Traduction : Sébastien Raizer
Résumé : Earl Haack Junior a été élevé avec un revolver et des bottes de cow-boy. Son père, shérif dans une petite ville du Nebraska située sur l'autoroute de la drogue, la fameuse Interstate 80, lui a très tôt enseigné sa façon particulièrement radicale et expéditive de maintenir l'ordre des choses. Mais Junior restait persuadé qu'il existait une meilleure façon de faire.
Jeune flic travaillant pour les Stups de Denver, Colorado, il se rend rapidement compte qu'il est impossible de venir à bout du marché de la drogue qui menace cet ordre sacré. Lorsqu'il revient dans sa ville natale prendre la succession de son père, il sait déjà qu'on ne vainc pas le chaos. Tout au plus, on peut tenter de faire jeu égal – un jeu sans règles ni limites. Son père avait raison : l'ordre passe avant tout, et il exige son tribut de sang.
Jeune flic travaillant pour les Stups de Denver, Colorado, il se rend rapidement compte qu'il est impossible de venir à bout du marché de la drogue qui menace cet ordre sacré. Lorsqu'il revient dans sa ville natale prendre la succession de son père, il sait déjà qu'on ne vainc pas le chaos. Tout au plus, on peut tenter de faire jeu égal – un jeu sans règles ni limites. Son père avait raison : l'ordre passe avant tout, et il exige son tribut de sang.
Je remercie les éditions Gallimard pour cette lecture !
Chronique : La Série Noire me fait découvrir la plume de Frank Wheeler Jr : fan absolue du genre du roman noir je ne pouvais que me régaler entre ces pages !
L'ordre serait-il le pilier nécessaire au bon fonctionnement d'une communauté ? C'est ce que pense notre héros Earl suite à un enseignement paternel des plus convaincants. Il faut faire régner l'ordre pour que tout puisse se dérouler normalement. Pourtant lorsque le lecteur rentre dans l'histoire, lorsqu'il lit entre les lignes il ne peut constater qu'une chose : la violence, la vengeance, la haine et le sang.
C'est ainsi que le chaos est réduit au silence par les armes et les coups, l'ordre naît de cette poigne de fer du shérif. L'auteur instaure avec brio cette ambiance inhérente au rural noir, à ces petites villes au bout de la campagne qui ne fournissent pas assez de vigueur, d'espoir pour s'épanouir et s'agrandir. Des villes où les habitants n'aiment ni la nouveauté ni les étrangers. Une ville comme il y en a des milliers mais qui restent invisibles face aux grandes villes américaines et pourtant, elles forgent l'âme des États-Unis.
Pour moi le point fort de ce livre repose véritablement sur cette atmosphère, sur ce petit coin paumé où repose tant d'âmes tourmentées. Après il y a les protagonistes mais à part Earl qui a conscience de qui il est, de ce qu'il doit faire, les autres personnages sont soit trop antipathiques soit pas assez approfondis pour que l'on s'y arrête véritablement à mon sens. L'ordre des choses est un livre qui repose sur tout un héritage de la littérature américaine, un livre témoin de tout un pan de la société qui est passé sous silence.
En définitive, une excellente lecture si vous êtes un adepte absolu du country noir américain !
J'aime beaucoup les romans noirs, même si j'en lis asez peu finalement. Du coup, ta chronique me tente bien !
RépondreSupprimerCe roman a l'air vraiment intéressant. Il y a beaucoup de parts de l'Amérique que je ne connais pas...
RépondreSupprimerPas vraiment adepte du country noir américain... Du coup, je passe pour cette fois
RépondreSupprimerCountry noir américain, ça me tente bien !
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