dimanche 28 août 2016

Soyez imprudents les enfants - Véronique Ovaldé

Lu en : V.F.
Résumé : « Soyez imprudents les enfants », c’est le curieux conseil qu’on a donné à tous les Bartolome lorsqu’ils n’étaient encore que de jeunes rêveurs – et qui explique peut-être qu’ils se soient aventurés à changer le monde. « Soyez imprudents les enfants », c’est ce qu’aimerait entendre Atanasia, la dernière des Bartolome, qui du haut de ses 13 ans espère ardemment qu’un événement vienne bousculer sa trop tranquille adolescence. Ce sera la peinture de Roberto Diaz Uribe, découverte un matin de juin au musée de Bilbao. Que veut lui dire ce peintre, qui a disparu un beau jour et que l’on dit retiré sur une île inconnue ? Atanasia va partir à sa recherche, abandonner son pays basque natal et se frotter au monde. Quitte à s’inventer en chemin.Dans ce singulier roman de formation, Véronique Ovaldé est comme l’Espagne qui lui sert de décor : inspirée, affranchie et désireuse de mettre le monde en mouvement.




Je remercie les éditions Flammarion ainsi que Lecteurs.com pour cette lecture !

Chronique :


Véronique Ovaldé est une des incontournables de la rentrée littéraire française et même si a priori son roman ne correspond pas à mes goûts littéraires, j'étais curieuse de redécouvrir sa plume suite à ma lecture du très bon La Grâce des brigands.

Soyez imprudents les enfants est l'histoire d'une vie, tout commence avec un prologue choc pour ensuite expliquer comment Atanasia -l'héroïne- a vu sa vie chamboulée par la découverte d'un artiste. Une vie monotone et enfantine qui va transiter vers l'âge adulte au sein d'un cadre spatial essentiel : celui de l'Espagne. Les chapitres permettent de suivre la progression de cette passion ainsi que l'évolution de ce personnage central. Cette lecture est pour le moment fluide et agréable même si l'originalité n'est pas encore présente...

A mes yeux le point fort de ce livre est sûrement de capter autant l'histoire de l'héroïne que de celui de son époque : on découvre un pays qui a vécu la dictature, un pays qui évolue. C'est une histoire de génération, une histoire dans l'Histoire, une histoire du temps qui passe, des personnalités qui évoluent et de la passion qui perdure. C'est l'histoire d'une famille qui cache des secrets durant la période Franco.

L'auteure s'imprègne de la réalité, de ce qui fût pour incruster cette enquête d'Atanasia pour savoir qui fût Uribe. C'est donc un roman d'apprentissage, un roman qui démontre qu'au travers de la culture, une adolescente peut découvrir sa propre voie/voix. C'est à la fois une mise en parallèle entre la fin d'une dictature et le début de l'émancipation de la jeune héroïne. Un portrait féminin que j'ai apprécié qui a su parfois me faire vibrer sans forcément me surprendre.

En définitive, une lecture très intéressante qui démontre encore une fois le talent de Véronique Ovaldé sans pour autant être son meilleur roman.


9 commentaires:

  1. Une auteure que je n'ai toujours pas découverte...

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  2. Pas du tout mon genre de lecture :/

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  3. Je ne connais pas celui-ci, mais j'avais adoré "Ce que je sais de Vera Candida" et "Les hommes en général me plaisent beaucoup"...
    Bonne semaine Léa

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  4. Pourquoi pas :) je n'ai jamais lu de livres de cette auteur. Merci pour ta chronique :

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  5. Un très bon moment de lecture ! Certains passages sont sublimes même si j'y ai trouvé quelques longueurs...

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  6. J'en ai lu deux de cette romancière, et je n'ai jamais réussi à entrer dans son univers. Alors voilà un titre de cette rentrée littéraire que je ne lirai pas.

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  7. L'écriture est très belle mais je ne me suis pas du tout attaché aux personnages.

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  8. J'ai tenu 120 pages avant d'abandonner.. Son style m'a vraiment bloqué et même l'histoire je n'ai pas réussi à accroché et à trouvé de l'intérêt pour cette histoire honnêtement j'ai juste eu l'impression de relire La maison aux esprits sans bien sûr le côté mystique sauf que du coup le Ovalde m'a paru vide d'intérêt.

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  9. Pour ma part, j'ai été furieusement déçue par ce roman, ma première lecture de la rentrée littéraire... Véronique Ovaldé me fait l'impression de répliquer perpétuellement le même roman...

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