Résumé : «
Si Dieu ne s'était pas mis en tête de planter ce foutu jardin en Éden,
on n'en serait pas là. Si, au milieu de ce jardin, Il n'avait pas fait
pousser l'arbre de la connaissance, la femme n'aurait pas croqué dans le
fruit et ne l'aurait pas tendu à l'homme. Tout le monde serait resté
nu. On aurait continué à cultiver sagement la terre et à dompter les
fleuves. Si l'homme-poussière et la femme-côtelette n'avaient pas
entrepris de se venger en lançant la rumeur de l'Éden, leurs descendants
n'auraient pas eu cette idée fixe : retrouver le jardin ! Ils
n'auraient pas construit de beaux bateaux pour partir à sa recherche.
Ils n'auraient donc jamais trouvé Tahiti, ni ne l'auraient baptisée
ainsi : Paradis perdu. S'il n'avait pas été perdu, personne n'aurait
songé à le retrouver. Pas même Marlon Brando. » À mi-chemin entre la biographie
tragi-comique d'un monstre sacré du cinéma et le thriller introspectif,
ce roman jubilatoire dynamite en un seul récit deux mythes toujours
enracinés : le glamour hollywoodien et le paradis terrestre.
Je remercie les éditions Julliard pour cette lecture !
Chronique : J'avais lu Un mot sur Irène d'Anne Akrich et
malheureusement je ne l'avais pas aimé. J'ai donc décidé de retenter
l'expérience avec son nouveau roman et décidemment je n'arrive pas à rentrer
dans son univers...
Pourtant l'histoire avait de quoi me plaire puisqu'il s'agissait d'un
roman sur le grand Marlon Brando et que j'étais intéressée par cette figure
culture du cinéma. Néanmoins je n'ai pas réussi à apprécier cette lecture
et ce pour plusieurs raisons. Pour commencer, j'ai trouvé que Marlon Brando
était presque un prétexte, cela aurait pu tout aussi bien s'agir d'un autre
acteur, le personnage réellement central est Cheyenne, une jeune femme chargée
de l'écriture d'un scénario centré sur les studios hollywoodiens. L'aspect
biographique est donc au second plan de l'intrigue.
Ensuite, je n'ai pas accroché à l'écriture. Je ne suis par partisante
forcément des belles et longues phrases, mais j'ai trouvé le style très épuré,
direct et cela manquait de "panache" face au sujet principal de
l'histoire. J'avais envie de savourer les mots et si la simplicité a parfois du
bon, ici je ne trouvais pas que cela soit utilisé à bon escient.
Après je pense que je m'attendais plutôt à une lecture émouvante, voire
une critique sur Hollywood alors qu'il s'agit plus d'une satire. Un roman détente si on souhaite sourire de
temps en temps et apprendre le fonctionnement de l'élaboration scénaristique
par exemple. Cependant je ne me suis pas attachée aux protagonistes, ni à
l'écriture dès lors je n'ai pas pu apprécier cette lecture à sa juste valeur.
En définitive, je suis encore une fois passée à côté de l'histoire
écrite par Anne Akrich, c'est un ressenti purement personnel et je suis sûre
que ce livre plaira à de nombreux lecteurs. Pour ma part ce n'était pas un
livre pour moi...
Oh, zut, le résumé laissait présager une jolie lecture !
RépondreSupprimerDommage !
RépondreSupprimerDommage que tu n'ais pas apprécié, du coup je ne pense pas le lire :/
RépondreSupprimerJe n'avais pas aimé du tout son premier roman, je passe sans regrets !
RépondreSupprimermince
RépondreSupprimerJe n'ai pas vraiment aimé non plus! Une sacrée déception.
RépondreSupprimerVous êtes jalouses de sa beauté...alors,rivales, vous avez un préjugé défavorable sur sa production littéraire-que par ailleurs,humblement,je ne connais pas-
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