Dernières nouvelles
de Jim Harrison
Traduit par Brise Matthieussent
Éditions Flammarion
Ce sont là
les toutes dernières nouvelles écrites par Jim Harrison.
Avec Les Œufs, Jim Harrison se glisse dans la peau d’une femme isolée dans une ferme du Montana, pourtant bien résolue à avoir un enfant.
Le-Chien est la dernière aventure du célèbre Chien Brun, son héros favori qui se revendique de sang-mêlé, force de la nature, hypersexuel, frondeur et insolent.
Avec Les Œufs, Jim Harrison se glisse dans la peau d’une femme isolée dans une ferme du Montana, pourtant bien résolue à avoir un enfant.
Le-Chien est la dernière aventure du célèbre Chien Brun, son héros favori qui se revendique de sang-mêlé, force de la nature, hypersexuel, frondeur et insolent.
L’Affaire des Bouddhas hurleurs met en scène l’ancien inspecteur Sunderson. Fidèle à son personnage de vieux sage au goût immodéré pour la pêche, la chasse, l’alcool et les jolies femmes, Sunderson ne résiste pas aux avances d’une jeune fille un peu trop délurée. La fin tragique de son double littéraire sonne comme un adieu du maître au sommet de son art.
Jim
Harrison
Jim
Harrison est né en 1937 dans le Michigan, aux États-Unis. Il a écrit plus de
vingt-cinq ouvrages, dont les célèbres Légendes d’automne, Dalva,
La Route du retour, De Marquette à Veracruz et, plus récemment, Péchés
capitaux (2015). Il est mort le 26 mars 2016 dans sa maison de Patagonia,
en Arizona. Le Vieux Saltimbanque, sorti en août 2016, a rencontré un
immense succès critique et public. En octobre 2017, Flammarion publiera Dernières
nouvelles.
(Source
Éditions Flammarion)
Grybouille
Le
p’tit Duc vous le disait, lors de sa disparition en mars 2016 : «
Le grand sorcier des plaines ne peut pas partir sans un « Au
revoir »… »
Alors
voilà, le grand horloger devant ce Maitre de l’écriture a eu la bienveillance
de lui laisser nous faire parvenir trois nouvelles, les dernières ?
Et
pourtant dans ses écrits, Jim Harrison a souvent flirté avec
des thèmes qui ont dû faire dresser les cheveux sur la tête des anges du
paradis… Et si c’était que ses écrits…
« Dernières nouvelles »,
En
ouverture évacuons la question du style qui est à fondre de plaisir pendant la
lecture des trois nouvelles. Tendre avec ses personnages, l’humour avec ses
lecteurs, un grand amoureux de la Vie…
Voilà
ça c’est fait…
Première nouvelle
« Les œufs »,
Catherine, son père est américain banquier de métier, il rencontre
Alicia en Angleterre, la courtise et lui fait miroiter une vie à la ferme dans
le Montana. Une vie dont elle rêve.
À
l’arrivée la ferme existe bien mais elle appartient à ses parents et Alicia
doit se contenter d’une vie dans une petite commune rurale.
De
cette union deux enfants naissent, Robert et Catherine.
L’alcoolisme
des parents, un séjour à Londres chez les grands-parents anglais pendant la
seconde guerre mondiale, le retour en Amérique, la séparation des parents, la
fugue de Robert vers Los Angeles où il s’adonne à la drogue pour ne plus jamais
revenir, Catherine qui découvre la vie à
la ferme avec ses grands-parents.
Les
poulets, le coq, le chien « Hud », les rencontres, tout sonne juste,
jusqu’à la volonté à l’âge adulte de devenir une mère, donner la vie…
Quelques passages,
« Un homme te racontera mille mensonges pour
mettre la main dans ta culotte. » dit Gert, l’employée de maison à Catherine
qui pense de suite « Qui
ferait-il ? »
« Elle adorait les évangiles… à la ferme elle priait
pour le poulailler. » Catherine
Le
chien HUD « Ma place est ici. »
Tim l’ancien combattant anglais
« La guerre l’a tué à retardement. »
Jerry, son beau-père « …car les riches adorent soupçonner qu’on les
gruge. »
Clyde, employé à la ferme « …semblait aussi nerveux que n’importe
quel homme pauvre entendant parler d’un boulot. »
Alicia, la mère de Catherine « Je regrette de n’être pas là pour t’aider. »
Seconde nouvelle « Le
Chien »,
C.B
« Chien Brun », sang-mêlé, tiraillé entre une vie en liberté et un
rôle de père de famille, à 54 ans un premier boulot fixe de contrôleur
d’animaux…
Nous
retrouvons C.B embringué dans une
histoire sentimentale avec Gretchen,
sa bien aimée avec qui il a eu une petite fille Susie âgée maintenant d’un an. Un seul souci, il n’est que l’étalon
reproducteur car Gretchen est lesbienne et file le parfait amour avec Cheryl, une championne de triathlon.
Un
boulot qui ne le rend pas heureux, lui qui aime les chiens, il doit parfois les
euthanasier…
Un
ami qui se blesse en motoneige, Rollo, et qui doit passer sa
convalescence dans sa famille.
Il
n’en faut pas plus à notre héros pour partir loin de ses ennuis vers une
nouvelle quête avec la pêche pour réconfort…
Quelques passages,
Confronté
aux ennuis « Qu’un sourire soit ton
parapluie. »
Rollo « …les serpents en veulent à tout le monde, sauf à leur maitre. »
Delmore, l’oncle de C.B, les films,
pour lui, sont une expression de la vérité divine.
Long Rita, la sœur de Rollo, 30 ans,
une envie : avoir un enfant.
C.B
en parlant de Bruno, un des chiens
sauvés, « Putain, voilà bien le plus
insupportable clébard que Dieu ait jamais créé. »
Troisième nouvelle « L’affaire des Bouddhas hurleurs »,
Sunderson, 66 ans, ancien inspecteur de police devenu enquêteur privé est
« embauché » par son ennemi intime qui est aussi le nabab du coin
pour enquêter sur une de ses filles, étudiante, qui est rentrée dans une secte…
En
parallèle, il s’agit de l’histoire d’un homme qui n’a aucun contrôle sur ses
pulsions sexuelles. Et pour planter le décor « …au chapitre du sexe presque tous les hommes se comportaient
comme des crétins… »
Celles par
qui la tentation arrive ou est arrivée : Delphine, Barbara, Monica,
Diane, Mona…
Une
pause ? La pêche.
L’enquête
va mener Senderson dans un groupe bouddhiste « Le cercle du ciel et de
l’enfer » piloté par un certain « Foudre céleste »,
tout un poème…
Quelques passages,
Sunderson, « C’est dans la nature des
hommes. » et pour le qualifier « Un
vieux gamin qui n’en faisait qu’à sa tête. »
Mona, vile tentatrice, « J’ai pas
besoin d’un père… »
Barbara, 15 ans, « Je ne peux pas
comprendre que tu puisses me plaquer alors que je t’aime. »
Ziegler, le père Nabab, « Mais c’est
ma fille, putain ! Je ne peux pas l’abandonner à un salaud de hippie
californien. »
Je
souhaite de tout cœur vous avoir donné envie de lire ce recueil de trois
nouvelles, car elles méritent largement votre attention par la
qualité de l’écriture et les thèmes qui y sont abordés avec simplicité et générosité.
@ Bientôt
chers (es) Tous,
J'aime beaucoup la plume de Jim Harrison, alors je pense que je lirai ce recueil.
RépondreSupprimerHouHOU, tu ne seras pas déçue pas ces (ses) trois dernières nouvelles, un moment de littérature comme on les aime au "Lea Touch Book", @ Bientôt, Grybouille.
SupprimerC'est dommage mais je n'aime pas le style nouvelle.
RépondreSupprimerHouHOU, et bien le p'tit Duc non plus mais force est de constater que par un Maitre écrivain c'est un vrai régal :) @ Bientôt, Grybouille.
SupprimerIl faudrait que je tente à l'occasion.
RépondreSupprimerHouHOU, c'est l'occasion :)@ Bientôt, Grybouille
SupprimerJe t'avoue que pour cette fois je ne suis pas très tentée, à la base je ne suis pas très nouvelle et les histoires que conte l'auteur ne sont pas vraiment à mon goût alors je passe mon tour mais je suis contente que ça t'ai plu ! ^^
RépondreSupprimerHouHOU, merci, j'y ai trouvé une telle fraicheur, un humour et un cœur gros comme çaaaaaaaaaaaaaaaaaa :) @ Bientôt, Grybouille
SupprimerUn Jim Harrison ne se rate pas, surtout si c'est le dernier... Papa Noël devrait me l'amener sous le sapin :-)
RépondreSupprimerHouHOU, Papa Noël a bon goût :) @ bientôt Kevin, Grybouille
SupprimerTrès envie de lire ces Dernières nouvelles !
RépondreSupprimerHouHOU, comme le p'tit Duc te comprend, comment passer à côté :) @ Bientôt, Grybouille
SupprimerEh bien je n'ai toujours pas lu un seul de ses ouvrages, ahem...
RépondreSupprimerJe pourrais peut-être commencer par ces nouvelles d'ailleurs!
HouHOU, une bonne idée que voilà :) Trois nouvelles qui, je l'espère, te donneront envie d'en lire d'autres...
Supprimer@ Bientôt, Grybouille