mardi 13 août 2019

Le Chant de l'assassin - R.J. Ellory




















Le Chant de l'assassin
Traduction par Claude et jean DEMANUELLI

Tout le monde a un secret.
 
1972. Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt ans, Evan Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un jeune musicien, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour... 1972. Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt ans, Evan Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un jeune musicien, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour lui donner une lettre. Lorsqu’Henry arrive à Calvary, au Texas, le frère de Riggs, shérif de la ville, lui affirme que la jeune femme a quitté la région depuis longtemps, et que personne ne sait ce qu’elle est devenue. Mais Henry s’entête. Il a fait une promesse, il ira jusqu’au bout. Il ignore qu’en réveillant ainsi les fantômes du passé, il va découvrir un secret que les habitants de Calvary sont décidés à ne pas laisser divulguer.

Avec ce retour aux sources qui évoque par bien des aspects Seul le silence, R. J. Ellory nous livre un roman magistral, d’une puissance émotionnelle rare. Un de ses plus humains, un de ses plus sombres aussi.


R. J. Ellory est né en 1965 à Birmingham. Le Chant de l’assassin est son onzième roman publié en France par Sonatine Éditions.

(Source Editions SONATINE)

Grybouille,

OUI, un grand OUI, mille fois OUI, c’est un retour aux sources MAIS avec une part d’intime.
Des histoires avec deux frères, une guitare, et l’ombre d’un album « the Whiskey Poet » qui plane…
Non, mais, vous allez me dire que j’ai fumé la moquette !

Bah, justement je ne crois pas.
Je pense que c’est un appel du pied ou plutôt de la plume de notre Maitre romancier à rentrer un peu plus dans son univers.
Alors ? Et bien, foncez puisque c’est l’auteur lui-même qui vous y invite J

L’histoire,

Une histoire de 7 jours pour corriger 30 ans de mensonges, de haine et de violence…

Une bêtise de jeunesse plonge Henry Quinn pour 3 ans, 3 semaines et 4 jours dans l’univers carcéral, pénitencier de Reeves.
Il y rencontre un détenu qui le prend sous son aile protectrice. Evan Riggs est condamné à perpette depuis juillet 1950 pour un meurtre dont il ne souvient pas.

Evan n’a qu’un dernier but dans la vie, faire parvenir à sa fille, qu’il ne connait pas, une lettre.

1972, Henry est devenu un jeune homme de 21 ans. Bientôt, remis en liberté après avoir purgé sa peine, il  va se charger de cette lettre.
Henry donne sa parole, il ira jusqu’au bout, direction Calvary dans le West Texas  avec dans sa poche une lettre pour Sarah…

Oui, mais voilà, tout le monde a un secret. Et quand le secret a la taille d’une ville, il ne fait pas bon y trainer ses guêtres.
 Henry va le découvrir à ses dépens.
Un monde où l’odeur du pétrole est prégnante…

Sur sa route, il va rencontrer le frère d’Evan, Le sheriff Carson, omniprésent dans la bonne marche de la ville depuis de nombreuses années.

Mais aussi Evie qui va décider de l’accompagner un bout du chemin.

L’histoire est en route, rebondissements, traquenards, l’effroyable vérité…

Et n’oubliez pas que « le temps finit toujours par dénouer les nœuds, même les plus serrés. », mais aussi que « Seuls les morts voient la fin de la guerre. »

Des personnages,

Grace et William Riggs, « Difficile de faire pire en termes d’aptitudes parentales. Pourtant… »
 Carson, un tyran buté, « J’ai peut-être fait des trucs moches, mais je n’ai jamais touché à la famille. »
Evan, un ivrogne irresponsable, « Le succès ne vient pas à bout des démons… », et «  Contente-toi de retrouver ma fille et de lui donner cette lettre, gamin. »
Rebecca Wyatt, « C’est une très belle fille…et ce sera une femme plus belle encore. Mais c’est une originale. »
Henry, « libéré, un autre homme dans un autre monde… »
Evie Chandler, « Elle apaise mon esprit et affole mon cœur. »
Glenn Chandler, en parlant d’Evan « Bon sang…Vingt et un ans…et jusqu’au cou dans une merde où la plus part des gens se seraient noyés. »
Les 4 affreux et les pas beaux qui participent au silence « l’idée paraissait pas si mauvaise au départ… », « Seigneur Dieu, mais qu’est-ce qu’on a fait ? », et « Une bonne conscience, c’est rien d’autre qu’une mauvaise mémoire. »

Ce roman, pour moi ?

A mon humble avis, « Le chant de l’assassin » rentre dans le top 3 d’Ellory.

J’ai pris un ENORME plaisir à suivre les personnages, l’intrigue, les rebondissements, les parties sombres, les moments de tendresse, la tentative de rédemption de certains personnages… Tout quoi !

Pour les lecteurs (trices) de Mister Ellory c’est gagné, et pour les autres c’est le moment de s’y mettre J J   J

A bientôt, 



2 commentaires:

  1. J’aime beaucoup l’auteur et tu nous donnes l’envie de nous plonger dans les « non-dits »

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  2. Ca y est après tout ce temps et les billets élogieux lus par ici je vais lire très prochainement cet auteur!!

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