Roger Jon Ellory est né en 1965 à Birmingham. C’est écrivain britannique auteur de romans policiers et de thrillers. Ces livres traduits en français sont : Seul le silence, Vendetta, Les Anonymes, Les Anges de New York, Mauvaise étoile et à venir Les 9 cercles sont édités en France par Sonatine Éditions.
Biographie
Nous allons éviter les « clichés », sachez que l’enfance de l’auteur ne lui a pas fait de cadeau, mais je suis sur qu’au milieu de ses moments difficiles des rayons de soleil ont touché l’être profond qui est en lui, car sinon ses sens artistiques (écrivain, musicien) auraient été complètement détruits. Alors merci à ses rencontres qui lui ont données la possibilité de s’épanouir.
Même si la cellule familiale, comme nous nous l’imaginons, n’a joué que de manière épisodique son rôle dans ses jeunes années, la présence de son frère doit avoir eu une grande importance.
Après l’orphelinat, des études portées sur l’art qu’il abandonne à 16 ans, un rapide passage en prison pour nécessité de survie, la création d’un groupe de Rock à la sortie, c’est le déclic.
Nous sommes en 1987, il a 22 ans. A l’occasion d’une rencontre avec un étudiant passionné par ce qu’il lit, Ellory prend conscience du pouvoir de l’écriture. Il dira qu’à cette occasion « une lumière s’est allumée dans sa tête » et il explique « Je veux écrire des livres qui ont cet effet sur les gens ». En six ans, il produit 22 romans dans divers thèmes, aucun ne sera publié.
C’est en 2001 alors qu’il reprend l’écriture qu’un éditeur lui donne sa chance. Son premier roman édité voit le jour en 2003, sous le titre de « Candlemoth ». Depuis, chaque année un nouveau livre est publié.
Pour écrire, il faut avoir des choses à raconter et Roger Jon Ellory a indubitablement des choses à nous faire vivre.
Bon certains lecteurs seront peut être déçus de ne pas voir apparaitre les potins, mais Grybouille vous parle d’écrivains, de romanciers et de leurs œuvres. Pour les bruits de couloir et le sensationnel c’est non, merci !
Les livres traduits en français :
Seul le silence_ 2008
Joseph Vaughan, écrivain à succès, tient en joue un tueur en série, dans l’ombre duquel il vit depuis bientôt trente ans. Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps horriblement mutilé d’une fillette assassinée. La première victime d’une longue série qui laissera longtemps la police impuissante.
Des années plus tard, lorsque l’affaire semble enfin élucidée, Joseph décide de changer de vie et de s’installer à New York pour oublier les séquelles de cette histoire qui l’a touché de trop près. Lorsqu’il comprend que le tueur est toujours à l’œuvre, il n’a d’autre solution pour échapper à ses démons, alors que les cadavres d’enfants se multiplient, que de reprendre une enquête qui le hante afin de démasquer le vrai coupable, dont l’identité ne sera révélée que dans les toutes dernières pages.
Prix du Roman noir en 2009 par le nouvel observateur_ Catégorie roman étranger
Prix des lecteurs du livre de poche et le choix des libraires en 2010
Grybouille : Le livre «découverte » pour moi, un style qui m’a parlé dès les premières pages. Des personnages attachants et la mise en place d’un univers d’enfants, c’est une accroche intelligente. Qui reste insensible aux faiblesses d’un enfant ? Ou plus exactement qui n’a jamais été un enfant ?
Grybouille : Le livre «découverte » pour moi, un style qui m’a parlé dès les premières pages. Des personnages attachants et la mise en place d’un univers d’enfants, c’est une accroche intelligente. Qui reste insensible aux faiblesses d’un enfant ? Ou plus exactement qui n’a jamais été un enfant ?
En dehors de l’intrigue qui est prenante, le ton déjà très bien en place, la technique enjôleuse, ce que j’ai aimé par dessus tout c’est le « volume » dégagé par ce roman. Je m’explique, j’entends par « volume » l’espace et le temps où se déroule l’action. À la fin du roman vous aurez voyagé dans le temps et dans l’espace. Le nombre d’années vous donnent le sentiment d’avoir côtoyé les personnages pendant une bonne partie de leurs vies et les distances parcourues vous feront partager la vie de village puis celle dans une mégalopole. Dans une intrigue de sérial killer la noirceur est de mise mais les émotions que vous allez vivre, page après page, vous raviront soyez en certains(es).
Ø C’est l’un des cinq livres qui ont leurs places sur ma table de nuit !
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Vendetta_ 2009
Après Seul le silence, R. J. Ellory nous offre un thriller au suspense exceptionnel, doublé d’une impressionnante histoire de la mafia depuis les années 50 jusqu’à nos jours.
La Nouvelle-Orléans. Catherine, la fille du gouverneur de Louisiane est enlevée, son garde du corps assassiné. Confiée au FBI, l’enquête prend vite un tour imprévu : le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités et demande à s’entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé. À cette condition seulement il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve. À sa grande surprise, Hartmann est donc appelé sur les lieux. C’est le début d’une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va peu à peu retracer son itinéraire, l’incroyable récit d’une vie de tueur à gages au service de la mafia, un demi-siècle de la face cachée de l’Amérique, de Las Vegas à Chicago, depuis Castro et Kennedy jusqu’à nos jours. Quel est le véritable enjeu de cette confrontation ? Pourquoi Perez a-t-il souhaité qu’Hartmann soit son interlocuteur ? Alors que s’engage une course contre la montre pour retrouver Catherine et que, dans l’ombre, la mafia et les autorités s’inquiètent du dialogue qui s’établit entre les deux hommes, Hartmann ira de surprise en surprise jusqu’à l’étonnant coup de théâtre final.
Avec ce roman d’une envergure impressionnante, R. J. Ellory retrace cinquante ans d’histoire clandestine des États-Unis à travers une intrigue qui ne laisse pas une seconde de répit au lecteur. Maître de la manipulation, il mêle avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction, le cinémascope et le tableau intime, tissant ainsi une toile diabolique d’une rare intensité.
La Nouvelle-Orléans. Catherine, la fille du gouverneur de Louisiane est enlevée, son garde du corps assassiné. Confiée au FBI, l’enquête prend vite un tour imprévu : le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités et demande à s’entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé. À cette condition seulement il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve. À sa grande surprise, Hartmann est donc appelé sur les lieux. C’est le début d’une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va peu à peu retracer son itinéraire, l’incroyable récit d’une vie de tueur à gages au service de la mafia, un demi-siècle de la face cachée de l’Amérique, de Las Vegas à Chicago, depuis Castro et Kennedy jusqu’à nos jours. Quel est le véritable enjeu de cette confrontation ? Pourquoi Perez a-t-il souhaité qu’Hartmann soit son interlocuteur ? Alors que s’engage une course contre la montre pour retrouver Catherine et que, dans l’ombre, la mafia et les autorités s’inquiètent du dialogue qui s’établit entre les deux hommes, Hartmann ira de surprise en surprise jusqu’à l’étonnant coup de théâtre final.
Avec ce roman d’une envergure impressionnante, R. J. Ellory retrace cinquante ans d’histoire clandestine des États-Unis à travers une intrigue qui ne laisse pas une seconde de répit au lecteur. Maître de la manipulation, il mêle avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction, le cinémascope et le tableau intime, tissant ainsi une toile diabolique d’une rare intensité.
Grybouille :
Lorsque je vous parlais de « volume » que l’auteur est en capacité de créer, avec ce roman nous atteignons des sommets ! 50 ans d’histoire parcourue à l’échelle des U.S.A, que dire de plus…
En ouvrant ce livre vous aurez du mal à faire des, voir une pose, il est convaincant du début à la fin. Le personnage d’Ernesto Perez est une merveille de justesse, il est là, il doit faire le « job », il le fait ! Nous devrions le haïr, le rejeter comme nous rejetons l’idée même du mal, nous n’y arrivons même pas… Même dans les scènes les plus scabreuses, nous restons là pantelants, simple spectateur d’une violence organisée, professionnalisée. Hartmann donne la réplique, deux concertistes avec leurs propres partitions mais jouant à l’unisson.
La Mafia, la pieuvre, a toujours eu tendance à faire faire le « sale » boulot par des tueurs extérieurs à la famille, Perez fait parti de ceux là.
La Louisiane, qui a été Française et vendue en 1803 par … Bonaparte, y est très bien décrite. Nous sentons les odeurs de la mangrove et l’atmosphère que vous ne retrouverez nul par ailleurs des bayous. Ellory y a trainé ses chaussures, c’est sur !
Ø Ne passez pas à coté, les autres en parleront et vous serez déçus de ne pas pouvoir partager vos émotions.
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Les Anonymes_ 2010
Washington. Quatre meurtres au mode opératoire identique. La marque d'un serial killer de toute évidence. Une enquête presque classique donc pour l'inspecteur Miller. Jusqu'au moment où il découvre qu'une des victimes vivait sous une fausse identité. Qui était-elle réellement? Et ce qui semblait être une affaire banale va conduire Miller jusqu'aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain ...
Grybouille :
Avez-vous remarqué comment les grands romanciers ont cette capacité à inscrire l’histoire qu’ils nous content dans la grande Histoire. La reliant ainsi à des faits avérés qui rendent encore plus crédible ce que nous lisons. En littérature, pour ne citer que lui, nous avons Stéphan King avec « 22/11/1963 » et dans le monde du cinéma, le film qui a mis au premier plan ce genre de technique est, à mon humble avis, « Forest Gump » où l’on voit apparaitre le héros en incrustation dans des reportages d’époque.
Ellory ne déroge pas à la règle, même si pour ce roman il vogue sur des eaux qui nous ont déjà été rapportées. En effet, l’implication de la CIA en Amérique Centrale est bien connue mais certains la découvriront. En tout état de cause, mixer une enquête policière et les agissements de cette célèbre agence est une très bonne idée.
Au début nous découvrons l’inspecteur Miller, célibataire, âme blessée, pas insensible aux charmes de la jolie coroner et son collègue Roth, qui représente la stabilité, époux et père. Ils doivent élucider des meurtres de femmes par un éventuel tueur en série, vite surnommé « Le tueur au ruban ». Vous me direz : « Rien de nouveau dans le monde du polar ! », oui et non, c’est sans compter sur une rupture de rythme dans l’histoire qui nous est servi e habilement par l’auteur.
L’apparition d’un homme mystérieux, John Robey, qui lors d’une confession ouvre les vannes sur un monde de silence et de manipulation, la CIA. Percussion et décalage entre le monde des enquêteurs et notre homme de l’ombre vont se succéder.
Interpellé, puis fasciné, vous resterez scotché jusqu’à la dernière page. D’une construction rigoureuse, il faut s’imaginer les recherches nécessaires pour rendre crédible ce roman.
Ø Un Ellory des grands jours avec une plume solide, j’ai pris grand plaisir à lire ce livre.
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Les Anges de New York_ 2012
Frank Parish, inspecteur au NYPD, a des difficultés relationnelles. Avec sa femme, avec sa fille, avec sa hiérarchie. C'est un homme perdu, qui n'a jamais vraiment résolu ses problèmes avec son père, mort assassiné en 1992 après avoir été une figure légendaire des Anges de New York, ces flics d'élite qui, dans les années quatre-vingt, ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs. Alors qu'il vient de perdre son partenaire et qu'il est l'objet d'une enquête des affaires internes, Frank s'obstine, au prix de sa carrière et de son équilibre mental, à creuser une affaire apparemment banale, la mort d'une adolescente. Persuadé que celle-ci a été la victime d'un tueur en série qui sévit dans l'ombre depuis longtemps, il essaie obstinément de trouver un lien entre plusieurs meurtres irrésolus. Mais, ayant perdu la confiance de tous, son entêtement ne fait qu'ajouter à un passif déjà lourd.
Contraint de consulter une psychothérapeute, Frank va lui livrer l'histoire de son père et des Anges de New York, une histoire bien différente de la légende communément admise. Mais il y a des secrets qui, pour le bien de tous, gagneraient à rester enterrés.
Contraint de consulter une psychothérapeute, Frank va lui livrer l'histoire de son père et des Anges de New York, une histoire bien différente de la légende communément admise. Mais il y a des secrets qui, pour le bien de tous, gagneraient à rester enterrés.
Grybouille :
Policier, Franck Parish en est un, de père en fils. Il fait parti de ces antihéros qui trainent leur mal vivre dans les polars les plus noirs.
Il fait parti de la NYPD, pas très bien vu par sa hiérarchie, en rupture avec sa femme et sa fille, face à une profession qui lui fait porter le poids d’être le fils d’un ange, nom donné à cette gloire de la police locale qu’était son père et qui a fini assassiné.
New York n’est pas exactement la cité des anges …
Parallèlement à une enquête qui le hante, il s’agit de la disparition et du meurtre d’adolescentes, il doit suivre des rendez-vous chez une psy sous peine d’être mis à pied.
R.J Ellory, nous dépeint un personnage attachant malgré ou grâce à cette ombre qu’il traine avec ou derrière lui. La ville, l’intrigue et la psychologie des personnages y est travaillée avec une grande rigueur.
Ø Un polar bien noir, avec des rebondissements, une intrigue forte, du bien bel ouvrage dans cette discipline.
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Mauvaise étoile_ 2013
Texas, 1960. Elliott et Clarence sont deux demi-frères nés sous une mauvaise étoile. Après l’assassinat de leur mère, ils ont passé le plus clair de leur adolescence dans des maisons de correction et autres établissements pénitentiaires pour mineurs. Le jour où Earl Sheridan, un psychopathe de la pire espèce, les prend en otages pour échapper à la prison et à la condamnation à mort, ils se retrouvent embarqués dans un périple douloureux et meurtrier. Alors que Sheridan, accompagné des deux adolescents, sème la terreur dans les petites villes américaines bien tranquilles qui jalonnent leur route, une sanglante et terrible partie se met en place entre les trois protagonistes. Loin de se douter de la complexité de celle-ci, la police, lancée à leurs trousses, et en particulier l’inspecteur Cassidy, ne sont pas au bout de leurs surprises.
Grybouille :
S’il existe bien une constante chez R.J. Ellory c’est bien celle de travailler consciencieusement ses personnages (je préfère le terme anglo-saxon de « caracters », il veut vraiment dire quelque chose lorsqu’il est employé ici) et les lieux où ils évoluent.
Que de recherches, n’oubliez jamais que l‘auteur est anglais et que ses romans ont pour fond d’écran les USA, donc se documenter prend toute son importance pour rester crédible face à nous lecteurs.
Elliot et Clarence c’est l’histoire du bien et du mal, c’est le carrefour des existences au gré des rencontres. C’est partir d’un même vécu et à l’occasion des rencontres faire des choix qui vont vous suivre toute votre vie. Face à leurs choix, ils auront à payer la note… L’inspecteur Cassidy et les forces de l’ordre y veilleront.
Ø Un roman que j’ai littéralement avalé, efficace, humain. A un moment, l’histoire des deux frères j’ai pensé que nous nous rapprochions de l’intimité de l’auteur…. Mais j’ai dû mon tromper !
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Pour finir, merci à Mr Ellory pour sa maquette réalisée avec son groupe que nous avons pu découvrir. Une musique pop rock avec des inspirations très diverses, très riches allant des courants anglais des 70’s passant par le reggae, clin d’œil au mouvement ska, un petit tour par le rock sudiste, des ballades... Dans les riffes des clins d’œil à des artistes qui ont marqués tous ces styles de musique.
La rythmique qui passe du gros son aux arpèges délicats , en lead des riffes bien solides, en liant des claviers très riches, des percussions qui soutiennent le rythme des partitions et les chanteurs, et oui vous aurez la possibilité d’y découvrir plusieurs timbres de voix qui sont agréables à l’oreille , une basse qui sait varier les techniques et pour finir des chœurs à la technique parfaite .
Bon maintenant, il faut absolument le commercialiser ce disque pour le bien de TOUS. C’est un complément indispensable pour approcher au plus près ce personnage au grand cœur.
Nous l’avons rencontré, sa disponibilité, sa gentillesse, sa générosité et la grande qualité de ses productions nous ont conquis. MERCI à lui !
J'ai lu et aimé Seul le silence et Les anonymes. Les anges de New York est dans ma PAL. Mais les sorties vont trop vite. Je n'ai pas eu le temps de me procurer Mauvais étoile, qui est, parait-il un des meilleurs. Et en voilà encore un nouveau qui parait la semaine prochaine...
RépondreSupprimerDommage que la chouette est choisis le moment de la photo pour se taper l'inscrite sur la tête de Grybouille mdr Léa tu es petite à côté de l'auteur, pourquoi ils sont si grand les gens ? (bah ouais, c'est pas nous qui sommes petites, c'est les autres qui sont trop grand ^_^).
RépondreSupprimerPar contre le premier roman publié en 2203... je crois qu'on va devoir attendre de manger du pissenlit pour le lire XD
Un super article, j'ai hâte de me plonger dans "Les anonymes" :)
Il faudrait vraiment que je lise un roman de cet auteur ;)
RépondreSupprimerSuper l'article on découvre cet auteur de manière ludique ! :D Je vais acheter Mauvaise étoile je pense !
RépondreSupprimerJ'adore cet article, je vais commencer Les Anonymes !!
RépondreSupprimerJ'ai lu Seul le silence et j'avais adoré, je vais lire Vendetta à présent ! Un très bon article qui donne envie de plonger dans l'univers de l'auteur !
RépondreSupprimerAprès avoir lu cet article, je suis tentée par Seul le silence, Les anges de NY et Mauvaise étoile. Et je n'ai plus qu'à attendre le prochain Festival Quais du polar 2015 pour croiser l'auteur qui est un fidèle et me procurer un ou plus de ses livres!
RépondreSupprimerMerci pour cet article et sympa la photo ^^
J'ai lu les Anges de NY mais j'ai dans ma PAL les trois précédents, j'ai très envie de les lire maintenant alors je les ai sorti !!! super photo et montage :D
RépondreSupprimerj'ai mauvaise etoile dans ma pal. Un nouvel auteur que je suis contente de decouvrir
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