Le Sans Dieu
de Virginie Caille-Bastide
Éditions POCKET
En cette
année 1709, c’est un hiver cruel qui s’installe, escorté par une famine plus
cruelle encore, qui supplicie la Bretagne… Et emporte avec lui le dernier fils
d’Arzhur de Kerloguen, brisant la foi dudit Seigneur et la santé mentale de sa
femme.
Six ans plus tard, le Sans Dieu écume... En cette année 1709, c’est un hiver cruel qui s’installe, escorté par une famine plus cruelle encore, qui supplicie la Bretagne… Et emporte avec lui le dernier fils d’Arzhur de Kerloguen, brisant la foi dudit Seigneur et la santé mentale de sa femme.
Six ans plus tard, le Sans Dieu écume les mers des Caraïbes, semant la mort et la terreur. À son bord : la plus farouche assemblée de canailles, d’assassins, de réprouvés, menés par celui que ses hommes appellent l’Ombre. La prise d’un galion espagnol et le rapt d’un père jésuite, miraculeusement épargné, vont bientôt faire tanguer le bateau. Car entre l’homme de Dieu et l’incarnation du diable, une joute verbale des plus féroces s’engage…
Six ans plus tard, le Sans Dieu écume... En cette année 1709, c’est un hiver cruel qui s’installe, escorté par une famine plus cruelle encore, qui supplicie la Bretagne… Et emporte avec lui le dernier fils d’Arzhur de Kerloguen, brisant la foi dudit Seigneur et la santé mentale de sa femme.
Six ans plus tard, le Sans Dieu écume les mers des Caraïbes, semant la mort et la terreur. À son bord : la plus farouche assemblée de canailles, d’assassins, de réprouvés, menés par celui que ses hommes appellent l’Ombre. La prise d’un galion espagnol et le rapt d’un père jésuite, miraculeusement épargné, vont bientôt faire tanguer le bateau. Car entre l’homme de Dieu et l’incarnation du diable, une joute verbale des plus féroces s’engage…
Virginie Caillé-Bastide est née en 1962 à Lorient. Après avoir travaillé en tant
que directrice de création, elle a monté sa propre agence de communication. Le Sans Dieu
(Héloïse d’Ormesson, 2017), son premier roman, puise dans ses origines
bretonnes et sa passion pour l’histoire.
Source : Éditions POCKET
Grybouille,
Diantre, cela faisait très très longtemps que le
p’tit Duc n’avait pas été emmené
dans de telles aventures.. . Les pirates, les corsaires, les Caraïbes,
tout un monde qui a fait rêver nos jeunes années.
Hardis compagnons lecteurs, souquez ferme et ne
craignez pas les embruns, la Liberté est au bout du chemin.
Virginie Caillé-Bastide l’a
compris et nous emmène dans les tréfonds de la première démocratie du 18ème
siècle, celle des frères de la côte, celle de la piraterie.
Et, oui, les capitaines étaient élus par leurs
paires.. . Un peu comme chez nous.. .
L’histoire,
Nous y voilà, le cadre ? En l’an de grâce
1709, la Bretagne vit un des hivers les plus durs qu’elle n’ait jamais connu.
« Une
froidure sans précédent… »
A Plouharnel, le seigneur des lieux, Arzhur de
Kerlogen, perd son dernier enfant. Six enfants ont déjà rendu l’âme, c’en est
trop pour sa femme qui en perd l’esprit.
Lui, Arzhur c’est la rage qui le fait exploser :
« Dieu, ne croit surtout pas T’en
tirer à si bon compte… », il ravage l’église de son épée et
s’enfuit.. .
Six ans plus tard, dans la mer des Caraïbes,
l’Ombre plane sur le « Sans Dieu », un brick commandé par un pirate. .
.
Le style
de l’auteur,
L’écriture employée par l’auteur et le rythme donné lors des
dialogues, nous font rentrer très rapidement dans l’histoire. C’est une belle surprise
qui m’a ravi au plus haut point tout au long de ma lecture.
Par certains moments, il y a du Cyrano de Bergerac
dans ces lignes.
Un petit aperçu : « Oh là compère, en voilà des manières ! Nous enlever notre précieux
partenaire juste à l’instant où il allait fortune refaire ? »
Des
personnages, certains portent des surnoms comme il est en vigueur chez
les pirates qui ont laissé leur famille au pays.
Barbe, la nourrice de la famille de deux
générations des Kerlogen ;
Maël, le boiteux comme tout bon
forgeron ;
Entre le père jésuite Anselme
et l’Ombre,
un jeu sur 64 cases.. . Un jeu d’échec ;
« Pourquoi
toujours convoiter le bien d’autrui, voler, violer, tuer et s’affronter sans
relâche ? »
L’Albinos, un confrère retors pour un territoire
entre terre et mer ;
Morvan, un second dévoué depuis les terres
Bretonnes où il était vacher ;
Isabella, la dulcinée de Tristan, le coquelet du Sans
Dieu « … jamais je ne laisserai
Isabella retomber entre les mains de ces misérables. » ;
Arzhur, « Tirons notre courage de notre désespoir même. » ;
Kunta, la liberté avant tout ;
Face-noire, Palsambleu, Gant-de-Fer, Fantôme de nez,
Bois sans soif,
Courtes
pattes, tous ces hommes du présent.
Dame
Virginie vous nous fîtes grand plaisir en nous narrant cette grande et belle
histoire. Un vent frais souffle entre les pages de ce roman. Merci.
Je vous laisse
avec ceci :
« Homo
homini lupus est », l'homme est un loup pour l'homme, et « Examinons ce point et disons que Dieu est ou
n’est pas. Si vous gagnez, vous gagnez tout et si vous perdez, vous ne perdez
rien. »
Courage, Compétence et Loyauté à vous Tous, mes Sœurs
et Frères en littérature.
@ très bientôt,
Du Cyrano de Bergerac dans ces lignes ? Rien que ça.
RépondreSupprimerHissého ♫ Je possède ce roman, alors, je pense que je vais prendre une bouteille de rhum et embarqué pour aller pirater des navires !!
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