Au bout de la nuit
Milieu des années quatre-vingt-dix.
Le jeune Billy Graves est flic au sein d'une brigade anti-criminalité de l'un
des pires districts du Bronx. Il fait partie d'un groupe de policiers
prometteurs, les Wild Geese, et une carrière brillante lui semble assurée.
Jusqu'au jour où il tire accidentellement sur un gamin. L'affaire, fortement
médiatisée, lui vaut d'être mis au placard quelque temps.
Aujourd'hui, Billy est devenu chef d'une équipe de nuit du NYPD. Son quotidien : sillonner les rues de New York, de Wall Street à Harlem, pour en assurer la sécurité, même s'il sait que certains criminels passeront toujours au travers des mailles du filet. Ces derniers, il les surnomme les « whites », ceux qui s'en sortent blancs comme neige. Chaque policier en a un qui l'obsède.
Puis vient un appel qui change tout : un meurtre a eu lieu à Penn Station. Et la victime n'est autre que le white d'un de ses anciens coéquipiers. Lorsqu'un autre white est assassiné, Billy commence à s'interroger : quelqu'un serait-il en train de régler ses comptes ? Et qui est cet homme qui, soudainement, paraît s'intéresser à sa femme et à ses enfants, au point de les suivre en filature ?
Aujourd'hui, Billy est devenu chef d'une équipe de nuit du NYPD. Son quotidien : sillonner les rues de New York, de Wall Street à Harlem, pour en assurer la sécurité, même s'il sait que certains criminels passeront toujours au travers des mailles du filet. Ces derniers, il les surnomme les « whites », ceux qui s'en sortent blancs comme neige. Chaque policier en a un qui l'obsède.
Puis vient un appel qui change tout : un meurtre a eu lieu à Penn Station. Et la victime n'est autre que le white d'un de ses anciens coéquipiers. Lorsqu'un autre white est assassiné, Billy commence à s'interroger : quelqu'un serait-il en train de régler ses comptes ? Et qui est cet homme qui, soudainement, paraît s'intéresser à sa femme et à ses enfants, au point de les suivre en filature ?
Richard PRICE
Richard Price est né en 1949 dans le Bronx. Grand
romancier de l'Amérique urbaine, il est aussi scénariste (The Wire ; La Couleur de l'argent). Aux
Presses de la Cité ont déjà paru Clockers (1993), Ville noire, ville blanche (1998), Le Samaritain (2004), Les Seigneurs (2005), Souvenez-vous de moi (2009), Frères de sang (2010), The Whites (2016).
(Source Éditions Presses de la Cité)
Grybouille
Nuits poisseuses, personnages en juste équilibre,
désabusés, qui trainent leurs névroses de l’ombre vers la lumière, un seul but l’oubli. Dans leur
quotidien des jeunes qui règlent leurs comptes, des parents paumés, des fantômes
omniprésents, le tout dans une mégalopole qui ne dort jamais.
Des flics à l’image de cette société violente, qui
trainent cette lourde crasse d’erreurs qui se répètent de génération en
génération, de bloc en bloc, la triste réalité du rêve Américain…
Rêve qui est
50 ans en avance sur le notre, un seul avantage ils vivent de l’autre coté de
l’atlantique.
Ci-après deux poèmes qui sont cités dans ce
thriller. En les lisant vous rentrerez dans l’ambiance avant de vous y noyer
avec volupté. Surprise, on se cultive avec Richard Price :
« Ces
cœurs sont tissés de joies et de soucis, merveilleusement baignés de peines,
prompt à l’allégresse.
Les années
leur ont donné de la tendresse. L’aube était leur, ainsi que le crépuscule, et
les couleurs de la terre.
…Il laisse
une blanche. Gloire continue, un rayonnement rassemblé, une ampleur, une paix
étincelante sous la nuit. » Rupert
Brooke
« Tournant, tournant dans la gyre toujours plus
large,
Le faucon ne peut plus entendre le fauconnier.
Tout se disloque. Le centre ne peut tenir.
L’anarchie se déchaîne sur le monde
Comme une mer noircie de sang : partout
On noie les saints élans de l’innocence.
Les meilleurs ne croient plus à rien, les pires
Se gonflent de l’ardeur des passions mauvaises. » W.B Yeats
Le faucon ne peut plus entendre le fauconnier.
Tout se disloque. Le centre ne peut tenir.
L’anarchie se déchaîne sur le monde
Comme une mer noircie de sang : partout
On noie les saints élans de l’innocence.
Les meilleurs ne croient plus à rien, les pires
Se gonflent de l’ardeur des passions mauvaises. » W.B Yeats
L’écriture,
je la qualifierais de « double couche ». Un thriller qui combine
l’histoire « principale » : La limite ténue entre le respect des
lois et l’envie de (se) faire justice ; Et en surimpression à travers le
vécu des personnages : Les erreurs de jeunesse qui vous pourrissent la
vie.
Une intrigue et une comptine, cette dernière qui
prend de plus en plus de résonnance jusqu’à impacter l’intrigue elle-même.
Le style,
vous savez que le p’tit Duc adore être « payé » en retour par ses
lectures, dans ce roman vous serez pris par l’histoire et invité à suivre les
petits cailloux laissés par l’auteur, donc le contrat est rempli de fort belle
manière.
L’histoire,
les mésaventures de la famille Graves, des parents qui ont des professions très
prenantes, un père chef d’unité dans la brigade de nuit du NYPD et la mère
infirmière, autant vous dire que dans le monde des horaires décalés vous êtes
les bienvenus…
Non content de gérer des situations de crises dans
leur temps professionnel, de s’impliquer dans l’éducation de leurs deux fils
plein de vie, d’avoir en charge le père de Billy Graves ancien flic
vieillissant qui perd la mémoire, le couple va avoir à solutionner la
malveillance d’un inconnu qui tourne autour de leur famille… Mais ce n’est pas
tout… Bah, non, trop simple…
Les
personnages,
·
Carmen Graves, l’épouse
de Billy, « Tu ne crois pas qu’il
faudrait prévenir la Police ? » ;
·
Billy Graves, il tient
les murs et croyez moi ce n’est pas tous les jours facile, « C’est moi la Police » ;
·
Yasmeen Assaf-Doyle, ancienne
flic, mariée à Denis Doyle un flic, « …y
a des jours où je regrette d’avoir eu des gosses, il peut leur arriver tant de
trucs. » ;
·
Whelan, ancien flic
devenu concierge, jalousement il veille sur ses ouailles ;
·
Brown « Redman », ancien
flic qui tient des pompes funèbres, « …tu
sais en quoi je crois ? En la terre. Ce qu’on a sous les pieds. Tout le
reste, c’est du pipeau.» ;
·
Pavlicek, flic, force de
la nature, riche (gère des immeubles), « …mais quand la justice, la vraie justice, est faite, c’est comme
recevoir la grâce. Ce qu’il y a de plus proche de la paix sur terre.» ;
·
Milton Ramos, violent
agressif, médiocre, « Au nom de ses
morts » ;
Et les « Whites », des
criminels qui s’en sortent sans condamnation ;
Mais aussi l’intérieur du domicile de la famille
Graves : Embouteillé par les affaires des enfants, enlaidi
par les décors de Carmen, entretenu par la femme de ménage Millie Singh
et rendu incertain par Billy Sénior atteint de
démence dégénérative.
Richard Price, à toi je peux le dire, j’ai aimé ton
livre qui trône maintenant dans le nid du p‘tit Duc, Hou HOU.. .
@ Bientôt chers(es) lecteurs et lectrices du Léa
Touch Book,
Tu me donnes bien envie de le découvrir :D
RépondreSupprimerSi Grybouille le dit c'est qu'il me le faut :-)
RépondreSupprimerHou HOU, Paroles d'évangiles :) Peut-être un apocryphe alors ? @Bientôt Kevin, Grybouille.
SupprimerJe viens tout juste de le terminer. C'est du tout bon mais ça ne vaut pas son précédent, Frères de sang.
RépondreSupprimerMon p'tit Duc, j'ai déjà ce roman, tu ne fais que me donner encore plus l'envie... J'ai envie d'avoir envie... tiens, ça me donne des idées de chanson, ça... mdr
RépondreSupprimerHou HOU, Ma Cannibale lectrice préférée, en pleine création de site musicale ? Après auras-tu encore envie, le p'tit Duc dit oui ! The Whites est un très bon thriller, @Bientôt, Grybouille.
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