de
Shannon Burke
traduit
par Anne-Marie Carrière
En
1820, aux Amériques, le commerce des fourrures est un moyen périlleux de faire
fortune. À peine le jeune William Wyeth s’est-il engagé auprès de la compagnie
de trappeurs la plus téméraire de l’État qu’il manque de se faire tuer. Il
découvre alors la force des liens entre les hommes, dont la survie ne dépend
que de leur solidarité. Chasse au bison, nuits passées à dormir sur des peaux
de bête, confrontations aux forces de la nature ou aux tribus indiennes, la vie
de trappeur est rude, mais William a soif d’aventures. Il a quitté sa famille
pour le grand Ouest, sauvage et indompté. Il devra réunir plus de courage et
d’habileté qu’il ait jamais cru avoir pour en sortir vivant.
Shannon Burke,
L’auteur
est né dans l'Illinois. Il a été ambulancier à New York. Il est scénariste (Syriana)
et écrivain. Après Manhattan Grand-Angle (Gallimard, 2007), 911
est son second roman. Les droits d'adaptation cinématographique ont été achetés
par la Paramount. Todd Kessler (Les Soprano, Damages) en écrit actuellement le scénario pour le metteur
en scène Darren Aronofsky (Requiem for a dream, Black Swan).
Grybouille,
Dans les premières lectures de votre p’tit Duc, il
y avait « Blek le Rock », pour
ceux qui ont connu cette bande dessinée, une époque où… passons…
Alors, lorsque Léa m’a proposé de prendre en charge
cette aventure dans les Rocheuses, cela a été un grand OUUIIII…
Il y a des livres qui nous emmènent loin, dans des
contrées qui ont existé à des époques où la vie était un combat de tous les
instants. Les erreurs se payaient cash… Ce roman en fait partie.
L’histoire,
Première partie du 19ème siècle, le
nouveau monde, les frontières sont encore une vue de l’esprit, les nations
conquérantes luttent pour des territoires encore à explorer, les nations
indiennes se livrent pour certaines au plus offrant, les luttes se font sans
pitié, alors que faire lorsque l’on a 22 ans et la tête remplit de rêves…
En 1826, pour William Weyth c’est devenir trappeur,
rejoindre une brigade, l’aventure… « J’étais
à l’aube d’une nouvelle vie, et le cœur du monde battait dans ma poitrine. »
L’amour ? Il verra plus tard…
La ville de départ ? Saint Louis, qui
deviendra la grande ville du Missouri au bord du fleuve Mississippi que nous
connaissons maintenant. En l’honneur de cette période de conquête de l’Ouest et
des explorateurs qui vont ouvrir de nouveaux territoires, la « Gateway
Arch ».
Mais à l’époque où se déroule le roman… « En vérité, rares étaient ceux qui savaient
ce qui les attendait une fois franchies les limites de Saint Louis. »
A l’époque 5000 habitants… L’ouest ? Fantasmes les plus fous…
En ouverture, un périple en bateau où les hommes
sont le plus souvent au halage du quillard. Les grandes plaines « … la sensation de me dissoudre dans le
silence implacable de cette plaine immense et monochrome… »
Puis le fort Ashley, les indiens et le troque, le
premier hiver, la chasse aux bisons avec les fiers et sauvages indiens, la pose des pièges,
chasser et cueillir pour survivre, les
combats pour préserver les peaux, les guerres entre les tribus, les premières
blessures, les compagnons que l’on perd, les amis, la vie en brigade…
C’est un
roman d’aventure, un vrai, génial…
Le style,
Shannon BURKE est dans le détail. Un très beau
carnet de voyage qui nous fait partir avec ses personnages vers des espaces à
découvrir.
Ses personnages sont attachants pour le meilleur
comme pour le pire.
Cette période peu connue, pas si éloignée de nous,
où déjà les problèmes écologiques étaient prégnants, est bien mise en scène.
L’amour, avec délicatesse, est présent, bien sur,
sinon l’aventure ne serait pas complète…
J’ai aimé lire ce roman et je ne serai pas le seul,
c’est une certitude… Mais où ai-je mis ma coiffe de Davy Crockett ?
A bientôt,
Bon, et bien il me fait toujours envie et ta chronique n'arrange rien :-) Vivement la fin de mon interdiction d'achats :D
RépondreSupprimerTu as encore ta coiffe de Davy Crockett ?
RépondreSupprimerTa coiffe de Davy Crockett est à la lessive, elle sentait le fauve après ton épopée dans les Rocheuses.
RépondreSupprimerDe plus, je vais te la chiper pour quand moi aussi j'irai passer une dernière saison dans ces Rocheuses !