Traduction : Luba Jurgenson
Résumé : Un roman russe fulgurant, une plongée dans l'immensité sibérienne, qui conte l'éternel affrontement entre désir de liberté et asservissement au pouvoir. Porté par une seule devise, Volia volnaïa, « Libre liberté », une très forte quête identitaire, avec, en toile de fond, le tableau contrasté de la Russie d'aujourd'hui, tiraillée entre tradition et modernité.– Avec cinq mecs qui voudraient bien se mouiller, on les aurait désarmés ! Tous les flics de la région ! Une demi-journée aurait suffi ! Ils sont complètement ramollos, ils explosent de mauvaise graisse ! Il faudrait les enfermer dans leur cage à singes. Si tout le monde, si le peuple tout entier se met à parler, la vérité éclatera au grand jour ! Il faut juste que les gens le veuillent, qu'ils comprennent que c'est à eux de faire la loi ici, pas aux chefs ! (L'Étudiant se tut d'un air éloquent, les yeux écarquillés, le doigt pointé en l'air.) Kobiak, c'est un brave gars ! On a le droit de défendre notre honneur ! Avec les moyens qu'on a. Nous n'en avons pas d'autres, on nous les a volés. On nous a laminés mais on fait semblant que tout va bien.
Je remercie les éditions Belfond pour cette lecture !
Chronique : Si comme moi vous adorez le genre du nature writing, sachez que la littérature russe avec les éditions Belfond viennent de nous offrir une belle pépite du genre !
Volia volnaïa est une hymne à la nature, aux paysages magnifiques russes mais aussi un constat féroce, un portrait controversé de la Russie de nos jours. Lorsque un coin reculé qui semble hors du temps, libre et authentique se confronte à la modernité, à l'autorité de la civilisation; cela donne un très bon roman dans la lignée des grands classiques.
J'ai énormément aimé la plume de Victor Remizov, traduit par Luba Jurgenson: c'est à la fois poétique, sensible, fort : c'est un premier roman extrêmement réussi ! Les thématiques abordées sont extrêmement passionnantes, pertinentes et audacieuses. Au travers de protagonistes émouvants, charismatiques et uniques; l'auteur ose poser des questions essentielles sur la volonté de vivre en toute autonomie et sur les choix de combat dans notre vie.
Kobiak, le seul qui ne souhaite pas se soumettre à la taxe imposée par les autorités, est un être extrêmement profond, entier et dont le combat est important. Dans une chasse à l'homme terrifiante où la force des armes affronte la force de la volonté, Remizov livre un roman intelligent sur le choix d'une liberté détachée de la société.
En définitive, un très beau roman, un premier livre que je recommande fortement !
Bon, tentée je suis, et je vais jamais y arriver à tout lire ! :lol:
RépondreSupprimerÇa suffit de toutes ces pépites.
RépondreSupprimerFais nous des critiques nulles sur des livres nulles, que l'on n'en ressorte pas frustré par tant de lectures à prévoir qu'une retraite anticipée ne suffirait pas à combler...
Haha ;) Regarde la chronique précédente :D
SupprimerJe viens justement de le recevoir en SP, j'ai hâte de le lire !
RépondreSupprimerCelui-là aussi m'attend, il devrait mieux passer que les Wang ;)
RépondreSupprimerJe note parce que j'aime la littérature russe :-)
RépondreSupprimerRoman russe? C'est pour moi!
RépondreSupprimerJ'ai bien envie de le découvrir !
RépondreSupprimerUn autre nature writing tentateur, ah la laaaaaaaaa! :D)))
RépondreSupprimerHa, celui-là aussi il me fait extrêmement envie !!! Comment je vais trouver le temps de tout lire moi ? :D
RépondreSupprimer