Nous remercions sincèrement les éditions Presses de la cité ainsi que Madame Berthélémy pour cette superbe lecture
Quand Michel Bussi publie en 2007 son
premier roman, il est un jeune auteur déjà très inspiré. L'histoire - à
l'époque intitulée Omaha Crimes-, débute en 1944 sur une
péniche du Débarquement et se poursuit, entre la Normandie et les
Etats-Unis, jusqu'à aujourd'hui. Une intrigue retorse à souhait, des
crimes presque toujours parfaits, une héroïne puissante, un suspense
tendu, un twist final saisissant … On y retrouve la signature Bussi et
s'y révèle tout le talent de celui qui est devenu l’auteur de polars
français le plus lu en France.
Quel est le prix d’une vie ?
Quand on s’appelle Lucky, qu’on a la chance du diable, alors peut-être la mort n’est-elle qu’un défi. Un jeu. Ils étaient cent quatre-vingt-huit soldats sur la péniche en ce jour de juin 1944. Et Lucky a misé sa vie contre une hypothétique fortune.
Alice, sa fiancée, sublime et résolue, n’a plus rien à perdre lorsque vingt ans plus tard, elle apprend l’incroyable pacte conclu par Lucky quelques heures avant le Débarquement.
De la Normandie aux Etats-Unis, elle se lance à la quête de la vérité et des témoins... au risque de réveiller les démons du passé.
Quand on s’appelle Lucky, qu’on a la chance du diable, alors peut-être la mort n’est-elle qu’un défi. Un jeu. Ils étaient cent quatre-vingt-huit soldats sur la péniche en ce jour de juin 1944. Et Lucky a misé sa vie contre une hypothétique fortune.
Alice, sa fiancée, sublime et résolue, n’a plus rien à perdre lorsque vingt ans plus tard, elle apprend l’incroyable pacte conclu par Lucky quelques heures avant le Débarquement.
De la Normandie aux Etats-Unis, elle se lance à la quête de la vérité et des témoins... au risque de réveiller les démons du passé.
Grybouille et ses
gribouillis :
Ce livre je l’ai demandé à Léa et ensuite je l’ai « soulée »
avant, pendant et après l’avoir lu. En écho à nos discussions elle m’a
dit : « Il faut que tu fasses une très belle chronique pour
parler de ce roman, il t’a tellement plu que tu dois lui faire honneur ».
Et là j’avoue que ma 29éme chronique m’a fait peur. Aimer follement un
livre et trouver les mots pour partager cette belle découverte sont deux choses
bien différentes. Donc, c’est avec beaucoup d’humilité que votre Grybouille se
présente devant vous pour tenter de vous donner à vous lecteurs (trices) du
« Léa Touch Book » l’envie de vous plonger dans cette magnifique
œuvre de Michel Bussi ?
Allais-je réussir,
« To can or not to can, that is the question ? ». Bon au verbe près c’est la
classe, non ? Grave. Merci. De rien.
Michel Bussi a maintenant
ses fidèles lecteurs (trices), il a su imposer son style, son écriture
intelligente et la qualité de ses romans font l’unanimité donc je ne reviendrai
pas dessus. Ce qui est intéressant dans ce roman « Gravé dans la sable » c’est qu’il s’agit pour l’auteur d’une quasi
première œuvre, il la présente comme telle en tous cas. Pour certains une
première parution sous le titre de « Omaha crimes » en 1994 vous
parlera peut-être ?
Et tout d’un coup cela attire l’attention et après l’avoir lu, le respect.
L’intrigue est une pure
merveille, ici on nous parle des sentiments exacerbés par l’amour, la haine
et la peur.
Cette peur terrifiante qu’ont ressentie ces gamins de 19 ans qui ne
connaissaient la France que par des articles de journaux ou des tableaux, et
encore pour les plus chanceux, et qui sont venus un matin du 6 Juin 1944
nuageux sur une mer gris acier, s’embrocher sur les défenses Allemandes.
Pauvres gamins qui ont donné
leurs vies alors qu’ils étaient prêts à tout pour revoir saints et saufs
leurs familles restées à des milliers de kilomètres de cette saloperie de
plage.
Dans cette barge, c’est l’Amérique qui arrive, riches, pauvres, lâches,
fous héroïques, tout simplement humains, ils sont 188 jeunes hommes terrifiés.
Lucky Marry, soldat du 9e
Rangers, sûr de sa chance insolente, a échangé sa place dans l’ordre de montée
à l’assaut d’une fortification « La pointe Guillaume » avec un autre
soldat Oscar Arlington. Ce dernier,
enfant d’une famille puissante est prêt à tout pour revenir vivant de cet
assaut désespéré. De la quatrième place à la cent quarante huitième cela
coutera donc à Oscar 1,44 million de
dollars, quant à Lucky et son amour Alice, un rêve d’avenir heureux.
Voici la mise en scène que Michel
Bussi nous propose pour son merveilleux roman.
A partir de là, le destin de deux femmes vont se lier, Alice Queen et Lyson Menier, l’américaine et la Française, tour à tour heureuses
et désespérées. Car ce roman n’est pas un livre sur la guerre mais sur les
dégâts causés par la guerre. « Tout
le monde croit bien faire pendant la guerre. C’est cela le plus con… ».
L’intrigue va se dérouler entre les Etats-Unis et la France en
Normandie.
Dans les méandres de ce roman tous les personnages recherchent quelque
chose :
Alice veut faire naître la
vérité « Élevée dans le rêve
Américain, elle voulait croire en la justice… » ;
Lison veut comprendre
pourquoi Alan son amour est reparti aux US ;
Émilia Arlington veut protéger
le nom de cette prestigieuse famille «Tuez-moi
cette salope avant qu’elle ne remue toute cette merde» ;
Nick conquérir l’amour « Elle est belle pourvu qu’elle accepte qu’il
travaille pour elle » ;
Ted devenir célèbre mais
post mortem « Le courroux divin,
stimulé par les prières s’abattait avec diligence, précision et minutie » ;
Ralph l’aisance et la
respectabilité « Plus jamais
entendre son surnom « la branlette » donné à la guerre » ;
Robin Le Gris l’avocat d’Émilia
veut se sortir de cette histoire et des pattes du « Bulldog »…
Tout s’enchaine sous la plume de l’auteur, une histoire très bien
ficelée, crédible, cela coule comme de l’eau claire, délicieux.
Halte, je ne veux pas vous en dire de trop car j’ai peur que mes
confidences trahissent l’intrigue, tout le monde doit ressentir quand il s’agit
de parler de quelque chose sans dévoiler des secrets, non ? Ne pas trop
tirer sur le fils.
Juste une chose dans la manière que je qualifierai de 3D d’amener les
réflexions de Nick Hornett, le détective privé, il parle, il écoute et nous
lisons ses « cogitations » : génial.
C’est dire le niveau de Michel Bussi, créatif, inventif,
lumineux, plein de rebondissements, d’anecdotes.
Son livre devrait être remboursé par la sécurité sociale comme le « calva »
dont s’abreuvent ses personnages dans le café Le conquérant » du petit village
normand « Le château du diable ».
C’est bien simple, je vous l’avoue je faisais un petit complexe vis-à-vis
des auteurs anglo-saxons dans les domaines du polar, du thriller etc.…. Et bien
maintenant, je suis un lecteur français totalement décomplexé !
Amis lecteurs (trices) courrez ou mettez de coté avant de l’acheter
mais ne passez pas à coté, grave erreur.
@bientôt,
Votre Grybouille,
je ne suis jamais déçue avec Bussi et si là c'est un coup de coeur...bah il va finir dans ma pal c'est certain !
RépondreSupprimerah et bien pareil, si c'est le coup de cœur, on va devoir succomber, interdiction de rater ça!!!;)
RépondreSupprimerMichel Bussi est une valeur sure maintenant!!!!
Merci pour la decouverte....
Jamais lu cet auteur mais j'en entends beaucoup de bien alors pourquoi pas :)
RépondreSupprimerBonne lecture à toi :)
Je viens de terminer mon premier Bussi hier (un avion sans elle) & j'ai tellement aimé que je veux lire à tout prix ses autres livres. Peut être que je continuerais avec celui ci :)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu cet auteur, et je ne suis pas spécialement attirée par lui. Mais avec une chronqiue comme celle ci je me dis pourquoi pas ^_^
RépondreSupprimerJ adore l'histoire du débarquement, une magnifique chronique je veux trop le lire ! Adjugé vendu !
RépondreSupprimerPlusieurs fois déjà que j'entends parler de cet auteur... et avec cette chronique je ne passerai plus à côté !
RépondreSupprimerVu que j'ai adoré les précédents livres de l'auteur, et vu l'enthousiasme de Grybouille, je ne peux pas passer à côté...
RépondreSupprimernan! je ne lis pas grybouille je veux le lire! bon un tt petit peu... Stop! pas bien tu vas m'influencer xD mais grybouille est drôle
RépondreSupprimerton coup de coeur m'affirme dans mon choix de me l'acheter. tu as lu un avion sans elle? il semble dans le même style d'écriture non?
Je l'ai dit que je le voulais? ;) bonne prochaine lecture :)
Bonjour Klo, pour "Un avion sans elle" un peu de patience, le pauvre Grybouille est sur un gros pavé historique en ce moment et je viens de finir 3 autres chroniques que vous découvrirez bientôt. Léa est sans pitié pour mes pauvres neurones...Mais "sans elle je serai comme un Grybouille sans aile". J'ai lu "Nymphéas noir" et je vais m'attaquer aux autres livres, promis juré. Mais tu ne prends pas de risque avec Michel Bussi que du bon. @bientôt Grybouille.
RépondreSupprimerMerci de ta réponse je connais Bussi par un avion sans elle et ne me lâche pas la main. j'ai aimé les deux qui sont pourtant très différent. j'aimerais retrouver l'univers d'un avion il me manque. c'est pour cela que j'ai du mal à tenir mes mains loin d'un site de commande loool n'oublier jamais est dans ma pal mais il ne m'inspire pas autant xD
Supprimerbonne lecture grybouille et ne te laisse pas faire par cette tyrannique Léa. imposes - toi! n'hésite pas te syndiquer^^
Je vois qu'il y a une rébellion qui s'installe sur le blog ;) en tout cas il va falloir que je lise à mon tour ce Michel Bussi, cette chronique m'a aussi donné très envie (mais Grybouille le garde jalousement dans sa bibliothèque ^^)
SupprimerHaan pas bien :D Partage et amour :P
Supprimerpeut être une résolution pour 2015? O:-)
Promis, je vais vite découvrir cet auteur ! J'ai Un avion sans elle et N'oublier jamais dans ma PAL !
RépondreSupprimerUn des rares Bussi que je n'ai pas lu et d'après ta chronique c'est une grave erreur, merci pour le conseil :)
RépondreSupprimerExcellent ! je viens de refermer ce roman ! et comme pour toi c'est un coup de coeur assuré, tout comme les Nymphéas noirs que j'ai aussi beaucoup aimé, le prochain sera surement le code Lupin ! Belle chronique !
RépondreSupprimerJ'adore Michel Bussi et tous ses romans!
RépondreSupprimerhttps://lejardindemilie.wordpress.com/2015/07/01/michel-bussi/
Un bon moment de lecture!