lundi 16 juillet 2018

La Maison du soleil levant - James Lee Burke



La Maison du soleil levant
James Lee Burke
Christophe Mercier (Traducteur)

Mexique, 1916. Après une violente rencontre qui laisse quatre soldats mexicains morts, le Texas Ranger Hackberry Holland quitte le pays en possession d'un artefact volé, présumé être la coupe mythique du Christ ! Il provoque la colère d'un trafiquant d'armes autrichien sanguinaire qui se servira d’Ismaël, le fils de Hack, pour récupérer le Saint Graal. Un voyage à travers le Mexique révolutionnaire et les saloons de San Antonio durant la conquête de l’Ouest, aux côtés du grand-père homonyme du héros de Dieux de la pluie.

Source : Éditions Payot/Rivages





James Lee Burke, né en 1936 à Houston au Texas, est un écrivain, lauréat de nombreux prix littéraires, il est particulièrement connu pour sa série mettant en scène le shérif Dave Robicheaux. Burke naît au Texas et passe son enfance sur la côte entre le Texas et la Louisiane. Il est issu d'une famille pauvre : son père, comme celui de son personnage Dave Robicheaux, es ouvrier dans une raffinerie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fréquente l'école catholique, où il découvre sa vocation. Il poursuit ses études, baccalauréat en arts, puis une maitrise en arts dans les domaines de la littérature et du journalisme.
À l'université, Burke rencontre Pearl, native de Pékin qui a fui le communisme. Le mariage a lieu en 1960.
Après l'université, Burke a pratiqué plusieurs métiers : ouvrier du pétrole, routier, journaliste, assistant social, garde forestier, topographe, enseignant d'anglais. Dans les années 1980, il enseigne l'écriture créative à l'Université d'État de Wichita (Kansas).
Actuellement Burke et sa femme Pearl partagent leur temps entre l'État du Montana et la Louisiane. Leur fille, Alafair Burke, est également auteur de romans policiers.
Source : Wikipédia

En savoir plus sur l’auteur ?
Un petit clic et hop…




Grybouille,

Mister James Lee Burke  a vu un de ses livres porté à l’écran, « Dans la brume électrique »  que j’ai adoré. Le rythme, l’ambiance, ce monde de nos cousins du sud m’ont emballé.
Alors lorsque Léa m’a proposé de lire son dernier roman, imaginez ma joie…

Un roman sur un monde qui s’éteint où les « différends » entre les personnes se réglaient « simplement », où la survie donnait tous les droits, où… Hackberry Holland dit « Big Bud », Texas Ranger de son état vit.
Une partie de l’histoire de cette nation que l’on dit unie. C’est YEESSS !




L’histoire,

1891, le Mexique, « C’était un pays où le meurtre était porté aux nues… », et si on y rajoute Hackberry qui passe par-là, j’oserais dire que la coupe est pleine et il va falloir la boire jusqu’à la lie. Si, si (sic) !

C’est le moment de la prise de contact avec Hackberry, et c’est à ce moment précis où le lecteur est emporté dans une histoire qui va courir sur quinze ans.
Quinze ans émaillés de rebondissements, de « pétages » de plomb, de trahison, de règlement de compte, de mensonge et… d’Amour, plus ou moins bien compris et exprimé, soit, mais de l’Amour tout de même.
Certains diront même le vrai Amour, celui qui déplace des montagnes.

Un Amour qui donnera la vie, celle d’Ismaël. Le fruit d’un couple illégitime, celui de Ruby et d’Hackberry. Il faut dire que le Ranger a semé les ex aux quatre coins des États du Sud…

Et puis, puisque c’est une aventure humaine il y aura quelques « petits » accros :

Première erreur, s’accaparer les affaires des autres, même de l’autre côté d’une frontière ce n’est pas une bonne idée…

Devenu « Big Bud », chef de famille, il va commettre sa seconde erreur : « Comment avait-il fait pour trahir et lâcher le meilleur petit garçon… »

Sa troisième erreur, Hackberry  va…  Et tout s’enchaine pour vous porter jusqu’à l’aboutissement, le feu d’artifice final.

Mais avant, vous allez prendre un énorme plaisir en lisant ce roman qui va vous parler de :
La vie dans ces jeunes États du sud, de la guerre en Europe, de la soif de pouvoir, des croyances, de surnaturel, de rédemption…
En fin de compte, vous allez lire un des meilleurs romans que le p’tit Duc ait lu.
C’est joliment écrit  et même lorsque c’est noir, nous apercevons de la lumière tout au fond !
Mister James Lee Burke est un maitre et il a tout prévu.

Les personnages,

Ø  Hackberry Holland, « Le temps où je suis né tire à sa fin… Thomas Edison va transformer tout le pays…Les gens comme moi vont se retrouver balayés dans un coin… »
Ø  Ruby Dansen, 19 ans, « Vous me rendez un peu nerveuse » dit-elle à Hackberry.
Ø  Cod Bishop, le voisin, persécuté ?
Ø  André, chauffeur et homme de confiance de Miss Beatrice, solide.
Ø  Ismael, le fiston, un mec bien.
Ø  Miss Beatrice DeMolay, une femme d’affaire de ce début de siècle.
 Mais De Molay ? Cela ne vous dit rien ?
Ø  Arnold Beckman, « Je suis à Austin. Vous avez deux jours. »
Ø  Maggie Bassett, l’ex ou l’actuelle, on ne sait plus, femme d’Hackberry, la manipulatrice…
Ø  Darl, le flic détaché auprès de Big Bud, « Oui, monsieur. On est d’accord ! »
Ø  Les trois « J », les hommes de main d’Arnold Beckman
Ø  Willard Posay, le sheriff « Ne vous faites pas d’idée… Je pense qu’on devrait vous boucler dans un asile de fou. »

L’invité surprise ? La grippe espagnole.
Un lieu symbolique ? La grotte.


Des passages pour la route ?  Celle des vacances :

« C’est encore moi. Tout ce que je touche fini de la même façon. Je n’ai nulle part où aller. Je n’ai personne pour me protéger. Aidez mon garçon, je vous en prie, où qu’il soit. Et si Vous le pouvez, aidez-moi à garder l’esprit clair et les yeux bien ouverts. C’est une drôle de prière, mais pour l’instant c’est la seule dont je suis capable. Amen. », Big Bud

« Ne te laisse pas manipuler par le destin. La passivité et la médiocrité garantissent l’échec, traduisent la même faiblesse. Quand on est menacé, il faut réagir par l’excès. Transformer leurs boyaux en un nœud de serpents gluants. », L’évangile selon Maggie Bassett

«  Mon fils a combattu dans une guerre qui a contribué à enrichir les têtes couronnées d’Europe et d’Angleterre. », Ruby Dansen

« Vous êtes quelqu’un de contrariant. », Sheriff Willard

« Qui a dit que pour aller en enfer, il fallait mourir ? »

Et voilà, je ne vous dis pas bonne lecture, c’est une évidence…
Vous êtes entre les mains de James Lee Burke, « It’s amazing » comme on dit là-bas.

Bonnes vacances à Tous et Toutes,
N’oubliez pas la crème solaire.




1 commentaire:

  1. ça fait longtemps que je veux découvrir cet auteur, tu enfonces le clou!

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