lundi 19 mars 2018

Dernière saison dans les Rocheuses - Shannon Burke

















de Shannon Burke
traduit par Anne-Marie Carrière

En 1820, aux Amériques, le commerce des fourrures est un moyen périlleux de faire fortune. À peine le jeune William Wyeth s’est-il engagé auprès de la compagnie de trappeurs la plus téméraire de l’État qu’il manque de se faire tuer. Il découvre alors la force des liens entre les hommes, dont la survie ne dépend que de leur solidarité. Chasse au bison, nuits passées à dormir sur des peaux de bête, confrontations aux forces de la nature ou aux tribus indiennes, la vie de trappeur est rude, mais William a soif d’aventures. Il a quitté sa famille pour le grand Ouest, sauvage et indompté. Il devra réunir plus de courage et d’habileté qu’il ait jamais cru avoir pour en sortir vivant.

Shannon Burke,

L’auteur est né dans l'Illinois. Il a été ambulancier à New York. Il est scénariste (Syriana) et écrivain. Après Manhattan Grand-Angle (Gallimard, 2007), 911 est son second roman. Les droits d'adaptation cinématographique ont été achetés par la Paramount. Todd Kessler (Les Soprano, Damages) en écrit actuellement le scénario pour le metteur en scène Darren Aronofsky (Requiem for a dream, Black Swan).

Grybouille,

Dans les premières lectures de votre p’tit Duc, il y avait  « Blek le Rock », pour ceux qui ont connu cette bande dessinée, une époque où… passons…
Alors, lorsque Léa m’a proposé de prendre en charge cette aventure dans les Rocheuses, cela a été un grand OUUIIII…

Il y a des livres qui nous emmènent loin, dans des contrées qui ont existé à des époques où la vie était un combat de tous les instants. Les erreurs se payaient cash… Ce roman en fait partie.

L’histoire,

Première partie du 19ème siècle, le nouveau monde, les frontières sont encore une vue de l’esprit, les nations conquérantes luttent pour des territoires encore à explorer, les nations indiennes se livrent pour certaines au plus offrant, les luttes se font sans pitié, alors que faire lorsque l’on a 22 ans et la tête remplit de rêves…

En 1826, pour William Weyth c’est devenir trappeur, rejoindre une brigade, l’aventure… « J’étais à l’aube d’une nouvelle vie, et le cœur du monde battait dans ma poitrine. »
L’amour ? Il verra plus tard…

La ville de départ ? Saint Louis, qui deviendra la grande ville du Missouri au bord du fleuve Mississippi que nous connaissons maintenant. En l’honneur de cette période de conquête de l’Ouest et des explorateurs qui vont ouvrir de nouveaux territoires, la « Gateway Arch ».

Mais à l’époque où se déroule le roman… « En vérité, rares étaient ceux qui savaient ce qui les attendait une fois franchies les limites de Saint Louis. » A l’époque 5000 habitants… L’ouest ? Fantasmes les plus fous…

En ouverture, un périple en bateau où les hommes sont le plus souvent au halage du quillard. Les grandes plaines « … la sensation de me dissoudre dans le silence implacable de cette plaine immense et monochrome… »

Puis le fort Ashley, les indiens et le troque, le premier hiver, la chasse aux bisons avec les fiers  et sauvages indiens, la pose des pièges, chasser et cueillir pour survivre,  les combats pour préserver les peaux, les guerres entre les tribus, les premières blessures, les compagnons que l’on perd, les amis, la vie en brigade…

C’est un roman d’aventure, un vrai, génial…

Le style,

Shannon BURKE est dans le détail. Un très beau carnet de voyage qui nous fait partir avec ses personnages vers des espaces à découvrir.
Ses personnages sont attachants pour le meilleur comme pour le pire.
Cette période peu connue, pas si éloignée de nous, où déjà les problèmes écologiques étaient prégnants, est bien mise en scène.
L’amour, avec délicatesse, est présent, bien sur, sinon l’aventure ne serait pas complète…

J’ai aimé lire ce roman et je ne serai pas le seul, c’est une certitude… Mais où ai-je mis ma coiffe de Davy Crockett ? 

A bientôt,




3 commentaires:

  1. Bon, et bien il me fait toujours envie et ta chronique n'arrange rien :-) Vivement la fin de mon interdiction d'achats :D

    RépondreSupprimer
  2. Tu as encore ta coiffe de Davy Crockett ?

    RépondreSupprimer
  3. Ta coiffe de Davy Crockett est à la lessive, elle sentait le fauve après ton épopée dans les Rocheuses.

    De plus, je vais te la chiper pour quand moi aussi j'irai passer une dernière saison dans ces Rocheuses !

    RépondreSupprimer