Merci aux éditions Héloïse d'Ormesson pour cette très bonne lecture !
Courrier
des tranchées
Londres, à l’aube de la Première
Guerre. John refuse de s’enrôler, à l’inverse de son meilleur ami Martin, mû
par un patriotisme vibrant. Bercé par Keats et Thackeray, John préfère se
consacrer à la littérature, loin de la violence du conflit. Mais celle-ci ne va
pas tarder à se rappeler à lui lorsqu’il découvre une terrible lettre, que son
père, facteur, a omis de remettre à la mère du jeune soldat.
Fresque d’une période où les notions de courage et de lâcheté paraissent soudain floues, Courrier des tranchées raconte le gouffre entre l’exaltation de la guerre et son effroyable réalité. En virtuose de la construction romanesque, Stefan Brijs donne chair à des personnages déchirants, portés par une intrigue ingénieuse qui surprendra le lecteur.
Fresque d’une période où les notions de courage et de lâcheté paraissent soudain floues, Courrier des tranchées raconte le gouffre entre l’exaltation de la guerre et son effroyable réalité. En virtuose de la construction romanesque, Stefan Brijs donne chair à des personnages déchirants, portés par une intrigue ingénieuse qui surprendra le lecteur.
(Source : Éditions Héloïse
d’Ormesson)
Stefan
Brijs
Né en 1969 dans la province de
Limbourg, Stefan Brijs s’est imposé comme l’un des géants de la scène
littéraire flamande avec son premier roman, Le Faiseur d’anges, qui a
été couronné par le Prix des lecteurs des Littératures européennes de Cognac en
2010 et le Prix littéraire des lycéens de l’Euregio en 2011.
(Source : Éditions Héloïse
d’Ormesson)
Grybouille
Hou Hou à tous,
5 Août 1914,
« On va te leur donner une
leçon aux Allemands ! »
Dit Martin Bromley, 17 ans,il fait partie de ces jeunes Anglais
enthousiastes.
« …s’engager, c’est la
folie. »
Répond John Patterson, 19
ans, à la rentrée l’Université lui ouvre ses portes, des études littéraires.
La guerre ? Elle tombe bien mal.
John a perdu sa mère très
jeune. Il vit avec son père facteur, qui à travers les livres, continue à faire
vivre l’Amour avec un grand « A » qu’il porte toujours à sa femme
trop vite disparue.
Martin est son frère de lait,
sa mère, Mme Bromley, a donné le sein à John.
« Le lait est plus épais que
le sang… »
Tandis que Martin fait tout
pour être enrôlé. John, lui, rentre
dans les études.
Face à ces milliers de volontaires qui se pressent pour participer à
cette boucherie et mourir au combat, il ne fait pas bon être un étudiant, un
lâche, une poule mouillée à qui l’on remet dans la rue une « Plume
blanche » signe de la couardise.
« Ne jamais détourner la
tête… », lui dit un compagnon d’études.
Mais cela n’est pas facile
confronté à cette pression sociale, pas facile face aux regards d’une fille
dont on veut se faire aimer, pas facile confronter à la disparition des êtres
qui vous sont chers, pas facile d’être soi pris dans cette tourmente,
impossible de ne pas participer à ce lien d’espoir qu’est le courrier en ces
temps effroyables…
Stefan Brijs,
l’auteur de cet hymne à la vie est dans le juste ton, celui que j’imagine pour
aborder une histoire comme celle-ci ? Une écriture qui nourrit le lecteur.
N’ayez crainte, la guerre est là en second plan, l’époque le veut mais ce n’est
pas un roman guerrier.
Un livre qui nous ramène à l’essentiel. Quelles
sont nos valeurs ? Jusqu’où sommes-nous capable d’aller par amour ?
Face à la vérité, terrible réalité, le mensonge
pour rendre acceptable… l’inacceptable.
Que devenons-nous, simple passant dans notre
époque confronté à « L’absence, le
manque, le vide… » ?
Une phrase, terrible phrase dite par un étudiant
pour imager le message des gouvernants colporté par les médias « De toutes ces horreurs, ils nous font un conte
de fées, nom de Dieu ! »
Un très bon livre que je recommande sans hésiter,
foi de p’tit duc.
Bon juste une little chose, « Qu’est-ce que c’est que ce romancier Belge
Flamand qui vient prendre le pain de la bouche de nos écrivains belges wallons ? »
Sans rire, il y a de l’espoir parce que j’avais cru comprendre que la langue
française… Heureusement que passait par là Daniel Cunin, le traducteur, expert dans la
langue de Molière, merci à lui.
Allez nous serons magnanime, en bon gaulois que
nous sommes, Stefan Brijs on
le garde.
@ Bientôt, Amis(es) lecteurs (trices)
Ce livre à l'air super, merci pour ta chronique Grynouille.
RépondreSupprimerHou Hou, de rien je reste un serviteur, Miss Sevla Cristy :) Le p'tit duc est heureux d'avoir découvert cet auteur, une belle lecture en mode partage... @bientôt,Grybouille.
SupprimerIl a l'air vraiment bien ! Le thème me tente beaucoup !
RépondreSupprimerHou Hou, pour le centenaire de cette catastrophe mondiale, c'est un livre tout en finesse, beaucoup de retenue, une belle vision humaine... Un très bon moment de lecture :) @ bientôt, Grybouille
SupprimerTu me donnes envie de le découvrir :D
RépondreSupprimerHou Hou, bon là, je l'avoue, c'était un peu le but :) Tu ne seras pas déçue, promis, juré et c....é par terre :) @ bientôt, Grybouille
SupprimerTa chronique m'a bien fait rire :D
RépondreSupprimerHou Hou, merci, un peu d'humour dans ce monde de brutes :) @ bientôt, Grybouille.
SupprimerJe me laisserai bien tenter....
RépondreSupprimerHou Hou, ne résiste pas :) C'est une belle lecture... @ bientôt, Grybouille.
SupprimerJe suis adepte des romans de ce genre, j'ai adoré d'ailleurs le livre de Lemaitre "au revoir là-haut" (que j'ai lu suite à ton avis). Grybouille toujours opérationnel :-)
RépondreSupprimerHou Hou, Kevin si tu hantes les salons littéraires un jour nous nous croiserons et nous échangerons sur nos lectures communes :) Car le hasard n'existe pas... Bien sur, l'invite est ouverte à tous et toutes. @ bientôt Grybouille
SupprimerDéjà dans ma Whish List ! Et c'est vrai que pour un Flamand, il se débrouille pas trop mal ;-)!
RépondreSupprimerHou Hou, le traducteur a assuré :) Il faut défendre la "Franchouillerie" de nos cousins Belges... @bientôt, Grybouille.
SupprimerAu début, j'avais quelques préjugés mais je me laisserais bien tentre!! =)
RépondreSupprimerHou Hou, c'est bien écrit, c'est une belle histoire, çà colle à une réalité historique, c'est à lire. @bientôt, Grybouille
SupprimerIl me fait excessivement celui-ci !!!
RépondreSupprimerHou Hou, "Excessivement"... Hou Hou, tu ne sera pas déçue, @bientôt, Grybouille
SupprimerJe ne connaissais pas ;)
RépondreSupprimerHou Hou, Salhuna, moi non plus je ne connaissais pas, c'est une chouette découverte, @+ Grybouille
Supprimerheu... J'ai pas trop compris ta phrase sur l'auteur flamand? Tu lis bien des auteurs américains pourquoi pas des flamands?
RépondreSupprimerPour le livre, tu m'as donné envie de le lire
Hou Hou, bon le p'tit duc va devoir expliquer un de ses traits d'humour... Il y a pas si longtemps, en Belgique, il y a eu grand débat sur les langues utilisées dans les régions et une partie des Flamands par esprit identitaire refusaient de parler le français, d'où la petite plaisanterie de votre serviteur Grybouille... Voilà, je vous rassure, pour ceux qui suivent l'oiseau à plumes depuis le début le savent déjà, je lis de tout, partout et peut importe la nationalité de l'auteur mais il faut que cela soit de bon goût houhou. J'espère avoir répondu à ta question, @bientôt, Grybouille.
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