Nos Etoiles Contraires - John Green

Lu en : V.F (Editions Nathan)

Titre en anglais: The Fault in Our Stars

Je remercie Book en Stock pour le concours qui m’a permis de remporter ce livre !

Résumé : Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. Élu “Meilleur roman 2012» par le Time Magazine!

French Touch: This book is beautiful, the main character is magical, and writing is simple but perfectly transcribed emotions. The humor, fear, joy, sorrow, life in a single novel

 Chronique : Je pense qu’il est impossible ou en tout cas très difficile de ne pas trouver du charme à ce livre, je n’avais pas eu de réel coup de cœur pour Qui es-tu Alaska ? mais John Green vient de donner une leçon de vie et d’écriture à l’histoire de la littérature du XXIème siècle. J’ai lu beaucoup de « livres de vie » (Si je reste, Le ciel est partout, Je veux vivre, Love Letters to the Dead…) mais celui-ci a réussi à me faire pleurer, à me renverser, me bouleverser…

L’histoire est racontée à la première personne à mon grand plaisir car l’héroïne est tout simplement extraordinaire. J’ai toujours beaucoup les personnages avec de l’humour ironique et Hazel correspond parfaitement à cette description. Elle permet à l’histoire de ne jamais tomber dans le pathos mais ce « sarcasme » qu’elle possède donne aussi tellement de profondeur au personnage, elle se confit au lecteur et tout le long du roman j’ai eu l’impression d’être son amie. C’est un personnage combatif et tellement vivant, elle apprécie chaque moment de son existence.

Et c’est vrai que si de prime abord on pense que ce livre ne traite que de la mort et nous fera uniquement pleurer c’est tout l’inverse qui se passe. L’auteur nous transmet un message : l’amour de la vie, de ses hauts et de ses bas, ne jamais oublier qu’elle est si précieuse.

                Le personnage masculin –Augustus- est complémentaire d’Hazel, ils s’aident mutuellement, je dirai même que d’une certaine manière ils « se soignent » ensemble. Il l’aide à aller au-delà de la simple maladie, de cette peur que toute personne malade a : être non plus définie comme être humain mais comme être malade.

C’est la beauté de ce roman, affronter les peurs, les émotions des personnages en faire quelque chose de vrai malgré l’annonce du début de roman « ceci est une fiction ». Ensuite à côté de tout ce flot d’émotions qui m’a littéralement submergé, j’ai adoré la quête d’Hazel pour retrouver son écrivain préféré. C’est une odyssée, un voyage initiatique qu’elle entreprend et elle nous amène avec elle.

Sans spoiler promis, je dirai que la fin est parfaite, elle surprend, elle n’est pas « fantaisiste » : elle est à l’image de la vie, et je sais que je répète beaucoup ce mot pour cette chronique mais si je devais retenir un mot de ce livre c’est ça : la vie.

Bravo à John Green : j’ai ri et pleuré à la fois durant la lecture de ce roman magnifique…J'ai hâte de découvrir le film ! 

Voici la chronique de Dust of Pastel : ici