Trois jours à Jérusalem - Stéphane Arfi

Trois jours à Jérusalem

Stéphane Arfi

La Bible raconte que Jésus a fait à l’âge de douze ans une fugue à Jérusalem – une fugue dont, étrangement, on ne sait rien, mais qui a sans nul doute eu une importance capitale. Car ces trois jours changèrent à jamais la vie du jeune garçon...
Qu'a-t-il pu se passer à Jérusalem – quelles rencontres ? quels événements  ? – pour que le petit villageois que l'on connaissait angoissé, fragile et révolté par la misère et l’injustice, devienne en si peu de temps ce jeune homme calme et résolu, au regard plein d'ardeur et au cœur si doux, qui allait transmettre à l’humanité un message d’espoir ?

Deux mille ans plus tard, s’appuyant sur des textes d’un grand maître spirituel juif, Hillel l’Ancien, Stéphane Arfi raconte cette fugue qui fit découvrir à Jésus que le vrai secret du bonheur n’était pas l’amour, contrairement à ce qu’on lui avait toujours dit – mais un autre mot, une autre valeur, autrement plus subtile  : la bonté, «  hèsèd  ». Une valeur que Jésus n’a eu de cesse de transmettre sa vie durant, mais qui n’est pas ce que l’on a retenu de son enseignement. Car son message a été tronqué au fil des siècles, tant il risquait de renverser l’ordre du monde, donc le pouvoir des dominants...
Voici l’histoire d’un épisode méconnu de la vie de Jésus, et celle de ce mot, qui résout la plus grande énigme humaine : comment être vraiment heureux  ?

Stéphane Arfi,

Née en 1966 en Martinique, Stéphane Arfi vit en Bretagne où il lit beaucoup Victor Hugo, Jean-Jacques Rousseau et Malcom de Chazal. Journaliste, reporter, rédacteur, il est l’auteur de Devance tous les adieux (sous le pseudonyme d’Ivy Edelstein, Points Seuil, 2015), et de La vie magnifique de Frank Dragon (Grasset, 2017).

Grybouille,

En cette période de Noël, les lecteurs et les lectrices avisés font habilement un détour sur ce qui a créé notre civilisation pour tenter de comprendre…

Et lorsque nous avons la chance d’avoir à notre disposition, un livre qui nous est proposé par un conteur érudit qui possède une belle plume, fois de p’tit Duc, il faut en profiter jusqu’à la dernière page.

L’histoire,

À l’origine de ce roman ? Les évangiles de Luc, chapitre 2, verset 41-52 : « Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de Pâques… »

Joshua a douze ans, ne vous laissez pas perturber par les prénoms vous reconnaitrez facilement les personnages. Cette année, il ne reviendra pas avec ses parents, Yossef et Myriam. La caravane formée pour le retour vers le nord, va s’ébranler mais ce sera sans Lui.

Cet enfant, un homme dans la tradition juive,  a pris la décision de rester dans la grande ville. Il a des comptes à régler avec son père, le ciel… « Oui, le ciel devra l’écouter et il devra lui répondre. »

Et puis, comment être heureux malgré les épreuves de l’existence ?

Alors depuis la ville basse, en passant par la ville haute, son chemin le mènera, peut-être jusqu’au Temple ? Un chemin riche en rencontres… des enfants, des adultes, des pauvres, des gardes, des nantis, des prêtres, des malades…

Trois jours :

Au premier jour « Un cœur en colère. »

Au deuxième jour « Un cœur en peine. »

Au troisème jour « Un cœur en paix. »

Les personnages,

Joshua, « Maman, est-ce que je suis tombé du ciel ? »

Myriam, « Nous étions fous d’inquiétude… »

Yossef, « …je t’aime, mon fils bien aimé… »

Yohanan, son cousin, 13 ans, « il va annoncer que l’apocalypse approche. »

Elisheva, une jeune femme prostituée « J’ai changé de rue. »

La petite Myriam, « Maman et papa me manque… »

Hillel, le grand sage, « Qui donc…a fait croire une telle chose à cet enfant ? »

Gamaliel, le petit fils du sage, « …tu exagères, grand-père ! »

Yéhoudah, le jeune orphelin « le ciel m’envoie un ami. »

Le lépreux, « Cette maladie n’est tolérée nulle part. »

Kaïffa, le prêtre du Temple, créateur de peur, « Toi, le perturbateur !...je pourrai te faire lapider… »

Barbara, et son père un sikaryot, « Papa, pourquoi m’abandonnes-tu ? »

L’avenir se met en place :

Le but ? « Le Grand Temple de Jérusalem : palais de prières fait par les hommes pour le ciel. »

Le moyen ? « La règle d’Or», comme Loi… « Tu  aimeras ton prochain comme toi-même… »

Comme phare, Hillel, « Quand la lumière se fait, la raison se tait et c’est le cœur qu’il faut écouter.»

Au cours de notre lecture, nous faisons nôtre le mot « Hèsèd » et alors « Ainsi viennent les belles choses à ceux qui ne les attendent plus.»

Le p’tit Duc vous souhaite à Tous de bonnes fêtes de fin d’année au milieu de vos êtres chers.

Noël, un moment de paix au milieu des hommes et des femmes de bien…