mercredi 26 septembre 2018

Le Sans-Dieu - Virginie Caillé-Bastide




















Le Sans Dieu
de Virginie Caille-Bastide
Éditions POCKET

En cette année 1709, c’est un hiver cruel qui s’installe, escorté par une famine plus cruelle encore, qui supplicie la Bretagne… Et emporte avec lui le dernier fils d’Arzhur de Kerloguen, brisant la foi dudit Seigneur et la santé mentale de sa femme.
Six ans plus tard, le Sans Dieu écume... En cette année 1709, c’est un hiver cruel qui s’installe, escorté par une famine plus cruelle encore, qui supplicie la Bretagne… Et emporte avec lui le dernier fils d’Arzhur de Kerloguen, brisant la foi dudit Seigneur et la santé mentale de sa femme.
Six ans plus tard, le Sans Dieu écume les mers des Caraïbes, semant la mort et la terreur. À son bord : la plus farouche assemblée de canailles, d’assassins, de réprouvés, menés par celui que ses hommes appellent l’Ombre. La prise d’un galion espagnol et le rapt d’un père jésuite, miraculeusement épargné, vont bientôt faire tanguer le bateau. Car entre l’homme de Dieu et l’incarnation du diable, une joute verbale des plus féroces s’engage…

Virginie Caillé-Bastide est née en 1962 à Lorient. Après avoir travaillé en tant que directrice de création, elle a monté sa propre agence de communication. Le Sans Dieu (Héloïse d’Ormesson, 2017), son premier roman, puise dans ses origines bretonnes et sa passion pour l’histoire.
Source : Éditions POCKET

Grybouille,

Diantre, cela faisait très très longtemps que le p’tit Duc n’avait pas été emmené  dans  de  telles aventures..  . Les pirates, les corsaires, les Caraïbes, tout un monde qui a fait rêver nos jeunes années.

Hardis compagnons lecteurs, souquez ferme et ne craignez pas les embruns, la Liberté est au bout du chemin.
Virginie Caillé-Bastide l’a compris et nous emmène dans les tréfonds de la première démocratie du 18ème siècle, celle des frères de la côte, celle de la piraterie.
Et, oui, les capitaines étaient élus par leurs paires..  . Un peu comme chez nous..  .

L’histoire,

Nous y voilà, le cadre ? En l’an de grâce 1709, la Bretagne vit un des hivers les plus durs qu’elle n’ait jamais connu.
« Une froidure sans précédent… »

A Plouharnel, le seigneur des lieux, Arzhur de Kerlogen, perd son dernier enfant. Six enfants ont déjà rendu l’âme, c’en est trop pour sa femme qui en perd l’esprit.
Lui, Arzhur c’est la rage qui le fait exploser : « Dieu, ne croit surtout pas T’en tirer à si bon compte… », il ravage l’église de son épée et s’enfuit..  .

Six ans plus tard, dans la mer des Caraïbes, l’Ombre plane sur le « Sans Dieu », un brick commandé par un pirate. . .

Le style de l’auteur,

L’écriture employée par  l’auteur et le rythme donné lors des dialogues, nous font rentrer très rapidement dans l’histoire. C’est une belle surprise qui m’a ravi au plus haut point tout au long de ma lecture.
Par certains moments, il y a du Cyrano de Bergerac dans ces lignes.
Un petit aperçu : « Oh là compère, en voilà des manières ! Nous enlever notre précieux partenaire juste à l’instant où il allait fortune refaire ? »


Des personnages, certains portent des surnoms comme il est en vigueur chez les pirates qui ont laissé leur famille au pays.

Barbe, la nourrice de la famille de deux générations des Kerlogen ;
Maël, le boiteux comme tout bon forgeron ;
Entre le père jésuite Anselme et l’Ombre, un jeu sur 64 cases..  . Un jeu d’échec ;
« Pourquoi toujours convoiter le bien d’autrui, voler, violer, tuer et s’affronter sans relâche ? »
L’Albinos, un confrère retors pour un territoire entre terre et mer ;
Morvan, un second dévoué depuis les terres Bretonnes où il était vacher ;
Isabella, la dulcinée de Tristan, le coquelet du Sans Dieu « … jamais je ne laisserai Isabella retomber entre les mains de ces misérables. » ;
Arzhur, « Tirons notre courage de notre désespoir même. » ;
Kunta, la liberté avant tout ;
Face-noire, Palsambleu, Gant-de-Fer, Fantôme de nez, Bois sans soif, Courtes pattes, tous ces hommes du présent.

Dame Virginie vous nous fîtes grand plaisir en nous narrant cette grande et belle histoire. Un vent frais souffle entre les pages de ce roman. Merci.

Je vous laisse avec ceci :
« Homo homini lupus est », l'homme est un loup pour l'homme, et « Examinons ce point et disons que Dieu est ou n’est pas. Si vous gagnez, vous gagnez tout et si vous perdez, vous ne perdez rien. »

Courage, Compétence et Loyauté à vous Tous, mes Sœurs et Frères en littérature.
@ très bientôt,



2 commentaires:

  1. Du Cyrano de Bergerac dans ces lignes ? Rien que ça.

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  2. Hissého ♫ Je possède ce roman, alors, je pense que je vais prendre une bouteille de rhum et embarqué pour aller pirater des navires !!

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