Merci aux éditions Seuil pour cette excellente lecture !
En vrille
Traduit par Georges
Lory
Date de
parution 07/01/2016
Seuil Policiers
« Avec Deon Meyer, on ne peut pas se
tromper. »
Michael Connelly
Traumatisé par le suicide d’un collègue, Benny Griessel replonge dans
l’alcool. Sa supérieure hiérarchique le protège en confiant à son adjoint
Cupido l’enquête sur le meurtre d’Ernst Richter, créateur d’un site qui fournit
en toute discrétion de faux alibis aux conjoints adultères. Richter faisait chanter
ses clients. Est-ce là une piste ? L’analyse des relevés d’appels de son
portable, l’épluchage des comptes de sa start-up, les interrogatoires de ses
employés, les perquisitions ne donnent rien. Les soupçons se portent aussi sur
François du Toit, un viticulteur en faillite. Rien de probant. Les Hawks sont
dans l’impasse. La solution surgira, contre toute attente, de l’esprit embrumé
d’un Griessel au bout du rouleau.
Chaque roman de Deon Meyer aborde un sujet différent : ici, les vignobles
du Cap et une technologie de pointe au service de l’enquête. Mais le facteur
humain demeure déterminant et ses personnages sont plus poignants que jamais.
Né en 1958 à Pearl, Afrique du Sud, Deon Meyer est
aujourd’hui l’auteur unanimement reconnu de dix best-sellers traduits dans
vingt-cinq pays. Il a entraîné l’équipe de rugby de sa fac avant de devenir
journaliste, rédacteur publicitaire, stratège en positionnement Internet et,
plus récemment, réalisateur de films. Il vit à Stellenbosch, près du Cap.
Traduit de l’afrikaans par Georges Lory
(Source : Éditions Seuil)
Le P’tit Duc_ Grybouille
En février sur « Léa Touch Book »,
c’est… Deon Meyer, un nouveau
rendez-vous avec notre policier préféré d’Afrique du Sud, Benny Griessel et pour cet opus l’équipe des Hawks au grand
complet, il faut dire que le travail ne va pas manquer. Benny,
nous l’avions laissé, à la fin du dernier roman de Deon
Meyer « Kobra », un peu froissé par ses aventures…
Il nous revient en pleine forme !
Euh, enfin presque… Il faut dire que dans toutes
ces professions qui génèrent de grosses poussées d’adrénaline si vous ne
trouvez pas un exutoire vous êtes mort.
Je pensais que sa passion pour la musique et
l’amour de ses proches pouvaient être assez prenant face aux épreuves
rencontrées et bien, non !
Benny se
met en danger et ce n’est pas le moment car le job n’attend pas… Il
devra s’arracher du miroir.
La structure du roman est hyper léchée. Nous avons à faire à
un auteur qui fait de grosses recherches
avant de se lancer, rien n’est laissé au hasard et cette fois les nouvelles
technologies sont à l’honneur.
Les milieux viticoles et ceux des services en
ligne, où se déroule l’action, c’est une
super trouvaille.
Le tout saupoudré par l’histoire de l’Afrique du
Sud est tout simplement jouissif.
Un grand moment pour le monde du Polar…
C’est bien simple j’ai ralenti ma lecture de
peur d’atteindre la fin trop vite.
L’histoire en elle-même est traitée sur plusieurs plans,
un jeu de puzzle qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.
Histoire des personnages, histoire des
personnages dans l’intrigue, histoire des personnages et de leurs relations…
Bien ficelé.
Les personnages, nombreux mais il fallait bien cela.
Benny, toujours
un plaisir de le retrouver. « … son métier
c’est sa vie, et il ne peut pas en parler. Ni de son « altruisme »,
ni de sa « dépression »… »
« … le vide est
l’oreiller du démon de l’alcool… »
Vaughn, la
montée en pression d’un jeune enquêteur. Dans l’enquête mais aussi…
Mbali Kaleni, au
début simple enquêtrice qui a pris du galon, maintenant Major et en plein
régime…
Alexa, la
compagne de Benny, si pleine de bienveillance et d’Amour.
John Cloet, le
flic en charge des relations avec la presse. Pas facile de jouer les tampons…
Toute
l’équipe des « Hawks », les enquêteurs et la technique…
Et bien sur les personnages sans qui rien ne
serait arrivé…
Ce qui a touché le P’tit Duc, plus
particulièrement dans ce roman, cette phrase, simple phrase qui change tout et
vous évitera dix ans d’analyse en pensant que vous êtes anormal lorsque vous
prendrez la décision de créer une famille ou d’adopter un poisson rouge pour
les plus sensibles :
« La culpabilité
de la séparation en l’occurrence, c’est la crainte pathologique qu’un malheur
puisse survenir à ses proches si on s’éloigne d’eux… ».
Merci Deon.
Y-a-t-il un psy dans la salle c’est pour le
Grybouille ?
Pour finir et vous laisser le temps d’aller vous
procurer ce roman stratosphériquement excellent, au risque que vous restiez encalminés…
Mon dictionnaire, où ai-je fichu ce maudit
dictionnaire :)
Je vous laisse avec un lien musical que vous
pourrez écouter avant et après la lecture
C’est cadeau !
« Jissis… » Le p’tit Duc est
fou ! Oui, de connaître, de savoir et de comprendre…
@ Bientôt chers tous,
Ah, oui, une dernière chose, une petite larme
pour Grybouille, Deon Meyer est venu à Montpellier et le p’tit Duc n’y était
pas… Un mouchoir ? Merci…
Il faut que je découvre cet auteur :)
RépondreSupprimerune jolie découverte. Merci
RépondreSupprimerDéjà dans ma PAL !!
RépondreSupprimerJ'ai découvert cet auteur grâce à Grybouille l'année dernière (j'ai lu entre temps Kobra, 7 jours, 13 heures et les soldats de l'aube) , je lirai sans hésiter ce nouveau :-)
RépondreSupprimerHou Hou, merci pour ta confiance Kevin, @ bientôt, Grybouille.
SupprimerUn auteur que je ne connais pas. Tu me donnes envie de le découvrir.
RépondreSupprimerBon. Encore un livre que tu me donnes envie de découvrir, bravo xD :)
RépondreSupprimerBravo je l'ai acheté aujourd'hui suite à la lecture de cette chronique, par contre c'est mon banquier qui ne sera pas content ^^
RépondreSupprimerHou Hou, y-a-t'il un banquier dans la salle ? Ce petit découvert sera vite comblé par le plaisir que tu auras à lire ce très bon livre... @ bientôt, Grybouille.
SupprimerAh coup de cœur, ça interpelle!!!!!Et puis je n'ai pas encore tenté cet auteur, ça sera peut etre l'occasion avec celui ci tiens!!!!;)
RépondreSupprimerDommage pour le rdv raté!!!!:(
Dommage d'avoir loupé Doan Meyer mais bon il reviendra ;)
RépondreSupprimerUn coup de coeur ? ça interpelle !
Tiens, il y a longtemps que je n'ai pas lu cet auteur.
RépondreSupprimerEncore un auteur qu'il faut que je découvre, paroles de P'tit Duc obligent !!! Et il faut également que Mr Meyer revienne à Montpellier ;-) Merci Grybouille :)
RépondreSupprimerAhhh, ce livre me tente depuis que je l'ai vu arriver en librairie ! Tu confirmes mon envie de le lire.
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