Traduction : Charles Recoursé
Résumé : « Je gaspillais beaucoup de temps et d’énergie à créer une certaine image de moi-même et à recueillir une approbation ou une acceptation qui ne me faisaient rien, parce qu’elles n’avaient rien à voir avec celui que j’étais vraiment. J’étais un imposteur et ça me dégoûtait, mais je crois que je n’arrivais pas à m’en empêcher. » Ces mots sont ceux de Neal, son long monologue d’homme en proie au doute, à l’imposture et à l’errance constitue l’une des nouvelles de L’Oubli. Comme Neal, les autres personnages de ce recueil souffrent de l’impossibilité de faire coexister leur propre espace mental avec le reste du monde. Et trouvent leur refuge dans l’effacement et l’oubli : dans l’art le plus absurde, la folie, la chirurgie esthétique, une lettre désespérée, ou même le suicide.
Je remercie les éditions de l'Olivier pour cette lecture !
French Touch : This collection of short stories is really interesting and emphasizes Wallace's writing style and his fictional universe. These stories are really pessimistic, Wallace underlines his inner demons...
Chronique : J'ai découvert David Foster Wallace avec L'Infinie Comédie, ce grand classique américain enfin traduit en France grâce aux éditions de l'Olivier. La maison d'édition remet ainsi cet écrivain à l'honneur avec toute son œuvre dont L'oubli, un recueil de nouvelles.
Comme vous le savez peut-être, cela fait depuis peu de temps que je suis devenue une adepte des nouvelles mais je me régale à rattraper mon retard en lisant les classiques du genre et en découvrant les grands de demain. Les recueils de nouvelles permettent souvent de faire un condensé, résumé de l'œuvre d'un auteur, de pouvoir appréhender son style, son univers et ses thématiques préférées. Ainsi si vous souhaitez découvrir David Foster Wallace sans pour autant vous attaquer à son classique -qui est un pavé assez impressionnant- je vous conseille de lire L'oubli !
Le recueil de nouvelles est le genre noble en littérature américaine de la même manière que le roman est le genre phare en France. Nous ne sommes certes pas habitués à lire des histoires courtes mais je peux vous dire qu'il suffit de lire les bonnes pour comprendre à quel point c'est vraiment le genre parfait pour transmettre la substantifique moelle d'un personnage, d'un fait, d'une idée.
Avec L'oubli, David Foster Wallace dépeint des protagonistes anéantis, conditionnés, portés par la société capitaliste du XXIème siècle. Des personnages tourmentés à l'image de leur auteur comme le souligne leurs questionnements perpétuels, leurs réflexions pessimistes, leurs introspections fatidiques. C'est ainsi que la folie, la mort ou le désespoir semblent les seules issues face au non-sens de la vie. Un peu pessimiste pour la période mais parfait pour lire après les fêtes !
En définitive, un recueil sombre et percutant qui met en avant tout le talent de Wallace !
Il m'a l'air vraiment pas mal du tout, tu m'intrigues :)
RépondreSupprimerLes nouvelles, c'est ce que je préfère dans la littérature américaine alors je dis banco !
RépondreSupprimerj'ai souvent un peu plus de mal avec ce format quand ce n'est pas une série que je suis deja mais contente que tu ais passé un bon moment
RépondreSupprimerLe nom de l'auteur me dit quelque chose... En tout cas ce recueil a l'air vraiment intéressant, j'aime bien ce genre de thème. Merci pour la découverte !
RépondreSupprimerMoi qui aime le format nouvelles, je suis très tentée!
RépondreSupprimerUn auteur qu'il faut que je découvre, alors.
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