Lu en : V.F. (10/18)
Traduction : Cécile Arnaud
Résumé : Trois générations cohabitent dans la maison de Salt Hay Road, au cœur
de Long Island : Scudder, le patriarche bourru ; Roy, son fils
célibataire endurci ; Mavis, sa fille revenue au nid ; et Nancy et
Clayton, les enfants de sa fille aînée, morte cinq ans plus tôt.
Quand Nancy rencontre Robert Landgraf, un ornithologue en vadrouille
sur l’île, c’est le coup de foudre. En un mois, elle accepte sa demande
en mariage et décide de le suivre à Boston.
Tout l’édifice qui sous tend cette singulière famille s’en trouve alors ébranlé.
Je remercie les éditions 10/18 ainsi que Madame Pascaud pour cette
lecture !
French Touch
: A first novel which underlines a beautiful writing, interesting characters. However I found the pace too slow...
Chronique : La maison de Salt Hay Road fait partie
des livres au rythme lent, suave, où les personnages et l'écriture prennent le
pas sur le récit. Une histoire touchante que j'ai appréciée sans pour autant
être un coup de cœur.
En effet, j'ai vraiment adoré
suivre les protagonistes de ce roman, des êtres perdus, différents,
complémentaires. Pour rester dans le contexte de l'histoire -celui d'une maison
cernée d'eau- ce sont des
protagonistes à la dérive qui n'arrivent pas à aller contre le courant de leur
destin chamboulé par les événements. Trois générations qui ne se comprennent pas forcément mais qui
cohabitent malgré tout. J'ai vraiment aimé Clayton
et Nancy car ce sont les deux personnalités les plus intéressantes,
vivantes et que leur histoire m'a vraiment touchée.
L'écriture est le gros point fort de ce livre : elle est poétique et
recherchée, elle est calme et fluide. C'est une écriture telle une rivière qui
nous emmène d'un rivage à un autre, d'un être à un autre. J'ai été aussi
émue par la fin qui est à la fois douce et amère.
Après ce livre a quelques défauts qui ont légèrement amenuisé mon
plaisir de lecture. En premier lieu l'atmosphère du roman pouvait paraitre
déprimante par moment et je me laissais moi-même aller à la morosité. Ensuite,
un livre peut être magnifique en ayant un rythme lent mais cette fois-ci cet
aspect ne desservait pas l'ensemble du récit. Ce livre m'a fait penser dans une
certaine mesure à Expiation le livre
de Ian McEwan mais comme si l'auteur racontait tout ce qui se passait avant et
occultait tout ce qui était important : la partie 39-45. Je pense tout simplement que Carin Clevidence voulait mettre en évidence le lien entre la famille et la maison.
En définitive, une lecture agréable qui plaira aux amoureux des belles
phrases et des langueurs littéraires (dans le bon sens du terme).
je ne sais pas pourquoi mais j'ai du mal avec les éditions 10/18 (allez chercher comprendre !) tout comme avec les milady, je ne sais pas il ne m'attire pas (clem' est compliqué dit moi ! ^^ )
RépondreSupprimerle résume ne me tente pas plus que ça..
Je vais d'abord me procurer Les disparus de mapleton avant de lire celui-ci :-)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce que fait 10/18 et le thème de ce livre m'intéresse beaucoup !
RépondreSupprimerCe livre pourrait me plaire ! J'adore cette maison d'édition ! En revanche, je ne comprends pas le parallèle avec Expiation mais comme j'ai prévu de le lire en VO pour bientôt, j'y réfléchirai à ce moment là ! ;)
RépondreSupprimerLe style est bon, l'idée est intéressante mais je n'ai pas accroché plus que cela. J'ai été déçue par le manque d'action et par les événements trop déprimants. Disons que je ne l'ai pas lu au bon moment.
RépondreSupprimerLa couverture ressemble à un tableau d'Hopper, ca ne peut que m'attirer. Je crois que je vais le mettre dans un coin de ma tête et si le trouve je le prendrai.
RépondreSupprimerMouais un rythme lent et une atmosphère déprimante... ce n'est pas pour moi !
RépondreSupprimerIl ne fera donc pas partie de mes priorités...
RépondreSupprimerCe roman pourrait bien me correspondre, j'aime quand le rythme est lent et l'écriture poétique ! C'est pourquoi je te remercie pour cette découverte :)
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