Lu en : V.F.
Résumé : C’est l’histoire d’un retour, d’une sentence et d’une vague qui monte à l’horizon. 2016. Antoine Harelde débarque à Ceduna, dans les terres arides du sud de l’Australie. Vingt ans auparavant, il a passé un été dans cette
petite ville perdue et, en l’espace de trois mois qui l’ont vu quitter
l’adolescence, il a connu la joie, l’amitié, l’amour et l’horreur. Aujourd’hui il est un homme. Il n’a pas oublié, il n’a rien pardonné. Mais la justice prend d’étranges et inquiétantes couleurs à la lumière de l’apocalypse.
Merci aux éditions Anne Carrière pour cette lecture !
Chronique :
« Antoine se dit qu’elle doit avoir porté et élevé de nombreux
enfants. Il y a dans ses rondeurs et dans ses yeux, dans ses adieux – Demandez
moi n’importe quoi !- la faille de l’amour maternel »
Les romans sont généralement
catalogués par genre, afin de donner des indices au lecteur. On parle de thrillers,
polars, littérature romantique, classique etc.. Et parfois le genre n’est pas assez précis pour un livre
parce que celui-ci englobe plusieurs « genres ». Lux de Maud Mayeras fait à mon avis partie
de ces livres qu’on ne peut classer dans une seule catégorie. En effet,
c’est à la fois un thriller mais je rajouterai un thriller dramatique ou encore
un roman apocalyptique ou bien un thriller drama apocalyptique (je viens
d’inventer un nouveau genre haha !) Bref,
ce que j’essaye de vous dire c’est que certains ouvrages ne rentrent pas
simplement dans un moule et sont plus complexes.
Lux est un roman en trois parties que l’on pourrait intituler pour
la première : Ant , l’Australie et l’élément détonateur , la
seconde : Antoine l’homme , le retour et la vengeance et enfin la dernière
qui pourrait ressembler à : le chaos , la réserve (cette partie
m’ayant par moments rappelé deux
épisodes d’une série culte X Files intitulés la colonie) .
Dans Lux on chemine avec Antoine, français d’origine qui revient à
Ceduna en Australie après vingt ans d’absence dans un but bien précis. Antoine
est un homme assez solitaire et il semble imprégné d’une souffrance liée à des
évènements qui se sont déroulés quelques vingt années auparavant et qui l’ont
marqué définitivement.
Hunter, est un adolescent qui a
laissé une empreinte inaltérable dans la vie d’Antoine durant cette année 1996
ou celui-ci a vécu en Australie avec sa mère. C’est un jeune homme au rire et
sourire communicatif avec une personnalité forte et dont on sent dans la
description de l’auteur, la fascination et l’influence qu’il exerce sur les
autres.
Hunter a une sœur Lark , qui est
très attirée par Antoine et qui retrouve cet élan du cœur des années plus tard
lorsqu’ Antoine revient .
On croise aussi dans ce roman, très régulièrement, le personnage pour
qui j’ai eu le plus d’empathie, Allan Numereji, surnommé Cockie, un
Aborigène un peu fou, qui déambule hanté par une douleur incommensurable et
fait les délices des moqueries des jeunes Ant et Hunter. C’est un être
profondément lumineux dans sa douleur. C’est le personnage de ce livre pour moi
le plus abouti, le plus humainement fragile et fort à la fois.
Il y a aussi dans ce roman les
parents d’Hunter et Lark , les époux Redshaw, et puis Taylor qui croise la
route d’Antoine adulte, qui se sent inexistant dans le regard de ses parents et
qui cherche à pouvoir exister tout simplement dans le regard d’autrui.
Le récit alterne entre
aujourd’hui et l’année 1996 où ; ce qu’ Antoine, Hunter et Lark vont vivre
aura des répercussions inexorables quelques vingt années après , ceci mêlé à leurs
sentiments exacerbés ainsi qu’aux évènements cataclysmiques qui se déroulent
autour d’eux.
Les chapitres de ce livre sont très courts, les lieux sont parfaitement
décrits et on ressent l’ambiance, les couleurs de ce coin d’Australie très
facilement. De plus, Maud Mayeras dans la construction et dans le rythme
réussit à faire monter crescendo le coté dramatique et explosif de l’histoire.
Au final un très bon moment de lecture pour un roman original.
« Chaque jour que le grand Créateur a décidé
d’embraser, il caresse cette terre, avec le môme en dessous. Il sait que ça prendra du temps. Il marchera
encore, jusqu’à ce que ses jambes cèdent. Quand enfin elles ne le porteront
plus, il se laissera mourir…Ils riront ensemble d’être morts. Ils riront
jusqu’à s’étouffer sans plus rien craindre du tout. Ils riront d’amour »
Chronique de Scarlett
J'ai trèèèèès envie de découvrir cette auteure. J'avais noté "Reflex", mais pourquoi pas commencer par lui
RépondreSupprimerIl est dans ma PAL, j'ai hâte de le commencer, j'adore cette auteure, j'espère que celui ci sera aussi bon que les deux précédents!
RépondreSupprimerCe roman a l'air vraiment bien ! Je ne connaissais pas du tout, merci pour la découverte !
RépondreSupprimerPourquoi pas, tu as l'air conquise...
RépondreSupprimerJ'ai adoré son précédent, je suis super intéressée !
RépondreSupprimerPas encore acheté car pas eu le temps, mais dès que possible, je l'achète et je le lis ! ;)
RépondreSupprimerJe n'en ai lu qu'un qui m'avait déçu. Mais ce que tu dis de celui-ci pourrait me tenter.
RépondreSupprimerLa couverture est vraiment belle !
RépondreSupprimerContente que tu ai aimé :)
Je ne sais pas si je lirai ce roman, même si il m'intrigue... Vu l'expérience que j'ai eu avec Reflex, j'ai un peu peur ^^
RépondreSupprimerQue de thrillers à découvrir dis donc !!! Il va nous en falloir des nuits blanches pour tout lire ;-)
RépondreSupprimerIl faudra que je tente celui-ci, on m'en dit beaucoup de bien !
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