lundi 5 septembre 2016

10:04 - Ben Lerner

Lu en : V.F.
Traduction : Jakuta Alikavazovic
Résumé : À New York, tout le monde se prépare à la tempête du siècle. Mais la tempête fait déjà rage sous le crâne de Ben : son deuxième roman n’avance pas, il apprend qu’il est peut-être malade, et sa meilleure amie voudrait un enfant de lui. Dans l’ambiance électrique de la ville, Ben explore la Zone, cet espace où l’art et la vie, le réel et la mémoire ne cessent de se répondre à travers des images obsédantes : l’explosion de la navette Challenger, l’Angelus Novus de Klee ou le squelette d’un dinosaure.Maniant à la fois l’autobiographie et l’ironie, Ben Lerner esquisse le paysage mental d’un « homme sans qualités » d’aujourd’hui, et dresse un inventaire poétique du monde dans ce « roman cyclonique » d’une beauté à couper le souffle.



Merci aux éditions de l'Olivier pour cette lecture !


Chronique : Pour la rentrée littéraire des éditions de l'Olivier, Grybouille et moi avons adoré le roman de Stewart O'Nan que l'on vous recommande sincèrement, pour Ben Lerner mon avis sera mitigé malheureusement. Rappelons que je donne mon avis non comme bon mais comme mien (dixit Montaigne) et dès lors si le résumé vous plait, n'hésitez pas à découvrir ce roman. Pour ma part je vais vous expliquer pourquoi je n'ai pas aimé...

10:04 est un roman sur la réflexion intérieure, sur un unique personnage -le narrateur- qui nous décrit la moindre de ses pensées, de ses idées, de ses connaissances. C'est l'histoire d'un homme qui apprend qu'il peut mourir à tout instant et dès lors s'engage à nous expliquer le fonctionnement médical de sa maladie ainsi que toutes ses péripéties . C'est le départ de ce roman. Un début qui a amené une certaine méfiance de ma part : beaucoup trop de détails, de termes se voulant compliqués, comme si l'auteur se parlait à lui-même en oubliant le lecteur ou alors voulait montrer à ce dernier à quel point il était fin connaisseur. Je n'en doute certes pas mais si je lis c'est pour m'évader, pour prendre du plaisir à lire et cela est devenu progressivement très difficile à apprécier...

Un livre de réflexion, un livre plein de confusion: avec de nombreuses ellipses empêchant de suivre correctement le fil de l'intrigue, des passages du passé au présent trop rapides, du vocabulaire à la portée de tous pour enchaîner subitement sur des mots alambiqués ou très spécifiques, je me suis souvent ennuyée durant cette lecture. J'avais vraiment l'impression d'être extérieure à tout ce qui était conté, que ce livre ne s'adressait qu'à une catégorie de lecteurs. Je n'ai été touchée ni par le personnage principal ni par le récit.

Pourtant il y a des moments très intéressants notamment sur le processus d'écriture, sur l'amour du livre mais je n'ai pas compris pourquoi Ben Lerner décidait d'en faire des moments très succincts au profit d'autres réflexions beaucoup moins intéressantes...

En définitive, cette lecture fût une véritable apnée, malgré certains très bons passages je n'ai pas réussi à prendre véritablement du plaisir à découvrir cette plume...



6 commentaires:

  1. Je la trouve moins tentante cette rentrée littéraire chez L'Olivier par rapport aux parutions précédentes !
    je passe mon tour sur celui-ci aussi...

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  2. Le résumé ne me tentait pas beaucoup et ta chronique a finit par me convaincre de passer mon tour :/

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  3. Oh dommage mais il me tente pas donc je ne manque rien ;)

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  4. Il n'était pas dans ma liste et ne l'intégrera pas de toute façon ;-))

    ÉCONOMIES !!

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