comme je le conçois dans toutes mes lectures, doivent être distrayantes et nous apporter des « savoirs » tels qu’en l’occurrence sur les sous-sols parisiens et l’origine de cette fameuse arobase @ qui fait partie de notre vie de tous les jours.


Donc contrat rempli M. Emton, nous attendons votre prochain roman.

Ah, oui ! J’allais oublier, joyeux noël à tous.

Chronique faite par : 




5 commentaires:

  1. Ce livre m'a l'air bien sympathique, en tout cas j'aime beaucoup le résumé :)

    RépondreSupprimer
  2. L'on ressent la femme de loi dans ta chronique ;)
    Le résumé me tentait beaucoup, du genre à me faire trépigner sur place en lançant des "J'adore ! J'adore !" mais je dois dire que ta chronique m'a assez refroidie...
    Mais bon, peut-être que je le lirais quand même, on ne sait jamais !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Plutôt l'homme alors, c'est Grybouille qui a chroniqué ce livre :)

      Supprimer
  3. Il a l'air pas mal :) et la couverture est très jolie aussi :)

    RépondreSupprimer