mercredi 30 mars 2016

Le train pour Varsovie - Gwen Edelman

Lu en : V.F.
Traduction :Sarah Tardy
Résumé Quarante ans après, deux survivants du ghetto de Varsovie reviennent dans la ville où leur existence a basculé. Les souvenirs se réveillent, et avec eux les aveux, les secrets. Par l'auteur de Dernier refuge avant la nuit, lauréate du prix du Premier Roman étranger, une œuvre hypnotique où l'amour et la sensualité éclairent un impossible et poignant retour en arrière. Drapée dans un épais manteau, une toque de fourrure enfoncée sur la tête, elle regardait défiler les champs d'un blanc immaculé. Tiens, dit-elle en levant un doigt ganté, il y a un oiseau qui a oublié de partir vers le sud. Assis en face d'elle dans le compartiment clos, il fumait son tabac noir, une grosse écharpe autour du cou. Ses cheveux blancs ondulés encadraient son visage tels ceux d'un prophète. Comme les Juifs, remarqua-t-il, qui ne sont pas partis tant qu'ils le pouvaient. Il retira un brin de tabac collé sur sa langue. Après, c'était trop tard. Ils auraient dû écouter les oiseaux. Crois-tu qu'on a fait mieux ? demanda-t-elle. On a fait ce qu'on a pu, lui répondit-il.


Merci aux éditions Belfond pour cette lecture !


Chronique : La Seconde Guerre Mondiale est un pan historique qui aura marqué notre temps et les mémoires... Gwen Edelman décide ainsi de donner la parole à deux survivants du ghetto de Varsovie.

J'aime lire des romans sur cette période, il ne faut jamais l'oublier et même si ces terribles évènements ne sont ni excusables ni explicables la littérature est le meilleur moyen pour permettre de retranscrire et transmettre au travers des émotions, pensées... C'est ainsi que deux êtres -mari et femme- vont retourner sur les traces de leur passé pour le meilleur et pour le pire...

J'ai aimé l'idée de ce roman : l'auteure dépeint très bien les remords, souvenirs, regrets, angoisses de ses protagonistes. Ils nous deviennent très vite familiers et on se demande si ce retour là où tout a basculé est vraiment une bonne idée. L'un ne souhaite pas vraiment y retourner, il faut tourner la page; pour l'autre il faut y retourner, c'est un passage nécessaire.

L'horreur passée et la culpabilité présente sont deux faces de la même pièce dans un livre qui ne renouvelle pas le "genre", qui n'apporte pas grand chose de nouveau mais qui transmet bien les sentiments de Jascha et Lilka. Pour ma part je dois avouer que j'ai bien aimé ma lecture mais elle ne m'a pas marquée plus que cela.

Les points mitigés sont plus de l'ordre de la forme : j'ai trouvé que le livre était trop court pour permettre de décrire tous les évènements et pourtant j'ai trouvé certains passages longs. En réalité je trouvais que l'auteure ne mettait pas assez en lumière les points les plus intéressants. Ensuite le style de Gwen Edelman est assez particulier et j'ai été parfois un peu perdue dans ma lecture.

En définitive, une lecture intéressante mais qui aurait pu gagner en intelligibilité et originalité...


9 commentaires:

  1. J'ai été un peu déçue aussi, c'est dommage car le thème m'intéressait.

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  2. J'aime beaucoup le thème abordé par ce roman, je trouve que c'est important de lire des ouvrages sur la seconde guerre mondiale, c'est un devoir de mémoire. Même si tu as été déçue il me tente assez :)

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  3. On dirait qu'il y a mieux sur le thème alors je passe :)

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  4. NEXT! J'aime beaucoup le sujet et il est très souvent traité en littérature. Bien assez pour que je puisse passer mon tour pour cette lecture.

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  5. Encore un dans ma wl je ne peux pas passer à côté

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  6. Dommage! Je ne me tournerai donc pas vers ce livre. Il y a tellement de très bons ouvrages sur cette période que je n'ai pas encore lu!

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