Le Chant de l'assassin
Traduction par Claude et jean DEMANUELLI
Tout le monde a un secret.
1972. Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt
ans, Evan Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à
une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un
jeune musicien, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour... 1972.
Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt ans, Evan
Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille
adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un jeune musicien,
sort de prison, il lui demande de la retrouver pour lui donner une lettre.
Lorsqu’Henry arrive à Calvary, au Texas, le frère de Riggs, shérif de la ville,
lui affirme que la jeune femme a quitté la région depuis longtemps, et que
personne ne sait ce qu’elle est devenue. Mais Henry s’entête. Il a fait une
promesse, il ira jusqu’au bout. Il ignore qu’en réveillant ainsi les fantômes
du passé, il va découvrir un secret que les habitants de Calvary sont décidés à
ne pas laisser divulguer.
Avec ce retour aux sources qui évoque par bien des aspects Seul le silence, R. J. Ellory nous livre un roman magistral, d’une puissance émotionnelle rare. Un de ses plus humains, un de ses plus sombres aussi.
Avec ce retour aux sources qui évoque par bien des aspects Seul le silence, R. J. Ellory nous livre un roman magistral, d’une puissance émotionnelle rare. Un de ses plus humains, un de ses plus sombres aussi.
R. J. Ellory est né en 1965 à Birmingham. Le Chant de l’assassin est son onzième roman publié en
France par Sonatine Éditions.
(Source Editions SONATINE)
Grybouille,
OUI, un grand OUI, mille fois OUI, c’est un
retour aux sources MAIS avec une part d’intime.
Des histoires avec deux frères, une guitare,
et l’ombre d’un album « the Whiskey Poet » qui plane…
Non, mais, vous allez me dire que j’ai fumé la
moquette !
Bah, justement je ne crois pas.
Je pense que c’est un appel du pied ou plutôt
de la plume de notre Maitre romancier à rentrer un peu plus dans son univers.
Alors ? Et bien, foncez puisque c’est
l’auteur lui-même qui vous y invite J
L’histoire,
Une histoire de 7 jours pour corriger 30 ans
de mensonges, de haine et de violence…
Une bêtise de jeunesse plonge Henry Quinn pour
3 ans, 3 semaines et 4 jours dans l’univers carcéral, pénitencier de Reeves.
Il y rencontre un détenu qui le prend sous son
aile protectrice. Evan Riggs est condamné à perpette depuis juillet 1950 pour
un meurtre dont il ne souvient pas.
Evan n’a qu’un dernier but dans la vie, faire parvenir à sa fille, qu’il ne connait pas, une lettre.
1972, Henry est devenu un jeune homme de 21
ans. Bientôt, remis en liberté après avoir purgé sa peine, il va se charger de cette lettre.
Henry donne sa parole, il ira jusqu’au bout, direction
Calvary dans le West Texas avec dans sa
poche une lettre pour Sarah…
Oui, mais voilà, tout le monde a un secret. Et
quand le secret a la taille d’une ville, il ne fait pas bon y trainer ses
guêtres.
Henry va
le découvrir à ses dépens.
Un monde où l’odeur du pétrole est prégnante…
Sur sa route, il va rencontrer le frère d’Evan,
Le sheriff Carson, omniprésent dans la bonne marche de la ville depuis de
nombreuses années.
Mais aussi Evie qui va décider de
l’accompagner un bout du chemin.
L’histoire est en route, rebondissements,
traquenards, l’effroyable vérité…
Et n’oubliez pas que « le temps finit toujours par dénouer les
nœuds, même les plus serrés. », mais aussi que « Seuls les morts voient la fin de la guerre. »
Des
personnages,
Grace et William Riggs, « Difficile de faire pire en termes
d’aptitudes parentales. Pourtant… »
Carson, un tyran buté, « J’ai peut-être
fait des trucs moches, mais je n’ai jamais touché à la famille. »
Evan, un
ivrogne irresponsable, « Le succès
ne vient pas à bout des démons… », et « Contente-toi de retrouver ma fille et de lui donner cette
lettre, gamin. »
Rebecca
Wyatt, « C’est une très
belle fille…et ce sera une femme plus belle encore. Mais c’est une
originale. »
Henry, « libéré, un autre homme dans un autre
monde… »
Evie
Chandler, « Elle apaise mon
esprit et affole mon cœur. »
Glenn
Chandler, en parlant d’Evan « Bon sang…Vingt et un ans…et jusqu’au
cou dans une merde où la plus part des gens se seraient noyés. »
Les 4 affreux
et les pas beaux qui participent au silence « l’idée paraissait pas si mauvaise au départ… »,
« Seigneur Dieu, mais qu’est-ce
qu’on a fait ? », et « Une
bonne conscience, c’est rien d’autre qu’une mauvaise mémoire. »
Ce roman, pour moi ?
A mon humble avis, « Le
chant de l’assassin » rentre dans le top 3 d’Ellory.
J’ai pris un ENORME plaisir à suivre les
personnages, l’intrigue, les rebondissements, les parties sombres, les moments
de tendresse, la tentative de rédemption de certains personnages… Tout
quoi !
Pour les lecteurs (trices) de Mister Ellory
c’est gagné, et pour les autres c’est le moment de s’y mettre J J J
A bientôt,
J’aime beaucoup l’auteur et tu nous donnes l’envie de nous plonger dans les « non-dits »
RépondreSupprimerCa y est après tout ce temps et les billets élogieux lus par ici je vais lire très prochainement cet auteur!!
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