Chronique de Scarlett
Résumé :
Partout, il y a la terreur.
Celle d’une jeune femme dans une chambre d’hôtel sordide, ventre loué à prix d’or pour couple en mal d’enfant, et qui s’évapore comme elle était arrivée.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’un corps mutilé qui gît au fond d’une fosse creusée dans la forêt.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’un homme qui connaît le jour et l’heure de sa mort. Et puis il y a une lettre, comme un manifeste, et qui annonce le pire.
S’engage alors, pour l’équipe du commandant Sharko, une sinistre course contre la montre.
C’était écrit : l’enfer ne fait que commencer.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’une jeune femme dans une chambre d’hôtel sordide, ventre loué à prix d’or pour couple en mal d’enfant, et qui s’évapore comme elle était arrivée.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’un corps mutilé qui gît au fond d’une fosse creusée dans la forêt.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’un homme qui connaît le jour et l’heure de sa mort. Et puis il y a une lettre, comme un manifeste, et qui annonce le pire.
S’engage alors, pour l’équipe du commandant Sharko, une sinistre course contre la montre.
C’était écrit : l’enfer ne fait que commencer.
Chronique :
"Si la mort existait, c’était qu’il y avait une raison, une nécessité, afin que toutes les espèces puissent continuer à se développer en harmonie, dans un équilibre déjà fragile. La mort nous aidait à vivre, et une vie sans fin serait terrifiante. Si tout était possible, l’être humain ne basculerait-il pas dans la folie ?"
Et on retrouve de nouveau et avec un réel plaisir Sharko et toute son équipe. Robillard le légiste du groupe , Lucie la femme de Sharko, et celui-ci vieillissant mari et père qui au fil de l’intrigue qu’il va devoir résoudre se ranime tel un vieux lion qu’on a réveillé . On retrouve aussi Nicolas Bellanger , toujours traumatisé par le meurtre de Camille sa compagne, en plein doute mais aussi désireux d’avancer. Tous sur le pont , non plus au 36, mais au Bastion désormais pour gérer une affaire glauque et terriblement d’actualité dans ses thématiques.
On débute ce roman dans les alentours de Roissy , où une jeune femme , Emilie Robin « loue » son utérus à un couple stérile en recherche d’enfant , les Lesage. Quelques mois plus tard, l’équipe de Sharko reçoit une lettre de menace de « l’ange du futur » par un messager qui s’écroule mort devant Bellanger. L’ange du futur parle de chimpanzés qui gobent tout ce que le monde moderne lui propose, il parle d’intelligence artificielle, des GAFA et autres décideurs et manipulateurs, et semble décidé à narguer la police. La traque commence et les deux évènements vont s’imbriquer ; et comme toujours avec Monsieur Thilliez , elle se déroule à 150km/heure, en apnée , et on ne veut pas lâcher le livre et l’enquête.
On croise dans ce roman des petites frappes qui organisent des combats de chien, des ordures plus balaises comme le punisseur, des cadavres, des gens désespérés et des chercheurs d’immortalité dans une atmosphère de déluge et de nuits blanches.
Frank Thilliez nous parle dans cet excellent « LUCA » du tout connecté, du Big Data, des réseaux sociaux et de leur influence grandissante. Le livre soulève les problématiques liées aux expériences scientifiques sur la manipulation de l’ADN, les questions liées au transhumanisme vision idyllique d’un monde parfait pour l’homme « augmenté ».On plonge dans le darknet et ses sombres possibilités.
Ce roman nous parle encore une fois de ce que l’homme peut vivre de plus beau : aimer, espérer, réapprendre à aimer, et de ce qu’il peut faire de pire ; torturer, chercher l’impensable, vouloir l’irréalisable, se prendre pour Dieu , et cela fait froid dans le dos...
Ce livre est un excellent cru, encore une fois merci Monsieur Thilliez pour cet excellent moment de lecture.
Allez, je vous laisse et vais de ce pas éteindre mon ordinateur (au revoir GAFA) et ouvrir un autre roman que j’espère aussi passionnant.
"Le repas, le calme, les regards : c’était dans ces moments-là que la vie prenait tout son sens, le trésor se cachait toujours dans la simplicité. Une famille, un chien, de vieux jouets étalés au sol, un toit… Que demander de plus ? Cette existence-là suffisait à Sharko et il la préserverait, coûte que coûte."
Je l'ai dans ma PAL depuis le mois de mars (merci le SDL !) mais je ne m'y suis toujours pas mise. La honte :P !!
RépondreSupprimerJe l'ai reçu en SP au SDL, je ne l'ai toujours pas lu. La honte ^^ !
RépondreSupprimerDe Thilliez je n'ai lu que Puzzle pour le moment (mais ce n'est pas le dernier car j'ai adoré !). Bon.. j'ai du arrêter de le lire avant de m'endormir car ça me faisait trop peur hahaha.
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