Lu en : V.F. (Robert Laffont)
Résumé :K.O. au 7e round. À quelques
jours de ses trente ans, Benjamin Chambertin se fait larguer. Après sept
ans, Julie ne l'aime plus. Un rêve d'éternité s'écrase sur ses baskets.
Tel le Alain Leroy du Feu follet, il cherche à se heurter à
quelque chose de solide, à trouver un sens. Errances nocturnes, vertige
de la solitude, soigner la vie au whisky, tout faire pour échapper au
tocsin de la trentaine.
Drogue, sexe et réalité virtuelle dans la steppe des sentiments. Même si tout est foutu, même si tout est perdu, il y a toujours un visage à viser, à espérer, à vaincre.
Drogue, sexe et réalité virtuelle dans la steppe des sentiments. Même si tout est foutu, même si tout est perdu, il y a toujours un visage à viser, à espérer, à vaincre.
Je remercie les éditions Robert Laffont ainsi que Madame Ruelle pour
cette lecture !
French Touch
: A first novel which highlights a very promising writer! I look forward to reading his next novels!
Chronique : On a tué tous les Indiens est un premier
roman intimiste, personnel, sarcastique et qui nous fait découvrir un auteur
prometteur au travers d'une intrigue intéressante.
C'est le titre au départ qui m'a tout de suite plu, étant passionnée
par les États-Unis ainsi que les Amérindiens je n'ai pu qu'être intriguée par
ce roman. Si l'histoire en soi n'a
rien à voir avec le titre j'ai beaucoup aimé l'idée de l'auteur de donner pour
chaque chapitre un nom d'un film en lien avec ce peuple presque disparu et si mystérieux.
Cela m'a vraiment donné envie de revoir certains films ou d'en découvrir
d'autres : on sent les études de cinéma derrière l'écrivain.
Le récit porte ici sur la question de la rupture, de l'identité aussi,
sur l'avenir et le passé. Le protagoniste central Benjamin est un jeune
homme perdu du fait de sa rupture : emprunt de rancœur, de doute, déchiré par
la tristesse et l'incompréhension, il passe dès lors par les stades de la
colère au désespoir, du malheur à la volonté de continuer son chemin et ce au
travers de l'alcool, du sexe et des souvenirs. Ce n'est pas un livre facile à
lire du fait de la thématique et de cette ambiance un peu glauque et
pessimiste. Cependant le tour de force
de Jules Gassot est de faire passer le message avec un humour noir, du sarcasme
et de l'ironie qui sont inhérents au personnage.
En effet j'ai réellement apprécié cet aspect entre humour et noirceur
: le lecteur peut passer du rire à une profonde mélancolie en un claquement de
doigts. C'est un livre qui permet un réel catharsis
pour l'auteur mais aussi le lecteur : c'est un écrit froid et profondément
humain à la fois. Le style en soi m'a fait penser aux contemporains de
l'écrivain : un côté a priori autobiographique
mélangé à une prose mêlant poésie et langage bourru.
En définitive, un premier roman qu'il faut lire en connaissance de
cause (une atmosphère peu propice à la joie et au bonheur) mais surtout un
auteur dont je lirai les prochains livres !
Le titre et le résumé donne envie de lire ce livre et avec ta super chronique encore plus!
RépondreSupprimerBizz
J'ai vu une interview de cet auteur et il m'avait fait bonne impression, ta chronique me confirme cette envie de lire son roman ^^
RépondreSupprimerComme toi le titre m'a interpellée. Le sujet me plais beaucoup, je pense que je le lirais Bizh
RépondreSupprimerJe pense que le côté profond de ce roman pourrait me plaire, la réflexion autour de cette histoire à l'air intéressante! Et c'est vrai que le titre est accrocheur ;)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup découvrir de nouveaux auteurs et ton avis réuni tous les points qui me plaisent dans un roman :)
RépondreSupprimerPar contre ce livre ne m'attire pas plus que ça ...
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