Stephen King
L'Institut
Traducteur : Jean Esch
Au cœur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent
la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le
kidnappent.
Luke se réveille à l’Institut, dans une chambre presque
semblable à la sienne, sauf qu’elle n’a pas de fenêtre. Dans le couloir,
d’autres portes cachent d’autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs
psychiques.
Que font-ils là ?
Qu’attend-on d’eux ?
Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à
s’enfuir ?
Aussi angoissant que Charlie, d’une
puissance d’évocation égale à Ça, L’Institut nous
entraîne dans un monde totalitaire… qui ressemble étrangement au nôtre. Le
nouveau chef-d’œuvre de Stephen King.
Stephen
King a écrit
plus de 50 romans, autant de best-sellers, et plus de 200 nouvelles. Couronné
de nombreux prix littéraires, il est devenu un mythe vivant de la littérature
américaine (médaille de la National Book Foundation en 2003 pour sa
contribution aux lettres américaines, Grand Master Award en 2007 pour
l’ensemble de son oeuvre).
En février 2018, il a reçu un PEN award d’honneur pour service rendu à la
littérature et pour son engagement pour la liberté d’expression.
Grybouille,
Nous revoici
pour parler du dernier, enfin le « dernier » n’est peut-être pas le terme exact vu la production
de ce Maitre du suspens bien noir. J’ai nommé Stephen
King.
Pour « L’institut »,
Stephen aborde les pouvoirs du cerveau… La Télékinésie et la Télépathie, ça
doit vous dire quelque chose ? J’en vois déjà certains qui se disent
« tour de magie », « phantasme », « embrouille »…
Peut-être…
Mais pour ceux
qui ont connu la guerre froide, souvenez-vous, certains pays sont allés jusqu’à
faire des tests entre du personnel embarqué dans des sous marins en liaison
avec des TK et des TP restés sur terre. Pour les autres ce sera une découverte.
Donc,
laissez-vous embarquer dans cette histoire sans a priori, le plaisir sera au
bout de la lecture, foi de p’tit Duc.
A la limite
entre le surnaturel et le thriller, ce
nouveau roman est l’une des meilleures productions du Maitre.
Dans une
Amérique où tous les moyens sont bons pour asseoir le pouvoir des puissants,
les enfants sont une proie de premier choix, surtout s’ils présentent des
prédispositions…
Deux
personnages principaux vont ressortir ou pas de cette histoire :
Luke, légèrement autiste, une dizaine d’années, habite
Minneapolis, il est proposé pour passer directement en université.
« Luke n’a pas d’ennuis, j’espère ? »,
demande Eileen sa mère.
« Non, absolument pas… nous sommes arrivés au bout de ce que nous
pouvons faire pour Luke…», lui répond le conseiller d’orientation.
Et
Tim Jamieson,
ancien flic, « on the road » vers New York, pose ses valises pour un
emploi de veilleur de nuit dans la petite ville de Dupray en Caroline du Sud.
« Les grands événements naissent de petits
riens. »
Mais ce serait par
trop réducteur, car tous les personnages tiennent, et il y en a de nombreux,
des rôles importants. Les salauds sont bien cruels, les gentils près à secourir
les plus faibles, les enfants sont merveilleux, et tout cela fait un
extraordinaire moment de lecture.
Je n’en ajoute
pas plus, découvrez, lisez, ainsi doit venir le plaisir chez tous les lecteurs
(trices)…
@ plus,
Arf ça me donne envie de découvrir "L'Institut" ! Pour ma part je viens de finir "Running Man" et j'avoue être assez mitigée quand à mon avis sur Stephen King. Il a l'art de nouer des scénarios qui nous transportent dans l'horreur avec un brio absolu, et pourtant certaines de ses œuvres m'ont parfois perdu dans des longueurs et l'ennui (notamment "Ca" et "Running Man"). Mais bon, j'y reviens toujours malgré tout, donc je me laisserai sans doute tenter par ce dernier titre ;)
RépondreSupprimerIl est sur mes étagères, je le garde pour le Pavé de l'été. En lisant les billets à son sujet, je suis sûre qu'il me plaira ! Et "l'une des meilleures productions du Maître", voilà qui attise mon impatience !!
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