lundi 22 janvier 2018

BettieBook - Frédéric Ciriez

Lu en : V.F.
Résumé : Quel obscur désir anime Stéphane Sorge, un critique littéraire respecté, alors qu'il enquête sur une jeune booktubeuse, consacrant ses coups de cœur vidéo à des dystopies grand public?
Au gré d'une intrigue hypnotique, le bref thriller de Frédéric Ciriez se fait tour à tour drôle, érotique et assassin. Il incarne avec une cruauté loufoque les enjeux actuels de l'industrie culturelle, ses splendeurs déchues, ses leurres en vogue et ses lueurs insoupçonnées.










Chronique : Un roman sur l'univers BookTube ? Voilà un roman qui parait novateur, et contemporain. J'avais hâte de le lire ! Verdict ?

Pourquoi est-ce que je n'ai pas aimé ce livre ? Tout d'abord parlons du fond : les deux personnages principaux représentent les clichés négatifs que l'on peut avoir du monde de la critique littéraire. L'un est critique littéraire professionnel, l'autre est une booktubeuse célèbre. L'auteur fait ainsi le choix de décrire de façon relativement négative ces deux êtres, de les rendre antipathiques.

Je n'ai pas aimé parce que j'aurais aimé des personnages variés, j'aurais aimé que le ton soit moins acerbe ou sarcastique. J'avais l'impression de lire un réquisitoire de cet univers. De plus si la première partie est intelligible, l'auteur décide de mettre en place un rebondissement au milieu du livre qui fait tout basculer et amène un retournement de situation inattendu mais surtout qui manque fortement de crédibilité.

Après parlons de la forme : la première partie est une succession de petits paragraphes qui se suivent, je n'ai pas ici trouvé une plume addictive ou fluide, le style change selon les parties mais je n'ai définitivement pas réussi à accrocher à cette écriture.

Pour moi ce roman aurait pu être intéressant si l'auteur avait introduit des personnages moins manichéens et si l'intrigue n'était pas partie dans une direction aussi invraisemblable. D'ailleurs, cela aurait pu être une satire sympathique si le ton avait été moins acerbe.

En définitive, j'aurais aimé ne pas ressentir cette sensation omniprésente d'un réquisitoire contre le monde de la critique littéraire et j'aurais aimé une certaine logique narrative.
Je suis donc passée complètement à côté de ce livre...


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