Carnets noirs - Stephen King

Merci aux éditions Albin Michel pour cette lecture !

 

CARNETS NOIRS

Auteur : Stephen King | Traducteurs : Océane Bies et Nadine Gassie

En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout  de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.

Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de Mr. Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.

« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » - The Washington Post

Stephen King,

L’auteur a écrit plus de 50 romans, tous best-sellers et plus de 200 nouvelles. Il est devenu un mythe vivant de la littérature américaine (National Book Foundation Medal en 2003 pour sa contribution aux lettres américaines, Grand Master du Prix Edgar Allan Poe en 2007). Lors de sa venue à Paris en novembre 2013 pour la promotion exceptionnelle de Dr Sleep, il avait réuni près de 200 journalistes venus du monde entier et plus de 3 000 fans lors d'une rencontre au Grand Rex. Carnets noirs est le second volet d'une trilogie initiée avec
Mr Mercedes, récompensé par le Edgar Award 2014 du meilleur roman.

(Sources : Albin Michel)

Grybouille,

Hou HOU à tous, j’entends déjà certains esprits chagrins qui vont me dire « J’ai pas lu « Mr. Mercedes » alors je vais rien comprendre… »

Bah, NON ! Les « Carnets noirs » ne sont pas une suite mais un nouveau roman, certes certains personnages vont réapparaitre mais ils ne portent pas cette nouvelle histoire. Et puis Mr. King, habilement,  nous fait comprendre qui est qui et qui fait quoi et d’où viennent les personnages et pourquoi ceci et pourquoi cela et … Enfin vous le savez le maître est à l’œuvre et nous pilote du bout du stylo, pas d’inquiétude à avoir !

La couverture,

En relief, une vraie réussite qui va combler les plus exigeants.

Le déroulé,

1978,

Trois cambrioleurs cagoulés pénètrent chez John Rothstein, un écrivain qui vit retiré porteur d’une série dont les aventures du héros « Jimmy Gold » a bercé les jeunes années du « cagoulé jaune ».

« Cagoule rouge et bleue » ne sont que des comparses, Morris Bellamy (cagoule jaune) lui est ivre de rage, rendu fou, une seule idée s’accaparer des écrits de l’écrivain précieusement conservés dans le coffre fort de la maison.

Rothstein « c’était rien qu’un écureuil qu’essayait de protéger ses réserves.»

Et tout devient fou… « Cette connerie c’est de conneries ».

2009,

La famille Saubers, Tina et son frère ainé Peter assistent impuissants aux disputes de leurs parents.

Que faire lorsque l’on est enfant et que tout part de travers ? A moins que le destin sonne à la porte ou tombe dans la boite aux lettres…

Le destin implacable qui va se jouer des personnages de ce très bon thriller.

Les personnages, pas tous…

Morris Bellamy, « c’est une petite merde sarcastique plein de mépris pour lui-même… », un fou de lecture !

Tina et son frère Peter sont les enfants dont les parents sont en crise, les évènements subits par leurs parents Tom et Linda mènent la famille au bord de l’éclatement avant que de mystérieux  courriers arrivent à la maison…

Bill Hodges, ancien flic devenu détective qui va rentrer dans cette histoire alors que ses fantômes le poursuivent.

Holly, l’assistante de Bill, je vous laisse la découvrir. Elle est touchante…

Mr. Ricker « Ricky le Hippie », MacFarland et les autres…

La philosophie de ce roman,

« Il faut apprendre à suivre les indices d’un livre, peu importe où ils te mènent… » puisque Stephen King l’écrit, yapuka…

Deux questions du p’tit duc à l’auteur :

« Mr. Ricker, c’est vous en professeur soixante-huitard, non ? »

Et «  p.343, qu’est-ce que c’est que ce clin d’œil à Michaël Connelly ? »

Je vous laisse avec « Un homme est la somme de ses expériences », cela vaut aussi pour les dames !

@ Bientôt amis(ies) lecteurs(rices)