Lu en : V.F.
Traduction : Nicolas Richard
Résumé : Toe, Danielle et Marco feront les fantômes, Kyle, le mort-vivant avec un
petit pois dans la tête. En cette nuit d’Halloween, ils rappelleront à
Tim, le survivant, et à Brooks, le policier qui les poursuivait, ce qui
s’est passé il y a un an. Quand la voiture s’est encastrée dans l’arbre.
Quand la culpabilité a commencé son chemin sinueux dans l’esprit des
survivants, distillant lentement son poison…
Je remercie les éditions Points pour cette lecture !
Chronique : Stewart O'Nan est devenu en très peu de temps un des
auteurs prépondérants sur le blog, après la lecture de ses deux nouvelles
sorties chez les éditions de l'Olivier, quel
plaisir de lire Le pays des ténèbres pour
la rentrée littéraire des éditions Points !
Ce roman est assez différent des
deux chroniqués sur le blog cette année, en effet O'Nan imprègne son récit d'une pointe de fantastique sans jamais
pourtant y entrer pleinement. Il s'agit plus d'un moyen que d'une fin : celui de donner la parole aux fantômes qui
hantent nos souvenirs, nos regrets et nos pensées. C'est ainsi que ce livre
témoigne d'une volonté : celle de mettre en lumière une Amérique de l'ombre et
des consciences troublées par le passé.
C'est ainsi que les vivants
croisent les morts. Tim, le survivant, dont la culpabilité guide ses pas; Nancy
la mère dont le désespoir est sa meilleure compagne; Kyle, son fils, qui a été
brisé corps et âme et enfin le policier dont la vie a été ébranlée par
l'accident. Les êtres qui perdurent sont ainsi des morts-vivants, des vivants
en perdition qui ne peuvent plus vivre comme avant... Par la même Tim décide de
se suicider à l'approche du jour des morts, une année après l'accident. Mais
les morts veillent, Marco, Danielle et Toe ont une mission : empêcher leur ami
de quitter ce monde.
J'ai beaucoup aimé ce livre : il est d'une tristesse douce et poétique,
d'une douleur lancinante et inquiétante où le fantastique passe sans demeurer,
le maitre mot étant la tragédie mais avec des pointes d'espoir et d'humour. Il
y a la volition de croire en l'existence, il y a la description d'un pays
fascinant et sombre, il y a une écriture d'une grande sensibilité.
En définitive, Le pays des ténèbres démontre encore une fois tout le
talent de Stewart O'Nan pour nous plonger dans la fiction sans pour autant oublier
la réalité.
"il est d'une tristesse douce et poétique", une lecture qui fait du bien donc, par son atmosphère. On a tous en nous ces fantômes...
RépondreSupprimerUne très belle chronique d'un roman que je ne connaissais pas mais qui a l'air vraiment poignant. Tu me tentes assez avec cette chronique =)
RépondreSupprimerBonne prochaine lecture à toi :)
Coucou Léa, encore une découverte pour moi. Je note ce roman qui m'a l'air très triste et poignante. Merci. Bises
RépondreSupprimerTu as réussi à me donner envie de le lire :)
RépondreSupprimerJ'adore cet auteur !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ! Merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout mais je m'empresse de le noter.
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