La Main du désordre - Stéphan Noirot

Le Livre : Serge SCOTI, capitaine de police, se retrouve confronté pour sa nouvelle enquête à une série de meurtres dignes des plus grands criminels. Il devra faire équipe avec une experte en criminologie malgré sa forte réticence, lui, le solitaire dans l’âme.

Trouvera-t-il la force de concilier à la fois cette rencontre et cette enquête complexe et lourde de sens ? Arrivera-t-il à dépasser ses angoisses du passé et ses travers afin de mener cette affaire à bien ?

Il pourra compter sur son amie et confidente Claire, sur sa nouvelle partenaire Elsa, le commissaire divisionnaire GRANIER, sur son ami de 20 ans « Charly », eux aussi à la conquête de la vérité…

Stéphan NOIROT est né en 1972 en France. Actuellement, il occupe un poste de comptable. Ayant toujours été passionné par les séries et les romans policiers, il signe ici son premier roman.

Un grand merci aux éditions Mélibée et plus particulièrement à Monsieur Chabbert pour la découverte de cet excellent thriller !

Votre Grybouille,

Jeudi 31 Juillet2014, 12h00 GMT,

Lieu, le poste de commandement du « Léa touch book », quelque part en France,

Léa : « Soldat Grybouille au rapport !»

Grybouille : « Présent, Chef »

L. : « Nous venons de recevoir, sous pli secret et scellé, un nouvel envoi de nos partenaires éditeurs ».

Sur la table, bien alignés, six nouveaux livres trônent.

La pression monte, quelle mission va-t-on me donner cette fois-ci ? Je revenais à peine des scènes apocalyptiques de Paris en passant par les grandes plaines Américaines.

Mon sac à dos n’était pas encore ouvert que déjà. ..

 L. : « Je tiens à vous confier une nouvelle mission, si vous l’acceptez bien évidemment, il s’agit de faire la chronique d’un premier livre. En l’’occurence d’un roman policier, l’auteur s’appelle Stéphan NOIROT et le titre du livre est : « La main du désordre » aux éditions MÉLIBÉE.

« Bien évidemment si vous étiez mis en difficulté, voir capturé par cette lecture, le Blog nierait toute implication et vous laisserait tomber comme une vieille chaussette».

G. : « Oui, Chef »

L. : « Des questions ? »

G. : « Non, Chef »

L. : « Alors vous n’êtes pas déjà au boulot ? En avant, marche ! »

Bon là, me voilà bien parti ! Un premier roman, un policier avec tout ce que cela implique (repérages pour rendre crédible les scènes, savoirs professionnels d’un monde ayant ses « petits » secrets, nombres de  personnages et diversité des spécialités allant de la criminologie au médical).

Votre Grybouille prend le roman en main, bel ouvrage, environ 700 pages. Est-ce que j’allais être à la hauteur ? Je me devais de retranscrire fidèlement mon ressenti, même pas peur, en avant la troupe, enfin moi tout seul...

Je l’ai lu, relu en sautant de note en note suite à ma première lecture. J’avoue que j’ai été et le suis encore impressionné par cette première réalisation venant d’un romancier qui ne fait pas partie du milieu (sans mauvais jeu de  mot). C’est un livre plaisant, abouti et très bien structuré qui nous est livré. Bien sur, il existe quelques répétitions et puis on peut toujours faire mieux.

Mais vous le savez, amis (es) lecteurs (rices), « le mieux est l’ennemi du bien » et « le diable se cache dans le détail » dit-on, donc ici c’est respect M. Stéphan NOIROT.

Dès les premières pages, nous sommes transportés dans l’histoire, aspirés par l’action, passionnés par les personnages. Il faut reprendre son souffle, 700 pages ne s’avalent pas en 24 heures, mais c’est très dur de décrocher. Allez encore une page et j’arrête, dodo…

Les descriptions des exactions, scènes de crimes,  ne se complaisent pas dans le sensationnel. L’auteur préfère travailler sur ses personnages, leur implication, leur parcourt, leur psychologie. Les scènes d’action sont réalistes et crédibles, comme lors de la poursuite voiture/moto après le meurtre du médecin. Merci pour les lecteurs que nous sommes, nous ne sommes jamais pris pour des idiots.

Petits moments coquins, il en faut, si, si ! Il y a de l’amour là-dedans, mais juste ce qu’il faut dans ce monde de brutes et jamais de vulgarité.

Personnellement, j’aime bien les « polars » donc je suis très exigeant, « qui aime bien …. ». Et là, j’ai adoré découvrir ce nouvel écrivain. D’un autre coté, Je le plains, pas trop tout de même, car maintenant il va être attendu.

Mais je suis certain qu’il doit avoir un lapin dans son chapeau, plus exactement un papillon sur sa plume,  pour son deuxième livre, ce n’est pas possible autrement ?

Cette pépite est surement le début d’une veine, voir d’un filon que dis-je d’une mine entière que M. Stéphan NOIROT, comptable de son état, va nous faire découvrir à son rythme. Passer du monde des chiffres aux lettres, le compte est bon, super !