Résumé : Tchernobyl, 1986. Lena et Ivan sont deux adolescents qui s’aiment. Ils vivent dans un pays merveilleux, entre une modernité triomphante et une nature bienveillante. C’est alors qu’un incendie, dans la centrale nucléaire, bouleverse leur destin. Les deux amoureux sont sépares. Lena part avec sa famille en France, convaincue qu’Ivan est mort. Ivan, de son côté, ne peut s’éloigner de la zone, de sa terre qui, même sacrifiée, reste le pays de ses ancêtres. Il attend le retour de sa bien-aimée. Lena grandit dans un pays qui n’est pas le sien. Elle s’efforce d’oublier. Un jour, tout ce qui est enfoui remonte, revient, et elle part retrouver ce qu’elle a quitté vingt ans plus tôt.
Chronique : Si je devais défendre un seul premier roman en littérature française pour cette rentrée littéraire ce serait celui-ci : À crier dans les ruines.
Ce premier roman annonce déjà les débuts prometteurs et très remarqués d'Alexandra Koszelyk qui, en plus d'être une bloggeuse talentueuse, est à présent une écrivaine incontournable ! J'ai aimé énormément de choses dans ce livre et je vais essayer de les énumérer sans pour autant faire une liste, d'essayer de rendre hommage à ce roman du mieux que je peux.
Tout d'abord j'ai été fascinée par le cœur de l'histoire, par la thématique de Tchernobyl. C'est une partie de notre Histoire qui est extrêmement importante et qui pourtant n'a pas eu la place qu'elle devait dans la littérature et l'art en général. Dès lors j'ai trouvé que ce thème était original mais en plus il permettait de mettre en exergue toute l'ampleur qu'a pu et a encore cette catastrophe. Il est aussi indéniable que cette tragédie a un écho prépondérant dans l'actualité de nos jours.
En plus de ce sujet capital et unique, j'ai tout de suite adoré les protagonistes. J'ai aimé la façon dont l'auteure mêlait, alternait leur histoire respective, nous entraînant au fur et à mesure vers la rencontre qu'on attend tous. Entre passé et présent, entre enfance et âge adulte, entre espoir et drame, entre lumière et ténèbres; l'écrivaine nous offre une très belle partition jusqu'au dénouement final qui laisse au lecteur un champ de possibles, un choix à faire.
Ce roman se lit d'une seule traite du fait de chapitres courts et efficaces mais aussi et surtout grâce à cette plume d'une grande fluidité, qui nous happe dès les premières pages et nous tient la main tout le long de la lecture.
En définitive, voilà un premier roman à lire, à dévorer, à partager. Vivement le prochain roman d'Alexandra Koszelyk !
C'est le seul roman français de la rentrée littéraire que j'ai acheté, les autres, je les emprunterai à la bibliothèque.
RépondreSupprimerje viens d'en démarrer la lecture, j'aime beaucoup l'écriture d'Alexandra, quelle élégance!
RépondreSupprimer(comme ça fait longtemps que je n'étais plus venue ici!!)
J'ai adoré ce livre
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