Résumé :Si Raymond Carver avait vécu à Manhattan, il aurait indéniablement pu
être l’auteur de ces nouvelles, qui explorent la façon dont les
relations entre les êtres naissent et se brisent. Tels cette femme
récemment séparée qui s’immisce dans la vie sentimentale de son fils, ou
ce jeune homme qui s’inquiète de voir son père, veuf depuis peu,
devenir la coqueluche de ces dames.Dans les pas de nouvellistes
comme John Cheever ou Tobias Wolff, Tom Barbash imprègne ses récits
d’humour et d’émotion, saisissant des personnages tiraillés entre espoir
et chagrin, désir et désarroi.
Merci aux éditions Albin Michel pour cette lecture !
Chronique :
« - Ça t’a appris quoi ?
-Appris ? Euh…Que je mourrai un jour. Que j’avais perdu
beaucoup de temps à me préoccuper de choses insignifiantes. Cà à l’air banal,
dis comme çà. C’est un peu comme aux échecs, quand on arrive à anticiper trois
coups. C’est ce qui se passait pour moi. Je repérais les pièges à
l’avance. »
Vous
connaissez le concept des recueils de
nouvelles. Certains critiquent le genre en argumentant qu’il s’agit d’histoires
non abouties, d’autres aiment bien parce que peut-être cela est plus court à
lire (non je blague) , mais il est évident que ce n’est pas forcement le genre
littéraire le plus simple et facile d’accès.
Dans le
livre de Tom Barbash, on rentre, on s’infiltre dans la tête des protagonistes,
dans leur intimité la plus profonde.
Chacun de
ses personnages vit une histoire particulière et singulière. L’un doit
accueillir des amis pour Thanksgiving alors que sa femme l’a quittée et que
personne ne le sait, l’autre doit vivre la perte d’un frère et les non dits
avec sa mère, celle-ci essaye enfin
d’oublier celui qui ne l aime plus.
Les
thématiques choisies par l’auteur ressemblent évidemment à la comédie humaine
dans toute sa grande vérité et terrible tragédie: Amour, perte,
désamour, douleur…et il décrit avec brio les émotions de tous ces personnages.
Il a cette faculté intuitive de trouver les mots justes et son écriture est
d’une grande sobriété et d’une justesse implacable.
Mais au-delà
d’une écriture au cordeau, je demande à un livre, à un auteur de m’emporter, de
me faire vibrer et là il manque juste un
petit grain de folie, ce tout petit rien qui fait qu’au-delà du juste mot
l’auteur a su vous emporter, vous faire rire ou pleurer. J’ai trouvé que les
récits étaient parfois un peu trop analytiques, descriptifs et que l’émotion n’était
pas au rendez-vous des thèmes abordés.
Aussi pour
moi le rendez-vous est manqué car il ne suffit pas de faire le constat d’un
sentiment il faut aussi le faire vivre , le lecteur doit pouvoir pleurer ,
avoir le cœur qui bat plus vite , avoir envie de relire tel ou tel extrait
parce que tout y est dit , écrit…
Au début il me faisait envie, mais maintenant que j'ai lu ta chronique en entier, j'hésite... L'émotion est quelque chose de très très important pour moi dans un livre, et s'il n'y en a pas, je ne vais pas aimer du tout. Si je peux l'emprunter, je le lirai par curiosité, mais sinon, je laisse tomber.
RépondreSupprimerHum, je ne vais pas aller vers celui-ci je pense... Comme on a les mêmes goûts, je pense que mon avis serait similaire au tien ;)
RépondreSupprimerOh dommage le résumé et la couverture étaient plaisants. On verra bien si je tombe dessus un jour à la médiathèque.
RépondreSupprimerEnfin! Quelqu'un qui partage mon avis!!!
RépondreSupprimerha dommage que tu n'aies pas aimé, je vais passer mon tour car j'aime déjà pas le format nouvelle.
RépondreSupprimerJe passe :)
RépondreSupprimerOh dommage, je vois ce que tu veux dire, quand il manque un truc pour nous emporter, c'est dur d'accrocher et d'apprécier la lecture...
RépondreSupprimerMERCI !! Économies garanties, toi, t'es une vraie copine !
RépondreSupprimerMince mais je suis quand même tentée ! Car nouvelles + NY : love pour moi hihi
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