mercredi 19 avril 2017

Transférés - Kate Blair

Lu en : V.F.
Traduction : Alexandra Maillard
Résumé :Dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d’une société qui touche à la perfection. C’est dans ce monde qu’est née Talia Hale. À 16 ans, elle est la fille chérie d’un politique qui se voit déjà Premier ministre d’Angleterre. Atteinte d’un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit subir son premier transfert. Mais à l’hôpital, Talia sauve une petite fille d’une agression. Une petite fille qui vit seule avec son grand frère, Galien, dans les ghettos. Grâce à Galien, Talia découvre l’envers du décor et l’horreur d’un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé. Pour changer une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais, Talia devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et combattre tout ce en quoi elle a toujours cru… y compris son propre père.



Je remercie les éditions Michel Lafon pour cette lecture !


Chronique : Avec Transférés, je découvre l'univers de Kate Blair : verdict ?

J'ai été une des premières grandes fans de la trilogie Hunger Games, la découverte du genre de la dystopie a été une vraie révélation pour moi. Je me suis ensuite empressée de lire les classiques du genre (1984, Le Meilleur des mondes...) et les nouveautés (Divergente, L'Elite...), dès lors au fur et à mesure je suis devenue de plus en plus exigeante. Transférés est un roman efficace, court et parfois même percutant mais il ne renouvelle pas le genre.

L'idée d'origine est très intéressante et permet de nous questionner sur la limite pénale. Ainsi les criminels se voient transférer les maladies permettant par la même l'éradication de ce fléau tout en les punissant de leurs crimes. Chaque dystopie comporte sa morale, sa réflexion, ici Kate Blair décide de mettre en avant les controverses inhérentes à la loi, à la santé, aux castes sociales.

Pour ma part j'ai bien aimé le récit mais j'ai trouvé qu'il était assez léger. Moins de 300 pages c'est assez peu au final pour réussir à mettre en place l'intrigue, les protagonistes, l'univers. De surcroît si vous cherchez de l'innovation, Transférés reste dans les stéréotypes préétablis et n'apporte pas sa pierre à l'édifice.

En définitive, une dystopie efficace sans être inoubliable.


10 commentaires:

  1. Le résumé me tentait bien mais ton avis moins ... A voir lol

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  2. Pas pour moi, et encore moins envie avec ta cote ;-))

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  3. Moi aussi j'ai très vite adorée les dystopies mais au fil du temps, j'ai l'impression que ce genre se limite beaucoup ! Toutes les nouvelles sagas se ressemblent et du coup on finit par se lasser, c'est dommage... Merci quand même pour cette chronique qui m'aura permit de me dire que je ne lirai pas ce livre :) Bonne prochaine lecture !

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  4. Dommage, pour le coup il ne me fait pas envie

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  5. Oh je m'attendais pas à cet avis là pour ce livre là... Il me tente beaucoup, je l'ai gagné à la masse critique imaginaire ^^ J'ai hâte de me faire mon propre avis, en espérant être plus séduite que toi lol

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  6. Il avait l'air vraiment bien, puis ensuite j'ai su que c'était une dystopie ahah J'ai eu mon moment fanatique de ce genre et puis maintenant très peu pour moi alors si ce n'est pas inoubliable je vais passer mon tour :/

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  7. Le résumé me tentait bien mais j'avais peur que ça soit une dystopie qui ne décolle pas vraiment donc je pense que j'ai bien fait de m'abstenir!

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  8. Ce roman me faisait très envies lorsque j'ai lu le résumé, mais quand j'ai vu sa taille ça m'a un peu freiné ... J'ai du mal à concevoir qu'un univers dystopique soit assez développé en si peu de pages ... Du coup cette lecture ne sera pas pour tout de suite ;)

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    1. Bonjour, oui en effet moi aussi j'avais peur car j'ai vue la taille et sa ma un peu décourager quand je m'y suis lancer c'est aller très vite les chapitre font seulement 5/6 pages franchement tenter et vous aller voir

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  9. Le synopsis envoie du lourd... et puis retour à la réalité. Je passe mon tour ! Vu le nombre de dystopies déjà existantes, il aurait fallu un peu plus d'innovation !

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