lundi 25 juillet 2016

La Libraire - Penelope Fitzgerald

Lu en : V.F.
Traduction : Michèle Lévy-Bram
Résumé : Rien ne semble troubler la paix de Hardborough, aimable bourgade de l’East Anglia. Mais Florence Green, une jeune veuve, a décidé d’y ouvrir une librairie, ce qui déplaît aux notables de la ville. Florence voulait créer innocemment un lieu de sociabilité inédit ; elle découvre l'enfer feutré des médisances. Puis l’ostracisme féroce d’une partie de la population. Surtout lorsqu’elle s’avise de mettre en vente Lolita, le sulfureux roman de Nabokov. Alors, la guerre est déclarée, les clans s’affrontent, les personnages révèlent leur acrimonie. Florence sera très seule pour affronter le conformisme ambiant.

Je remercie les éditions de la Table Ronde pour cette lecture !





Chronique : La collection du Petit Quai Voltaire est un petit bijou pour les amoureux des livres. Vous pouvez ainsi découvrir des perles de la littérature sous un format unique et très esthétique ! Voici La Libraire, un titre prometteur pour la fan de Lib-Lit que je suis !

La Libraire c'est l'histoire de Florence, jeune veuve, qui décide d'acheter une vieille bâtisse afin de la transformer en librairie. Mais cette entreprise ne sera pas vue d'un bon œil par les habitants du village et c'est cette opposition entre Florence et les villageois qui est au cœur de l'intrigue. Une opposition basée sur les mœurs de l'époque. A la fin des années 50 il semble que la liberté artistique ne soit pas bien appréciée, et ce d'autant plus dans les coins reculés.

J'aurais pu adorer ce livre car j'aime ce genre à la mode, "la lib-lit" où le livre, le libraire est le sujet principal de l'histoire d'un roman. C'est en effet un roman très intéressant qui permet de dénoncer, de faire une critique de la société, une critique satirique à la Jane Austen. C'est un classique selon le New York Times, je dirai plutôt que c'est une forme de témoignage fictionnel. C'est assez descriptif, sans grands rebondissements.

En effet, l'histoire ne comporte pas réellement d'éléments perturbateurs, cela reste assez calme. J'aurais aimé que cela soit plus centré sur l'amour de la littérature que sur cette volonté d'empêcher la liberté de vente de titres comme Lolita de Nabokov. C'est plus un roman social sur la morale, une dénonciation d'un manque d'ouverture d'esprit plutôt qu'un réel roman sur les livres. Mais cela n'en reste pas moins une lecture pédagogique avec laquelle j'ai compris la chance de pouvoir lire ce que l'on voulait à notre époque.

En définitive, une lecture sympathique qui a pour but de mettre en lumière les mœurs désuètes des années 50.


11 commentaires:

  1. L'histoire ne me tente pas vraiment... Surtout si c'est très descriptif et qu'il n'y a pas de réelle intrigue. Je ne pense pas me laisser tenter.

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  2. C'est une lecture qui à l'air sympa :D

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  3. Rien que pour le titre, je serais curieuse de le lire ;) !

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  4. Une lecture qui m'attire forcément mais je prends note de tes réserves...

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  5. Comme toi, j'ai bien aimé, sans plus. On va dire que c'est un récit un peu mou...

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  6. Titre prometteur oui, mais vos avis à tous sont un peu tièdes...

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  7. Non, trop à lire dans ma pile ! :-(

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  8. Je pensais comme toi que ce serait plus un roman sur les livres.. A voir s'il va me plaire!

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  9. Le résumé me tentait bien, je note tout de même le titre ! :)

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  10. Ce n'est pas vraiment mon genre de roman mais j'avoue que ta chronique m'intrigue malgré tout

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