lundi 16 janvier 2017

La Désobéissante - Jennifer Murzeau

Lu en : V.F.
Résumé : Paris, 2050. Bulle découvre, catastrophée, qu'elle est enceinte. Autour d'elle, le monde est un naufrage. Sous des dômes, les plus riches se calfeutrent, ignorant les misérables qui se débattent au dehors, rendus inutiles par l'automatisation. Le chômage a atteint 70%, la violence envahit les rues. Les plus dociles gobent leur Exilnox, les yeux voilés par des implants connectés. Sur les holordis, les murs, partout, brillent les pubs et les flashs info anxiogènes. Alors un enfant, là-dedans... Pourtant le garder, c'est refuser de se résigner. Avec une poignée de hackers, Bulle choisit la lutte.

Je remercie les éditions Robert Laffont pour cette lecture !







Chronique : Bienvenue en 2050 à Paris : La désobéissante est une dystopie mélangée à un roman contemporain, une lecture innovante ! 

2050 est à la fois si proche et si loin, si proche car je serai toujours a priori en vie à 56 ans, si loin car voilà que la Terre est dans une nouvelle ère : où l'injustice sociale est devenue normale et non plus révoltante, où le chômage a augmenté de façon sidérante, où la publicité est omniprésente et où le taux de mortalité est lui aussi en terrible hausse. C'est un futur possible voire probable, notre monde se dirige vers cela : un manque de respect envers la nature, envers nous-mêmes et son prochain... 

Jennifer Murzeau livre un roman sans concession, nous met en lumière nos erreurs et vers quoi elles nous dirigent : un monde où il faut choisir entre la servitude, la docilité et la révolte. La dystopie a vu ses heures de gloire revenir avec des romans YA comme Hunger Games ou Divergente mais j'attendais avec impatience que ce genre revienne aussi dans la littérature "adulte" comme 1984 de George Orwell. La désobéissante s'adresse ainsi aux amoureux de ce grand classique mais aussi des grands succès de la dystopie de notre siècle.

J'ai aimé Bulle et son combat pour défendre l'enfant qui est à naître, un seul combat, une seule femme mais un seul être qui peut tout changer. J'aime ce genre littéraire car il permet de voir en face les problèmes exacerbés de notre société et donne l'envie d'avancer, de se battre à son humble niveau pour revendiquer ses propres idéaux.

En définitive, La Désobéissante est un très beau roman dans le genre de l'anticipation !


6 commentaires:

  1. Pas vraiment mon univers mais si j'avais davantage de temps je serais bien aller découvrir

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  2. J'adore les dystopie donc je pense le lire

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  3. Ah ben tiens, comme ça avec cette couverture et ce titre, je ne l'aurai pas regardé, mais avec ta chronique, j'aimerai beaucoup le découvrir!!!Comme quoi ça sert les copines!!!!(ma PAL est en train de pleurer.....;) )

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  4. PAs assez fan de dystopie pour me lancer.

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  5. C'est vrai que la couverture est assez énigmatique, mais grâce à toi les interrogations sont levées, merci :)

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