L'âme des horloges - David Mitchell

Merci aux éditions de l'Olivier pour cette lecture !

 L'Âme des horloges

David Mitchell

Traduit de l'anglais par Manuel Berri

Holly Sikes, une adolescente de 15 ans, décide de fuguer à la suite d’une dispute avec sa mère. Mais Holly n’est pas une fugueuse comme les autres : hypersensible, elle entend des voix depuis son enfance, provenant de personnages mystérieux qu’elle appelle « les gens de la radio ». Sa fugue prend soudainement un tour paranormal quand des visions cauchemardesques viennent remplacer la réalité : Holly se retrouve au milieu du conflit qui oppose deux factions d’immortels, les Anachorètes et les Horlogers… Disparitions et mystères se multiplient autour d’elle.

Comme Cloud Atlas, L’Ame des horloges met la curiosité du lecteur à rude épreuve. C’est qu’entre 1984 et 2043, où les désastres écologiques font rage, il aura retracé la vie d’Holly Sikes, et dissipé le mystère : Holly appartient-elle à une de ces familles d’immortels ? Et quel sens donner aux motifs de labyrinthe qui parsèment le récit ? Deux questions que pose ce roman addictif – parmi tant d’autres.

David Mitchell est né en 1969 à Southport, dans le Lancashire. Il a vécu plusieurs années au Japon et enseigné l'anglais à Hiroshima. Écrits fantômes, son premier roman paru en 1999, lui a valu le Mail on Sunday/John Llewelyn Rhys Prize, ainsi qu'une nomination comme finaliste au Guardian First Book Award. Son troisième roman, Cartographie des nuages, a été préselectionné pour la shortlist du Booker Prize, et adapté au cinéma en 2012 sous le titre Cloud Atlas par Andy Wachowski, Lana Wachowski et Tom Tiker.

Grybouille,

Le p’tit Duc pense vraiment que personne, non personne, n’est préparé à découvrir ce type de roman.

En tant que lecteur et cinéphile après la « Cartographie des nuages » et son adaptation au cinéma, j’étais prêt, pas fatigué, sûr de moi : « Vas-y Léa envoie ! »

Et paf, je me suis fait avoir, pris à contre-pied, j’ai du batailler mais cela vaut vraiment le coup…

Mais ou va-t-il chercher tout cela ?

Déjà l’amplitude dans le temps, puis le lecteur passe par des chapitres où les personnages ont une vie calquée sur le commun des mortels, puis des expériences plus ou moins heureuses les attendent et sans prévenir nous basculons dans le surnaturel.

« Comme Cloud Atlas, L’Âme des horloges met la curiosité du lecteur à rude épreuve… », nous dit la 4^ème de couverture. Après l’avoir lu, le p’tit Duc ne peut qu’être que d’accord…

L’histoire,

Quelle histoire ? Des histoires, ça oui, j’en ai lu à travers le roman de David MITCHELL, des tranches de vie qui se percutent, s’entremêlent, une intrigue avec des rebondissements…

Le lien ? Holly Sykes, à suivre, Tic Tac Tic Tac…

Les personnages,

Holly Sykes, au début 15 ans de l’aventure, adolescente révoltée contre l’ordre maternel, une fugue, une déception amoureuse…

Jacko le petit frère, Sharon la petite sœur, Brendan le grand frère, Dave le père, Kath la mère et Kent le chien. La famille tienne un pub à Londres.

Stella Yearwood, la meilleure amie de Holly ?

Vincent Costello, Ed Brubeck, Melle Constentin, l’oncle Norm, l’oncle Trev, Heïdi et Ian, Gabriel Harty, Guyn, Hugo Lamb, Immaculée Constantin, le brigadier Philby, Vanessa, Peter Webber, Monsieur Pfenninger, Elijah, Sheila Young, Jonny, Fitz, Richard, Lance, les horlogés……

Je vous laisse découvrir les autres. Vous êtes étonnés ? Bah, oui, l’auteur est anglais alors entre les personnages principaux et ceux qui n’apparaissent que pour un chapitre il va falloir faire le tri…

Le style,

David Mitchell dans ce type d’univers est inimitable, point !

L’auteur va chercher ses lecteurs dans leurs derniers retranchements, à quand la mise en image de ce roman ?

« Les gens sont des icebergs, on en voit qu’une toute petite partie, le reste est cachée », Ed.

« Hallucinations ou pas, il va falloir que je me bouge le cul », Holly.

« Seul le présent compte », Immaculée.

En fac, « L’important ce n’est pas ce qu’on connait, mais qui on connait ».

« Une authentique métamorphose, le saut de la foi… »

Et « L’impossible est négociable, le possible est malléable ».

Mais où est passé Jacko ? Enfin est-ce encore Jacko ? Le labyrinthe… « Mémorise bien le trajet par cœur, Holly. Fais plaisir à ton petit frère flippant. Je t’en pris. »

A bientôt,