Un grand merci aux éditions Presses de la cité et à Madame Berthélémy pour la lecture de ce superbe roman !
Mémoire d'une tragédie familiale : Son of a Gun
Septembre 2001. Alors que les Twin Towers viennent d'être attaquées à New York, un autre drame, plus intime, se joue à Tombstone, en Arizona. Debbie, la mère de Justin St. Germain, est retrouvée morte dans sa caravane, le corps criblé de balles. Son cinquième mari, Ray, est introuvable.Dix ans plus tard, Justin revient sur ce tragique événement, redécouvrant les paysages désolés de son enfance et ceux qui les ont peuplés, fouillant le passé pour tenter de comprendre l'insondable : La descente aux enfers d'une femme instable, fragile malgré les apparences, et aimante. Sa mère.Que Debbie ait été tuée à Tombstone, ville qui fut le théâtre de la fameuse fusillade d'O.K. Corral, prend alors une autre dimension...Sans complaisance ni apitoiement, Justin St. Germain brosse le portrait d'une société qui n'est pas prête à rendre les armes. Une voix juste et percutante, tout en finesse et émotion, un récit saisissant. (Presses de la Cité).
Septembre 2001. Alors que les Twin Towers viennent d'être attaquées à New York, un autre drame, plus intime, se joue à Tombstone, en Arizona. Debbie, la mère de Justin St. Germain, est retrouvée morte dans sa caravane, le corps criblé de balles. Son cinquième mari, Ray, est introuvable.Dix ans plus tard, Justin revient sur ce tragique événement, redécouvrant les paysages désolés de son enfance et ceux qui les ont peuplés, fouillant le passé pour tenter de comprendre l'insondable : La descente aux enfers d'une femme instable, fragile malgré les apparences, et aimante. Sa mère.Que Debbie ait été tuée à Tombstone, ville qui fut le théâtre de la fameuse fusillade d'O.K. Corral, prend alors une autre dimension...Sans complaisance ni apitoiement, Justin St. Germain brosse le portrait d'une société qui n'est pas prête à rendre les armes. Une voix juste et percutante, tout en finesse et émotion, un récit saisissant. (Presses de la Cité).
Biographie et informations
Nationalité : États-Unis
Biographie :
Né à Philadelphie en 1981, Justin St. Germain vit aujourd'hui à Albuquerque et enseigne à l'Université du Nouveau-Mexique. Son of a gun, son premier récit autobiographique, a été unanimement salué par la presse et lui a notamment valu d'être finaliste du Barnes & Noble Discover Award (Babelio).
Né à Philadelphie en 1981, Justin St. Germain vit aujourd'hui à Albuquerque et enseigne à l'Université du Nouveau-Mexique. Son of a gun, son premier récit autobiographique, a été unanimement salué par la presse et lui a notamment valu d'être finaliste du Barnes & Noble Discover Award (Babelio).
Les gribouillis de Grybouille :
Justin St. Germain partage avec James Ellroy une même tragédie à savoir l’assassinat d’une mère. Chose rare qui mérite d’être citée. L’auteur ne recherche-t-il pas dès lors une forme de filiation ?
En ouverture de la deuxième partie de son livre, nous pouvons lire : « les morts appartiennent à ceux, parmi les vivants, qui les réclament de la manière la plus obsessionnelle » de James Ellroy himself.
La barre est placée, très haute, il va falloir sinon la passer du moins l’engager dirait le sauteur en hauteur.
Certains auteurs ont rapidement un style, celui de Justin St. Germain est plaisant. Ce livre vous le lirez avec facilité et si l’histoire n’était pas si noire, j’oserai dire que vous allez passer un bon moment.
Les questions qui y sont délicatement amenées par l’auteur ; sont profondes et courageuses pour un pur produit des States.
Le thème du port d’arme aux Etats-Unis est récurrent, il s’agit du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique qui garantit pour tout citoyen américain le droit de porter des armes. Il fait partie des dix amendements passés le 15 décembre 1791, couramment appelés « Déclaration des Droits » (Bill of Rights).
Dans ce livre, même marqué par cette tragédie Justin ne remet à aucun moment ce droit en cause, c’est la culture d’un peuple qui a dû âprement défendre sa liberté et sa vie dans des espaces sans fin, loin de toute civilisation telle que nous la connaissons. Maintenant au 21 éme siècle est-ce toujours d’actualité, nécessaire, la question est posée ?
Justin, lui a commencé à tirer à six ans….Et en possède, des armes of course !
Lorsque Josh son frère avec qui il vit à Tucson pour ses études, reçoit l’appel signifiant que leur mère a été retrouvée morte criblée de balles, Justin pense tout de suite : « Comme si j’avais toujours su que ce moment viendrait ! ». La rencontre avec Ray, son cinquième et dernier mari, était-elle écrite ?
Grybouille vous invite à un moment de réflexion : « Doit-on avoir peur de ce que l’on pressent ? Tout n’est qu’illusion, nous dit-on. Ce que l’on pense ferait-il arriver les choses, ou est-ce encore cette même vie que nous vivons sans fin qui déclenche des sentiments de déjà vu, ou ces choses étant inévitables s’en accommode-t-on ? Si nous habitons près de la mer, a-t-on plus de chance de mourir noyé ? Pas facile tout cela, chienne de vie ! »
Au décès de leur mère, Justin va aller jusqu’au bout de ce voyage qu’est un deuil :
Recherche des éléments pour comprendre ce qui est arrivé à sa mère ; Reprise de contact avec les hommes qui ont partagé la vie de Debbie (sa mère) afin de vaincre ses démons ; Voyage dans ses sentiments avec le sexe opposé ; Autodestruction avec l’alcool ; La violence qui est exacerbée au plus profond de lui, « La bête a surgi » ; Ses relations avec son frère Josh et ses amis et colocataires ; Sa participation à un groupe de parole de proches de victimes de violence ; Cette mère qui leur a tout donné au risque de s’oublier etc.…
Et puis cette comptine qui revient tout au long du livre : Tombstone, ville où il a vécu avec sa mère et où elle est morte est-elle à l’origine de cette tragédie ? Tombstone, ville mythique du duel à OK Coral, aime-t-elle les meurtres ? Et Wyatt Earp, sheriff de Tombstone, son histoire a-t-elle favorisée la banalisation de l’utilisation des armes à feu ? La seule solution à un conflit doit-elle passer par la violence ? Une aventure qui va couvrir onze ans de sa vie, de l’adolescence à l’âge adulte.
Enfin ce livre j’ai aimé le lire. Non, je l’aime, il est simple, direct, a des choses à dire, un vrai sujet de société à travers une expérience personnelle, un voyage intérieur, une Amérique profonde (loin de la bourse, de ses traders, des buildings, du dollar roi…). Moi j’aime mes frères et sœurs humains, ceux qui malgré les écueils avancent encore, s’améliorent et ce livre fait parti de cette grande famille.
Très belle chronique ! Je ne l'ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder !
RépondreSupprimerMême si l'histoire est dure, j'ai envie de découvrir cette histoire vraie
RépondreSupprimerEt voilà Grybouille je vais encore devoir aller en librairie... merci pour cette excellente chronique !
RépondreSupprimerTrès belle chronique :)
RépondreSupprimerMême si j'adore ce pays (et en particulier New York <3), ce livre n'est pas pour moi...Je suis trop mal à l'aise avec ce sujet ! Mais merci pour cet avis ! ;)
RépondreSupprimerJe viens de l'acheter en lisant la chronique hier soir j'avais vraiment envie de le découvrir et mon libraire m'a aussi confirmé qu'il était génial : merci grybouille !! :D
RépondreSupprimerJe l'avais repéré sur le net, c'est un livre que j'aimerais découvrir, encore plus en lisant ta chronqiue ^_^
RépondreSupprimerTrès belle chronique !! Bravo... ça donne envie de se plonger dans ce livre
RépondreSupprimerJe lis rarement ce genre de roman mais là tu me tentes beaucoup :)
RépondreSupprimerBonne prochaine lecture
Je pense que je pourrai aimer ce livre !
RépondreSupprimerJ'adore la façon dont tu présentes les articles :)