mardi 12 juillet 2016

Route 40 - Romain Slocombe



















Merci aux éditions Belfond pour cette lecture ! 


Route 40
Romain SLOCOMBE

Quel est le point commun entre un shérif posté dans le désert de Mojave, une hippie qui sillonne les routes californiennes en stop, une musicienne suicidaire égarée dans une petite station des Alpes, et une vieille touriste à Paris désireuse de renouer avec son passé ?
Le Japon, leur pays de naissance ou d'origine et inspiration éternelle de Romain Slocombe, qui ajoute à la liste de ses talents celui d'auteur incomparable de nouvelles.

Mathieu, illustrateur, tente désespérément de boucler à temps une image pour une grande marque automobile quand il reçoit l'étrange coup de fil d'une dame japonaise très insistante. Kimiko Toyoura demande à s'entretenir avec le père de Mathieu, qu'elle dit avoir connu dans sa jeunesse alors qu'il était expatrié à Tôkyô. Ensemble, lui apprend-elle, ils ont eu un grave accident de voiture, dont elle est sortie défigurée... (Fantôme du passé)
Une musicienne japonaise disparaît après un concert à Gap. Kayako a décidé de mettre fin à ses jours mais pas avant d'avoir fait du ski. Elle trouve une petite station déserte, loue une chambre, prépare une bouteille de vodka remplie de barbituriques, et en attendant de passer à l'acte, dévale les pistes et mange de la raclette. Le soir où elle décide de siffler la vodka, rien ne se passe comme prévu... (Refuge)

Tantôt noires et violentes, tantôt tragi-comiques, souvent désabusées, ces nouvelles ont en commun une singularité et une justesse épatantes, et illustrent dans leur brièveté le talent de conteur déjà bien connu de Romain Slocombe dans d'autres genres littéraires.

Romain Slocombe

Né à Paris en 1953, Romain Slocombe est l'auteur d'une vingtaine de romans, dont Monsieur le Commandant (« Les Affranchis », NiL, 2011), traduit en cinq langues, lauréat du trophée 813 et qui a figuré sur la liste du Goncourt, et Avis à mon exécuteur (Robert Laffont, 2014). Écrivain, photographe, cinéaste, peintre, illustrateur et traducteur, Romain Slocombe réconcilie depuis plus de trente-cinq ans le roman noir, l'avant-garde artistique et l'univers underground de la contre-culture américaine ou japonaise. Ses livres explorent des domaines tels que les relations entre l'assassinat et l'art, l'espionnage soviétique durant l'entre-deux guerres, la Shoah en Europe de l'Est, et les crimes commis sous la Collaboration.

Grybouille

Amateurs des récits courts… à vos marques… prêts… achetez…

Romain Slocombe, dans son livre « Route 40 » parle d’un fil conducteur japonais. Personnellement, Grybouillement, je parlerais plutôt d’une série d’occasions manquées !

Personnages prisonniers de leur histoire qui confrontés à la croisée des chemins, par maladresse, par vengeance, par goût, par désespoir, par… viennent se  briser ou rebondir sur le récit que l’auteur à écrit  pour nous, eux…

Encore une chronique « Slocombesque» qui est donnée à faire au Grybouille, depuis que j’ai la chance d’appartenir au « Léa Touch Book » et de lire du Romain Slocombe pas un de ses livres qui se ressemblent, une inventivité de tous  les instants, une écriture qui vous charme, le plaisir de la découverte, une cuisine  alchimique, j’oserais même dire que « la mayonnaise prend. »

Ce nouveau livre est une compilation de cinq nouvelles dont plusieurs ont été récompensées, Romain Slocombe, pour cette publication, les a révisées et en partie réécrites.

Si vous chercher une lecture estivale vous avez sonné à la bonne porte, alors en Route et pourquoi pas la 40 ?

@ Bientôt sur la plage,
Entre deux sessions de surf ou de VTT au milieu des pins, qui sait…
Bonnes vacances à TOUS et TOUTES :)


 

4 commentaires:

  1. Allez, pourquoi pas... La mythique, c'est la 66 mais je veux bien me faire la 40 si tu le dis ! ;-)

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  2. J'aime le court alors je m'empresse de noter !

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  3. J'ai hésité à le prendre et j'ai renoncé, je ne regrette pas trop mon choix car les lecteurs l'ont apprécié sans plus voire pas apprécié du tout...

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  4. Commandé ! J'ai adoré "un été au Kansai". J'ai trouvé son écriture très belle tout en restant simple et sa façon de parler du Japon.

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