mardi 12 juin 2018

Les Fantômes de Manhattan - R.J. Ellory























Les Fantômes de Manhattan
de R.J ELLORY
traduction de Claude DEMANUELLI et Jean DEMANUELLI

Et si un livre détenait les clés de votre existence ?
Annie O’Neill, 31 ans, est une jeune fille discrète. Elle tient une petite librairie en plein cœur de Manhattan, fréquentée par quelques clients aussi solitaires et marginaux qu’elle. Son existence est bouleversée par la visite d’un nommé Forrester, qui se présente comme un très bon ami de ses parents, qu’elle... Annie O’Neill, 31 ans, est une jeune fille discrète. Elle tient une petite librairie en plein cœur de Manhattan, fréquentée par quelques clients aussi solitaires et marginaux qu’elle. Son existence est bouleversée par la visite d’un nommé Forrester, qui se présente comme un très bon ami de ses parents, qu’elle n’a pratiquement pas connus. L’homme est venu lui remettre un manuscrit. Celui-ci raconte l’histoire d’un certain Haim Kruszwica, adopté par un soldat américain lors de la libération de Dachau, devenu ensuite une des grandes figures du banditisme new-yorkais. Quel rapport avec l’histoire intime d’Annie ? Et pourquoi le dénommé Forrester est-il si réticent à lui avouer la vérité ? Lorsqu’elle lui sera enfin dévoilée, celle-ci sera plus inattendue et incroyable que tout ce qu’elle a pu imaginer.

Conteur hors pair,
R. J. Ellory retrace ici le récit d’un demi-siècle plein de bruit et de fureur. Cette nouvelle variation sur son thème favori, la répercussion de l’Histoire sur les trajectoires personnelles, est cette fois bien différente de ses ouvrages précédents, ne serait-ce que grâce à son héroïne, qui donne au récit une nostalgie et une douceur inaccoutumées. Des événements passés qui viennent à la rencontre du présent, une vie volée, une vengeance, Les Fantômes de Manhattan n’est pas sans rappeler par ses thèmes et son ampleur Il était une fois en Amérique de Sergio Leone.

(Source : Les éditions SONATINE)

Grybouille,

Il a débarqué, après ce qui est toujours une trop longue absence… Et j’ai retrouvé l’auteur de « Seul le silence » et « Vendetta », cela valait le coup d’attendre. Il est revenu…
Depuis 2008, l’année de la découverte pour le p’tit Duc, Mister R. J. Ellory est, en dehors de ses talents d’écrivain, un musicien, un photographe, mais par dessus tout un homme qui reste disponible pour ses lecteurs. Une belle personne, rencontrée une première fois à Montpellier il y a quelques années...






Pour ce roman nous allons suivre la « quête » d’Annie O’Neil.
Cette jeune femme de 31 ans, tient une librairie à Manhattan. Sa mère Madeline, maintenant disparue, lui a inculqué des principes tel que : « Une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place », en  l’absence de son père Franck qui a disparu lorsqu’elle avait 7 ans.

La vie d’Annie ? Ses livres, ici dans Lincoln Street, avec ses habitués et son meilleur ami qui est aussi son voisin, Jack Sullivan.
Jack est un ancien reporter de guerre de 55 ans qui lutte contre ses démons à l’aide de l’alcool. Toujours disponible,  « … il avait conclu un marché, fait une promesse, et, foi de Sullivan, personne ne pourrait dire qu’il n’avait pas de parole. »

La mélancolie la gagne, sans compagnon dans sa vie, c’est maison, dodo, boulot, jusqu’à la semaine où deux personnages débarquent dans sa librairie et aussi dans sa vie.

Un vieux monsieur, Robert Franklin Forrester, qui lui apporte des lettres provenant de la correspondance entre son père et sa mère… «… j’ai connu votre père, autrefois… »
Mais ce n’est pas tout, il lui confie un manuscrit qui débute par la naissance de Josef Kolzac en 1901 sur les bords de l’Oder, non loin de Cracovie…

Quasiment en même temps, David Quinn, 35 ans, un client énigmatique se présente à la librairie. Séduisant, il travaille pour une agence d’assurance spécialisée dans les catastrophes maritimes. Pour une jeune femme qui vit dans un désert affectif, est-ce l’homme qu’elle attend ?
Mais « Il était là…et c’était amplement suffisant. »

Pour Annie, c’est le réveil et le début de sa nouvelle vie… « La fille de quelqu’un. J’étais la fille de quelqu’un.»

Voilà, je n’en dirai pas plus au sujet de l’histoire, hormis que la construction, l’écriture, l’architecture et le rythme sont une très belle réussite. Pour ma part, j’ai retrouvé l’auteur de « Seul le silence » pour mon plus grand plaisir.

C'est un formidable livre qui tient toutes ses promesses. À la fin (particulièrement de la page 445 à la page 447), j’ai pleuré tellement la chute est bien amenée. Et je ne serai pas le seul, foi de p’tit Duc.. .

Des passages que j’ai particulièrement aimés, et qui donne bien le ton du roman. Mais sans les attribuer à leurs auteurs, sinon cela serait trop facile :

« Les histoires ne sont rien de plus que des histoires… »
« Le savoir, c’est le pouvoir… »
« Son destin, on se le forgeait, bon ou mauvais, voire ni l’un ni l’autre, et le sort c’était ce que les faibles accusaient quand les choses tournaient mal. »
« …deux âmes noires sœurs qui ont une revanche à prendre sur cette société… »
« Les morts ne dénoncent jamais les morts… c’est la règle la plus simple qui soit. »
Et
« … seul le silence lui répondrait. »


Je vous conseille, sans aucune retenue, la lecture de ce merveilleux roman qui porte la marque d’un Maitre du genre, j’ai nommé Mister R. J. Ellory.




6 commentaires:

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    1. HouHOU, Il y en aura pour tout le monde, ou pas :)
      @ Bientôt, Grybouille.

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  2. Toujours un plaisir de lire Ellory :-)

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    1. HouHOU, oui et pour l'été cela tombe bien :) @ Bientôt, Grybouille

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  3. Je voulais déjà le lire mais là tu m'as conquise !

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    1. HouHOU, merci, c'est cadeau :) @ Bientôt, Grybouille.

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