Merci aux éditions Piranha ainsi qu'à Madame Moennard pour cette bonne lecture !
Quand l’Est rencontre l’Ouest : une
comédie rare à l’humour explosif. En quelques semaines, Paula, une
brillante avocate de quarante ans, a tout perdu: l’homme qui partageait sa vie
et son cabinet la quitte lâchement en emportant avec lui leur clientèle. Seule
et désœuvrée, elle est proche du désespoir quand débarque dans son bureau une
famille de Russes aux histoires et à l’accoutrement aussi improbables
qu’extravagants. À sa grande surprise, elle ne tarde pas à tomber amoureuse du
fils, Artiom, au point d’accepter de l’épouser après quelques mois seulement
d’une idylle mouvementée. Mais si on ne choisit pas sa famille, on choisit
encore moins sa belle-famille et c’est peu dire que les Polyakov sont
envahissants! Avec une belle-mère comme Darya, une femme plus obstinée qu’un
char russe et plus folle qu’un furet enragé, le mariage de Paula a-t-il une
chance? Alexandra Fröhlich joue avec les stéréotypes qui perdurent entre
Occidentaux et Slaves et offre un roman hilarant bien au-delà des clichés.
Alexandra Fröhlich est journaliste et écrivain. Elle collabore à
plusieurs magazines féminins et a fondé le sien à Kiev. Ses relations avec son
ex-mari d’origine russe oscillent entre affection et aversion. Elle vit à
Hambourg avec ses trois fils.
(Source : Éditions
Piranha)
Grybouille, plié
de rire car croyez-moi l’humour est une arme et le p’tit duc a été
touché !
Mais où Alexandra Fröhlich a-t-elle été chercher toutes les situations
décrites dans ce très bon roman ?
Ce n’est pas possible, c’est
du vécu ?
Un choc entre deux cultures
Paula Mathes, avocate, vient d’une famille allemande « bien sous tous
rapports ». Récemment divorcée, elle est en recherche d’une épaule pour s’y
réfugier et de reconnaissance professionnelle dans son nouveau cabinet.
Une vision idyllique de
sa profession d’avocate « … défenseur des déshérités, combattante pour
la Loi et l’Ordre, pour société meilleure… » Et bien, elle ne va être
déçue…
Ah oui, elle souffre d’une
petite faiblesse, confrontée au stress Paula développe des TOC. Au cours de ses
aventures notre héroïne va avoir tout loisir de mettre en pratique ses crises de
maniaquerie…
Au début quoi de plus anodin
qu’un rendez-vous pour une avocate à la recherche de
« clients » ? Mais elle va subir une véritable invasion notre
Paula. Le sans gêne, le culot de cette famille russe est tout bonnement
apocalyptique. Paula va être flouée, manipulée et rien n’y fera, elle est
amoureuse d’Artiom, le fils de la famille Polyakova. Elle a découvert le sexe
dans les bras du beau slave.
Paula « Ma vie avait été mise sens dessus-dessous ou
l’inverse, je n’étais pas très sûre… »
Les parents d’Artiom, Rotislav
et Darya, sont incroyables mais ils y arrivent les bougres à être crus. Que
dire du grand-père, Alexeï qui débarque dans l’intimité du jeune couple ;
et tous ces « clients », Russes qui lui sont envoyés… Tous plus ou
moins, enfin plus que moins « over the line ». Et ce monde plus ou
moins mafieux dans lequel Paula se trouve aspirée.
Propagation chez les parents
de Paula embarqués malgré eux dans la tourmente, Karl le père ancien juge, un
peu beaucoup psychorigide et sa mère Luise, plus cool qui est la seule à être
totalement emballée par cette découverte venant de l’Est, un peu de folie,
enfin ?
Même les chiens des deux
familles se rapprochent, un peu trop d’ailleurs… Le père de Paula dans un
moment difficile pour la chienne de la famille… « L’un de ces maudits clébards a monté Eika. Elle est pleine. D’un
bâtard ! »
C’est une plongée en eaux
profondes sans bouteille d’air mais avec toutes celles d’alcool qu’il faut et
bien plus !
Et n’oubliez pas une chose
fondamentale « Un homme russe a des
besoins… » même si « La
femme russe règne en Reine sur ses proches et tient bien en main son
mari ! »
Pour entériner le tout : « La famille, Paula, la famille. C’est
la seule chose importante sur cette terre », signé Artiom.
Ce roman est dans son genre une belle réussite, Alexandra
Fröhlich a du talent et nous le fait partager, un
grand MERCI à elle, le p’tit duc s’est régalé.
Une seule question : Où
est passée la poule de Paula ? Cela vous le découvrirez en parcourant
cette aventure qui sent la vodka, les larmes faciles et la roublardise…
Au soleil avec une boisson
glacée, un super moment !
Da skórava
Bisous du Grybouille,
Ce livre a l'air vraiment très sympa et très drôle :)
RépondreSupprimerça fait du bien de lire un bouquin avec tant d'humour... je retiens le titre !
RépondreSupprimerMoi qui cherche des livres drôles en ce moment, celui-là m'interpelle ;)
RépondreSupprimerC'est vrai que les belles-mères c'est une aventure... Il me manquait justement un roman pour rire cet été : dernier achat avant le grand départ :-)
RépondreSupprimerJe pars ce WE en vacances Grybouille, si d'ici le 16 août tu écris une autre chronique, je ne pourrais pas la commenter mais je reviendrai juste après.
Bonnes vacances et merci d'avoir rempli ma valise (et celles de toute ma petite famille) !
Hou Hou, bonnes vacances à toute la petite famille. Grybouille vous souhaite le beau temps, la détente et de merveilleux moments à partager... @bientôt ami Kevin.
SupprimerJ'adore ta chronique :) Un titre déjanté et un roman qui a l'air de l'être tout autant :) Il me tente beaucoup après ton avis ultra persuasif :)
RépondreSupprimerBonne prochaine lecture :)
Ce roman à l'air superbe, merci pour cette chronique :)
RépondreSupprimerDepuis le temps que je le vois sur les tables de la librairie où je travaille... Il faudrait que je m'y mette !
RépondreSupprimerJe suis intriguée ! Merci pour ton avis, ça m'a l'air complètement déjanté et j'ai besoin de rire en ce moment :D
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