Sur l’écriture
Traduit par Romain Monnery
Une anthologie
de textes inédits sur l’écriture, le quotidien d’une véritable légende
américaine, icône de la contre-culture. Ces lettres aux éditeurs, directeurs de
revues, amis et confrères écrivains pour la première fois publiées, dessinent
un portrait intime du grand poète tour à tour poignant, glacial, iconoclaste et
souvent hilarant. On y découvre le rapport inquiet au travail, l’érudition
littéraire, mais aussi le mordant, l’intransigeance de celui qui a donné voix
aux opprimés et dépravés de la société, dans des phrases mémorables ponctuées
de moments de grâce.
Charles Bukowski est l’un des poètes les plus célèbres
d’Amérique et le plus influent. Né en 1920 à Andernach, en Allemagne d’un père
soldat américain et d’une mère allemande, arrivé aux États-Unis à l’âge de deux
ans, il a été élevé à Los Angeles, ville dans laquelle il a vécu pendant plus
de 50 ans.Auteur reconnu d’une œuvre multiple devenue une référence mondiale,
il est mort à San Pedro, en Californie, le 9 mars 1994 à l’âge de 73 ans, peu
de temps après avoir achevé son dernier roman, Pulp.
(Source les éditions Au
Diable Vauvert)
Grybouille,
C’est le mode d’emploi pour aborder la production de ce monument de la
littérature américaine qu’est Charles Bukowski, depuis les brumes de
l’alcoolisme le Maitre nous livre sa correspondance depuis 1945 jusqu’à 1993…
Vous ne savez pas comment comprendre ou tout simplement rentrer dans le
monde de l’auteur ? Et bien, c’est par ici qu’il faut commencer après tout
s’éclaire ou pas !
Une passion dévorante, une maladie ? Écrire avec un crayon, un
stylo, une machine peu importe « tant
que le vin rouge coule à flots et que la machine à écrire fait le boulot, tout
va bien. »
« Les conservateurs…les
modernes…il y a des faux poètes dans toutes les écoles… » Charles a la
dent dure.
Les réponses des éditeurs « Nan
désolé. »
Une hémorragie gastrique plus tard, une hospitalisation, toujours là…
Propager la bonne parole lors de la tournée dans les universités.
« J’ai continué à en écrire
parce que les autres s’y prenaient tellement mal… »
« …c’est l’humanité tout
entière qui me dégoûte et plus particulièrement, l’écrivain créatif. »
Tout y passe, la société, le monde de l’édition, les minorités, les
« collègues », l’écriture, sa bio, les femmes, sa bedaine, la poésie,
les clopes, l’alcool, les prostitués, la solitude, les conflits, les
beni-oui-oui, l’amour, la haine, la musique, les couilles… Tout !
« Mais de toute façon je
suis mort jusqu’à ce que la prochaine ligne apparaisse à l’écran. »
La beat generation n’est pas loin même s’il s’en défend… Et après il
faut au moins lire un de ses livres pour voir ce que tout cela a produit. C’est
le minimum !
@ Bientôt, les explorateurs de la littérature…
Je ne connaissais déjà sa correspondance, il n'y a donc pas eu de surprise pour moi. Mais j'ai comme toujours retrouvé ce vieux dégueulasse que j'aime tant ;)
RépondreSupprimerHouHOU, un auteur qui ne laisse pas indifférent :)
Supprimer@ Bientôt, Grybouille.
Un auteur un peu spécial, tout de même.
RépondreSupprimerHouHOU, un peu ? :) @ Bientôt, Grybouille
SupprimerJ'ai bien aimé découvrir cet auteur par le biais de ce livre.
RépondreSupprimerHouHOU, bah, voilà tu l'as dit Valérie, c'est une première marche pour découvrir un auteur et son univers... :)
Supprimer@ Bientôt, Grybouille
le minimum serait d'en lire au moins deux :-)
RépondreSupprimerHouHOU, oui avec celui-là :) @ Bientôt, Grybouille
RépondreSupprimerJe ne l'ai jamais lu mais j'ai lu un Essai de Pivot qui parlait de sa rencontre avec l'homme et l'auteur et je me suis dit "houla un drôle de type". Ses écrits doivent certainement refléter la complexité du bonhomme :)
RépondreSupprimer