Merci aux éditions Points et à Madame Elia pour cette lecture !
Un truc très beau qui contient tout
Neal Cassady
Le
précurseur de la Beat Generation, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres,
c’est lui : Neal Cassady. Jack Kerouac en fait le héros flamboyant de Sur la
route. Sa ferveur et son énergie furent aussi au service de l’écriture.
Dans ces lettres détonantes à ses femmes et aux amis poètes, il donne à
entendre ses propres mots : parfois tendres et bouleversants, parfois insolents
et délirants. Des textes d’une puissance dévastatrice.
Né en 1926 à Salt Lake City, Neal Cassady est considéré comme « l’âme de la Beat Generation ». À l’instar de ses pairs ? Kerouac, Ginsberg et Burroughs ? il se révèle aussi écrivain saisissant. Longtemps restées inédites en France, ses lettres sont empreintes d’une folie qui enthousiasme.
« Il ne s’asseyait jamais, il n’arrêtait pas d’arpenter la pièce. Comme si chaque chose le frappait en plein cœur et le dévorait d’un feu éternel. »
Charles
Bukowski
« Neal est la véritable âme du voyage comme mouvement pur, abstrait et sans but. »
William
Burrough
« Une écriture absolument hallucinante. D’une liberté à couper le souffle. Ce n’est pas magnifique, c’est sublime ! »
Augustin
Trapenard, Le Grand Journal de Canal +
Présenté
et traduit de l’anglais (États-Unis) et par Fanny Wallendorf
(Source : Éditions Le Point)
Grybouille
Bon, je n’allais pas laisser passer çà… Après avoir lu, il y a quelques
temps « Sur la route », lire les origines ou plutôt lire la
correspondance de celui qui a inspiré Jack Kerouac, au « Léa Touch
Book » cela aurait été sacrilège donc…Je m’y colle.
Ce premier livre reprend les lettres de Neal Cassady de 1941 à
1950, né en 1926, Neal est jeune, très jeune, trop jeune pour être confronté à
certaines situations qu’il s’inflige.
Une société qui se relève à peine de la deuxième guerre mondiale,
certains se regroupent dans des clubs de motards et défit l’ordre, d’autres
amorcent une révolution intellectuelle, dite le vous avant les hippys et le
« Flower Power » il y a eu « La Beat Generation ».
On prend la route pour ne pas rester immobile, vivre, se sentir vivant,
insaisissable, aventureux & tant pis si cela doit bousculer les personnes
que l’on rencontre, de nouvelles découvertes stimulées par des drogues &
puis c’est « coast to coast », un voyage sans fin, le travail c’est
l’argent c’est encore plus de mobilité, il y a tellement de différences entre
ses aspirations & la platitude des emplois, se raconter au travers le
courrier, un fil d’Ariane, des projets qui ne verront jamais le jour mais
qu’importe ils ont existé le temps d’une ligne d’une lettre, les réponses
arrivent décalées dans le temps et l’espace, entre deux fêtes deux fumettes
deux coucheries, toujours en mouvement, la quête, la recherche de l’éveil, un
enfant de l’arc-en-ciel, le processus des découvertes est en route rien ne
l’arrêtera ni le temps ni les distance & puis au milieu de toute cette
hyper activité des tentatives de suicide des appels au secours « &
regardez-moi, je suis là vivant, j’existe… », Itinéraire déjanté d’un
jeune à la dérive qui percute rebondit sur les trajectoires d’autres êtres plus
ou moins brillants mais qui ont tous foi en lui & un point commun
« brûler leurs jeunes vies par les deux bouts et sprinter jusqu’à la
fin… », les lettres une manière d’intellectualiser les choses que l’on
vit, un voyage dans la tête de Neal un merdier organisé, un peu ? Non
complètement égocentrique, lui, lui au milieu des autres lui autour des autres,
allez encore une taffe un délire, les
femmes Diana & Lu Anne & Carolyne & les
aventures & puis à demi-mots avouer un peu d’aventure bi, rayonnement
extatique, un soleil, un flambeau, lui la conscience vibrante de cette vie à
cent à l’heure, instable affectivement émotionnellement professionnellement
géographiquement, sa santé qui est mise à mal par cette vie débridée, un
manipulateur hors pair qui orchestre ses apparitions & ses disparitions, se
réaliser, l’expression de soi de son être intime, ses angoisses, ses moments de
génie à lui ou empruntés peu importe ce sont les siens pas d’état d’âme, il gère
ses êtres chers à distance il les cornaque, donne des conseils s’immisce dans
leurs vies joue les « coucou » chez les proches , vie par procuration
& puis il y a Jack, Jack Kerouac qu’il lui reconnait du génie, Jack qui
commence à être publié…
Une bande un peu déjantée qu’en même…
Neal, un jeune homme insaisissable qui a trois envies, écrire,
jouer d’un instrument et conduire une voiture… Alors accrochez-vous si vous
voulez faire partie du voyage car il ne s’arrête pas…
Kerouac dit de son ami : « Quelle lumière resplendit dans son âme pour qu’il soit ainsi ? »
Neal semble lui répondre : « Je ne fais que répondre à ce qui me gouverne à savoir l’émotion pure. »
Une quête sans compromis avec l’énergie d’un fauve pour répondre à
l’appel de la vie !
On attend la suite, les années de la maturité ?
@+
Le p’tit duc va prendre l’air…
Ce livre à l'air pas mal :)
RépondreSupprimerHou Hou, ce livre est une compile des lettres de Neal de 1941 à 1950, il y a une suite... . Merci pour ta visite, @ bientôt, Grybouille.
SupprimerPourquoi pas ? ça a l'air sympa !
RépondreSupprimerHou Hou, tu y découvriras une autre époque... @ bientôt, Grybouille.
SupprimerJ'aurais aimé en faire partie de cette beat generation ! Et j'adore le titre ;)
RépondreSupprimerHou Hou, une période où la jeune génération prenait une longue bouffée d'air entre deux guerres, l'après 45 et bientôt la Corée... Certains se fédéraient en club de motards bientôt les 1 % et d'autres cherchaient de nouveaux horizons débridés et d'autres encore rentraient dans le rang. Merci pour ta visite, @ bientôt, Grybouille.
SupprimerJ'ai aimé Sur la route (malgré quelques passages que je trouvais difficiles à comprendre) alors je pense que découvrir ce livre qui en est "la source" ne peut que m'être bénéfique :-)
RépondreSupprimerHou Hou, Les lettres expliquent le pourquoi du comment... Merci pour ta visite Kevin, @ bientôt, Grybouille.
SupprimerTe voilà prête à prendre la route toi aussi, alors.
RépondreSupprimerHou Hou, pas prête mais prêt, le p'tit duc est un chroniqueur masculin :) Et un projet de votre oiseau à plumes c'est de faire un long périple de plusieurs mois à travers les States.. . Mais bon, il faut des sous ! @ bientôt, Grybouille.
RépondreSupprimerJe n'ai pas été au bout du Kerouac, je ne l'ai pas abandonné, ah ça non, ça fait juste 6 mois que je ne l'ai plus ouvert ! Ils étaient trop...perdus (?) pour moi...Je note celui-ci tout de même car j'aime les trucs un peu barrés !
RépondreSupprimerHou Hou, et bien là, tu vas pas être déçu(e):) @bientôt, Grybouille.
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