samedi 8 octobre 2016

Un coeur sombre - R.J. Ellory


















Merci aux éditions Sonatine pour cette lecture et merci à R.J. Ellory de toujours offrir au lecteur des pépites du genre !




Un cœur SOMBRE
R. J. Ellory
Traduit de l’anglais par Fabrice POINTEAU


Combien de temps peut-on échapper à sa conscience ?

Sous sa façade respectable, Vincent Madigan, mauvais mari et mauvais père, est un homme que ses démons ont entraîné dans une spirale infernale. Aujourd’hui, il a touché le fond, et la grosse somme d’argent qu’il doit à Sandià, le roi de la pègre d’East Harlem, risque de compromettre son identité officielle, voire de lui coûter la vie. Il n’a plus le choix, il doit cette fois franchir la ligne jaune et monter un gros coup pour pouvoir prendre un nouveau départ. Il décide donc de braquer 400 000 dollars dans une des planques de Sandià. Mais les choses tournent très mal, il doit se débarrasser de ses complices, et un enfant est blessé lors d’échanges de tirs. Comble de malchance, le NYPD confie l’enquête à la dernière personne qu’il aurait souhaité. Rongé par l’angoisse et la culpabilité, Madigan va s’engager sur la dernière voie qu’il lui reste : celle d’une impossible rédemption.

Jamais l’expression d’anti-héros n’aura été aussi pertinente. Avec ce portrait passionnant et sans concession, R. J. Ellory creuse au plus profond de la conscience d’un homme au cœur sombre pris dans une spirale de violence, pour tenter d’en faire resurgir toute l’humanité enfouie. Le bien et le mal, l’innocence et la culpabilité sont en effet si intimement mêlés en Vincent Madigan qu’il lui est devenu presque impossible de les distinguer. D’une écriture si puissante qu’on la ressent physiquement, ce long blues, aussi déchirant qu’une chanson de Tom Waits, aussi maîtrisé qu’un film de James Gray, réserve à son lecteur de tels rebondissements qu’il serait criminel d’en dévoiler plus ici.

(Source Éditions SONATINE)



R. J. Ellory,

Soit Roger Jon Ellory- est un écrivain britannique, auteur de romans policiers et de thrillers.

Orphelin très jeune, il grandit en pension, puis chez ses grands-parents, jusqu'à être incarcéré à 17 ans pour braconnage. Une fois sa peine purgée, il se lance dans la musique, tout en étudiant et lisant beaucoup: Tolkien, Stephen King...

Il devient un temps guitariste du groupe de rock "The Manta Rays", avant de se tourner vers la photographie. Il commence à écrire en 1987, mais il devra attendre 2003

(Source : BABELIO)

Grybouille,

En ouverture, voici les passages que le p’tit Duc a choisi pour vous afin de planter le décor. Je vous présente l’inspecteur Vincent Madigan de la brigade vols et homicides sur la corde raide…

« La vie n’était pas compliquée. Du moins, Madigan ne le pensait pas. Elle était simple. Prendre ou être pris. Manger ou être mangé. Tuer ou être tué. »

« Bon sang, à quel moment les choses se sont-elles mises à dérailler comme ça ! »

« J’ai foiré tellement de choses, dit-il. C’est pour ça que je sais à quel point les choses peuvent partir en couille. »

« Si le reste du monde s’en fout, pourquoi est-ce que je devrais m’en soucier ! »

Père absent, mari et amant peut fiable, policier véreux, nous découvrons l’inspecteur Madigan à la croisée des chemins et je préfère vous avertir tout de suite, les chemins sont boueux et parsemés d’ornières.
Le tout est saupoudré d’excitants, de calmants, de « clopes » et de doses de whiskies et de… mensonges !

Car c’est un fait, Vincent Madigan est le 4ème homme

En filigrane tout au cours de ma lecture, je me suis posé ces questions en compagnie du personnage principal : Peut-on revenir en arrière ?  Est-ce le bon chemin pour une rédemption réussie ? Les limites sont-elles déjà franchies ? Est-il trop tard ?

Dans cette spirale effrénée vers le pire, l’inspecteur Madigan  va entrainer les personnages qui vont croiser son chemin.
Madigan va-t-il réussir à remonter la pente ? À inverser le cours des événements ? À sauver ce qui peut encore l’être ?

Je vous vois intéressés.
Certains même voudront me voir faire des indiscrétions…
Et bien, non ! Le p’tit Duc sera inflexible, dur mais juste, devant vous il y a 489 pages d’un scénario « aux petits oignons » qui va ravir les plus exigeants.
Tiens c’est un « lapsus linguae », scénario, c’est vrai qu’en lisant ce très bon roman j’y ai pensé allant jusqu’à imaginer les acteurs qui pourraient jouer les personnages du livre.
D’ailleurs, en y réfléchissant bien, je trouve incroyable que nous n’ayons pas encore eu un livre de R.J Ellory porté à l’écran !


Les personnages, pas tous…

Dans le Yard, les destins se croisent sous les yeux de rapace de Dario Barrantes « Sandià », à la tête de son organisation, protégé par certains policiers « bienveillants », les trafics, la prostitution, les menaces  « Si les enfants grandissent sans père, il y aura des choses en eux qu’ils ne comprendront jamais. »

La famille Arias, Maribel, Isabella et Melissa, pour Isabella ce sera « Faites-moi sortir de là

Ducan Walsh, inspecteur aux affaires internes, « … j’ai l’intuition que quelque chose cloche mais je ne sais pas quoi ? »
Carole, la  compagne de Walsh, « Bon Dieu, je n’arrive même pas à comprendre. »

Alvin Bryant, le sergent du poste de police, « ça va Vincent ? »

Bernie Tomczak, « Hé, Vincent, c’est pas parce que tu me colles une raclée tous les lundis matins qu’on n’est plus amis. »

Vincent Madigan, « Peut-être que tout ce qui arrivera désormais sera la conséquence inévitable de toutes les emmerdes que j’ai provoquées.»

Et Groucho, Zeppo, Harpo….


La technique,

L’alternance des chapitres qui portent de l’action puis les raisonnements de Madigan ;
Le positionnement de l’action sur un quartier existant, le Yard ;
Le caractère de chaque personnage qui est analysé, pour rendre leur comportement humain ;
L’attention portée au déroulement de l’action, pour avoir un rendu crédible de l’histoire ;
La connaissance des méthodes de la police New-Yorkaise et des bandes ;
C’est royal, tout concourt à la réussite de ce très bon polar/Thriller de maitre R.J Ellory.


R.J Ellory nous livre une de ses productions dont il a le secret. Bien ficelé, techniquement imparable, créatif, personnages attachants, un coup au but, le p’tit Duc est à nouveau conquis, MERCI…

Vous avez une envie irrésistible d’un bon polar/thriller ?
Léa Touch Book vous le livre, c’est celui-ci, « Un cœur sombre » de Mister R.J Ellory.
Re, en y réfléchissant bien, encore, pourquoi Mister ? Pour nous, c’est Sir Ellory.

@ Bientôt chers tous,





21 commentaires:

  1. Oh, il a l'air chouette ce livre !

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  2. Nouvelle tentation! Il a l'air vraiment sympathique! Tu me diras c'est un Ellory!

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  3. J'étais déjà convaincue, vous enfoncez le clou à vous deux, mais fallait pas, je l'ai sur ma pile, il m'attend bien au chaud... les jours raccourcissent, les frimas arrivent, je vais entrer en hibernation avec lui ;-))

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  4. je ne suis pas trop fan de ce genre d'intrigue même si j'ai aimé ton article

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  5. Sacré bouquin encore une fois, avec Ellory c'est le coup de coeur assuré

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  6. Je le prends la semaine prochaine, je suis accro à Ellory :-)

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  7. Il faut vraiment que je découvre la plume Ellory. Ce roman me semble parfait pour commencer!

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  8. Eh bien ! Tu donnes vraiment envie de lire ce livre !!

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  9. Ahhhh, j'ai tellement envie de le lire celui-là !!

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  10. Encore une fois, un Ellory qui me fait très envie !

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  11. Un auteur que je ne connais que de nom. Mais un coup de cœur, ça se note forcément !

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  12. Ellory évidemment... Un génie que j'ai découvert avec "Seul le Silence" et depuis inconditionnelle... Merci Léa pour cette chronique <3

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  13. Certains tics d'écriture de l'auteur m'agacent. Mais j'aime bien ses histoires, alors je note.

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  14. et je n'ai toujours pas lu Ellory ! tu donnes envie!

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  15. Il faut vraiment que je me décide à lire cet auteur !!

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  16. C'est Ellory, donc forcément dans ma PAL!

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  17. Honte à moi... je n'ai jamais lu d'Ellory ! Mais ce 4ème de couverture ne m'emballe pas beaucoup...étrange.

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  18. J'avais beaucoup aimé "Seul le silence" et "Vendetta". Un grand auteur !

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  19. Ton billet est lumineux lui, et il me fait réaliser que je dois absolument retrouver cette plume que j'avais tant apprécié dans "Mauvaise étoile" ! Merci Grybouille :)

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