samedi 6 septembre 2014

Le Sillage de l'Oubli - Bruce Machart



Le Sillage de l'oubli
Texas, 1895, Un propriétaire terrien voit la seule femme qu’il a jamais aimée mourir en mettant au monde leur quatrième fils, Karel. Vaincu par la douleur, l'homme entraîne ses enfants dans une vie austère et brutale. Pour lui, seuls comptent désormais ses chevaux de course montés par Karel, et les paris qu'il lance contre ses voisins pour gagner toujours plus de terres. Mais l'enjeu est tout autre lorsqu'un propriétaire espagnol lui propose un pari insolite qui engage l'avenir des quatre frères. Karel s'élance dans une course décisive, avec pour adversaire une jeune fille qui déjà l'obsède.
Premier roman éblouissant, Le Sillage de l'oubli a valu à son auteur d'être comparé par une presse américaine enthousiaste à William Faulkner. À travers une écriture vertigineuse, Bruce Machart dresse le portrait sans concession d'une famille déchirée en quête de rédemption.Un premier roman publié en 2011 aux États-Unis et qui a été acclamé par une presse dithyrambique. Bruce Machart s'est imposé dans son pays comme l'un des auteurs les plus prometteurs de ces dernières années.

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Bruce Machart
Bruce Machart est né au Texas et a grandi à Houston. Il est issu d'une famille d'agriculteurs d'une contrée rurale proche du comté de Lavaca, où se déroule l'intrigue de son premier roman Le Sillage de l'oubli. Il publiera ce livre en 2011 puis un recueil de nouvelles, Des hommes en devenir. Lors de sa parution, Le Sillage de l'oubli est accueilli par une presse enthousiaste qui trouve dans son univers des accents de Faulkner. Bruce Machart vit et enseigne à Hamilton dans le Massachusetts.


Grybouille et ses gribouillis :

Très souvent lorsqu’une femme, une mère, une compagne décède lors de la mise au monde d’un enfant, celui-ci se retrouve mis à l’écart voir rejeté par un père meurtri par la disparition de l’être aimé.
Et bien ici, ce sont les quatre enfants qui vont souffrir, malgré leur volonté de  plaire à cet homme, qui va les marquer à vie sous le sceau de sa rudesse.

Nous sommes en 1895, Karel voit le jour au sein d’une fratrie de  quatre garçons. Le père se retrouve seul au commande de l’exploitation agricole, la mère disparue lors de la venue au monde de Karel n’est plus là comme élément modérateur.
Les enfants se retrouvent harnachés au propre comme au figuré à ce monde dur, violent, sous le joug d’un père tyrannique, ivre de possessions. Une course en avant, une fuite…
Lorsqu’un riche propriétaire mexicain vient s’installer avec ses trois filles à proximité, le destin des  trois ainés s’en trouve scellé à travers un pari plus qu’étrange (d’où les chevaux). Par ricochet, la vie de Karel se trouve également bouleversée…

La lecture de ce roman est rendue palpitante par une prose de très haute qualité. Vous serez baignés par l’atmosphère, l’ambiance de cette douloureuse et poignante histoire. C’est avant tout une fresque familiale qui fait l’éloge du temps qui passe, des  sentiments qui marquent et des forces de la nature.
Bruce Machart donne vie à des personnages bouleversants qui ne vous laisseront pas insensibles. Les scènes décrites se déroulent à un rythme soutenu qui donne au récit son ampleur. Amoureux des grands espaces, des  histoires humaines et des douloureuses rédemptions familiales, ici nous sommes en terrain connu.

J’ai aimé ce roman car il fait parti, outre la qualité d’écriture indéniable de l’écrivain, des histoires qui sonnent  vraies. Un très bon moment.


3 commentaires:

  1. Oulala il faut que je rattrape mon retard sur toutes vos chroniques !
    Ce livre me tente vraiment surtout avec l'avis de Grybouille ! bravo !

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  2. Merci pour cette chronqiue encore une fois tentatrice :D

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