L’Hôtel des Oiseaux
De JOYCE MAYNARD
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Florence Lévy-Paoloni
1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à
New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes
décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l’espoir fou de mener une vie
ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame,
et lui fait changer de prénom : Joan s’appellera désormais Amelia.
À l’âge adulte, devenue épouse, mère et artiste
talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau.
Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d’Amérique
centrale, entre les murs d’un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse
propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature
luxuriante, un vaste lac au pied d’un volcan. Tandis qu’Amelia s’investit dans
la rénovation de l’hôtel, elle croise la route d’hommes et de femmes marqués
par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère.
Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village
suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle
vraiment droit à une troisième chance ?
Dans ce roman foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu’on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L’hôtel des Oiseaux explore le destin d’une femme attachante, dont la soif d’aimer n’a d’égale que celle, vibrante, de survivre.
Joyce Maynard, Collaboratrice de multiples journaux, magazines et radios, est aussi l’auteur de plusieurs romans – Long week-end, Les Filles de l’ouragan, L’homme de la montagne, Les règles d’usage, Où vivaient les gens heureux – et d’une remarquable autobiographie, Et devant moi, le monde (tous publiés chez Philippe Rey). Mère de trois enfants, elle partage son temps entre la Californie et le Guatemala.
Source les Éditions Philippe Rey
Grybouille,
Enfin j’ai pu récupérer un roman de Joyce Maynard, et croyez-moi la guerre est rude parmi les chroniqueurs du « Léa Touch Book ».
L’autrice y est aimée au moins autant que dans les épigraphes de son début de roman….
« Considérer l’amour comme un état de grâce qui n’était pas un moyen mais…. Une fin en soi. »
G.G. Marquez
Le début du roman s’appuie sur ce qui s’est passé dans les années 1970 aux États-Unis d’Amérique, c’est-à-dire la survenu de nombreux attentats.
Bien sûr celui-ci est imaginaire et permet la mise en place d’une histoire qui impactera la vie d’une petite fille de six ans dénommée Joan.
Sa mère Diana décédée dans un attentat où elle était impliquée. Sans père sur qui compter, heureusement elle a sa grand-mère maternelle « Grammy » pour la protéger et lui construire une autre vie, celle d’une petite Amélia que l’on va suivre tout au long du roman jusqu’à l’âge adulte.
« Elle lui fit promettre de ne jamais révéler à qui que ce soit nos nouveaux noms ni où nous vivions. »
« Seul l’amour permet à deux êtres de prendre ainsi leur envol. »
Alors commence la vie d’Amélia qui sera chargée de nombreux rebondissements, un parcours qui va l’amener à se perdre pour mieux se retrouver…. La Esperanza.
Magnifiquement écrit ce roman ravira les lectrices et les lecteurs de Joyce Maynard et sera une belle porte d’entrée pour ses nouveaux lecteurs et lectrices de la romancière.
Surtout ne passez pas à côté des « Remerciements » de Joyce Maynard en page 519, le courage de porter sa plume en ces temps où certaines ténèbres pointent leurs nez….
MERCI, MERCI, MERCI d’exister !
Bonne lecture à toutes et tous,
Comme tous les romans de cette autrice, je vais lire ce dernier livre : j'aime beaucoup ce qu'elle propose.
RépondreSupprimer