vendredi 26 mai 2017

Un moindre mal - Joe Flanagan

Lu en  : V.F.
Traduction : Janique Jouin-de Laurens
Résumé : Cape Cod, 1957. Dans cette petite communauté tranquille, une série de meurtres d’enfants paralyse la population, une famille disparaît dans d’étranges circonstances, un homme se fait violemment tabasser et refuse de dénoncer ses agresseurs. Le lieutenant Warren, de la police locale, découvre la difficulté de mener à bien son enquête dans un service corrompu. Sa position devient intenable quand arrive dans la région Stasiak, officier légendaire de la Police d’État aux méthodes douteuses. Dépossédé de ses dossiers, Warren comprend vite qu'élucider ces affaires n’est pas le but premier de ce flic brutal et manipulateur. Pourtant il ne peut pas lui laisser le champ libre, au risque d’y perdre sa place, sa réputation et peut-être beaucoup plus.

Je remercie les éditions Gallmeister pour cette lecture !






Chronique : Voici sûrement une des plus belles pépites 2017 du roman noir, encore une découverte incontournable des éditions Gallmeister !

Joe Flanagan signe ici un roman sombre, envoutant, composé d'une atmosphère addictive et de personnages très intéressants. Le lecteur est ainsi confronté à une suite d'événements perturbants, des situations qui vont amener la remise en cause de la tranquillité des habitants mais aussi engendrer la confrontation entre le lieutenant Warren et l'officier Stasiak. J'ai adoré voir ce duel au sommet et ce d'autant plus que ce sont des antihéros parfaits, ils sont complexes et charismatiques.

Au-delà des deux personnages principaux, j'ai énormément aimé le portrait des protagonistes secondaires. Plus je lis de romans noirs, plus je m'aperçois que ce sont souvent les êtres les plus intrigants, on souhaite d'ailleurs  pouvoir lire tout un roman sur eux. 

Si les personnages sont le gros point fort du récit, Joe Flanagan démontre un talent incroyable pour mettre en place une intrigue passionnante et une ambiance bien particulière. Il est dans la lignée des grands romanciers du genre, il a su me rappeler dans une certaine mesure James Lee Burke via cette faculté à s'imprégner des lieux, en ne cherchant pas une violence inutile mais en faisant monter la tension du lecteur. Je suis restée complètement fascinée tout le long et je dois bien entendu saluer le style de l'auteur extrêmement bien traduit par Janique Jouin-de Laurens.

En définitive, si vous avez regardé La Valise idéale de l'été de La Grande Librairie, jeudi 25 mai, vous avez pu voir que le magnifique Dans la forêt publié chez Gallmeister était conseillé. En plus de ce petit bijou, je vous conseille d'y rajouter Un moindre mal : un excellent polar est toujours la bienvenue sur la plage ! 


5 commentaires:

  1. Ça marche aussi pour la piscine ? Il est dans ma PAL, mais mois anglais oblige, cette lecture américaine sera pour juillet, si tout va bien ! ;-)

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  2. Ce n'est pas trop mon style :/ Mais je suis ravie que tu aies adoré ! :D

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  3. Avec une chronique pareil, je veux forcément découvrir :)

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  4. On est rarement déçu avec cette maison d'édition. Tu confirmes.

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