dimanche 19 février 2017

Il faut se méfier des hommes nus - Anne Akrich

Lu en : V.F.
Résumé : « Si Dieu ne s'était pas mis en tête de planter ce foutu jardin en Éden, on n'en serait pas là. Si, au milieu de ce jardin, Il n'avait pas fait pousser l'arbre de la connaissance, la femme n'aurait pas croqué dans le fruit et ne l'aurait pas tendu à l'homme. Tout le monde serait resté nu. On aurait continué à cultiver sagement la terre et à dompter les fleuves. Si l'homme-poussière et la femme-côtelette n'avaient pas entrepris de se venger en lançant la rumeur de l'Éden, leurs descendants n'auraient pas eu cette idée fixe : retrouver le jardin ! Ils n'auraient pas construit de beaux bateaux pour partir à sa recherche. Ils n'auraient donc jamais trouvé Tahiti, ni ne l'auraient baptisée ainsi : Paradis perdu. S'il n'avait pas été perdu, personne n'aurait songé à le retrouver. Pas même Marlon Brando. » À mi-chemin entre la biographie tragi-comique d'un monstre sacré du cinéma et le thriller introspectif, ce roman jubilatoire dynamite en un seul récit deux mythes toujours enracinés : le glamour hollywoodien et le paradis terrestre.



Je remercie les éditions Julliard pour cette lecture !


Chronique : J'avais lu Un mot sur Irène d'Anne Akrich et malheureusement je ne l'avais pas aimé. J'ai donc décidé de retenter l'expérience avec son nouveau roman et décidemment je n'arrive pas à rentrer dans son univers...

Pourtant l'histoire avait de quoi me plaire puisqu'il s'agissait d'un roman sur le grand Marlon Brando et que j'étais intéressée par cette figure culture du cinéma. Néanmoins je n'ai pas réussi à apprécier cette lecture et ce pour plusieurs raisons. Pour commencer, j'ai trouvé que Marlon Brando était presque un prétexte, cela aurait pu tout aussi bien s'agir d'un autre acteur, le personnage réellement central est Cheyenne, une jeune femme chargée de l'écriture d'un scénario centré sur les studios hollywoodiens. L'aspect biographique est donc au second plan de l'intrigue.

Ensuite, je n'ai pas accroché à l'écriture. Je ne suis par partisante forcément des belles et longues phrases, mais j'ai trouvé le style très épuré, direct et cela manquait de "panache" face au sujet principal de l'histoire. J'avais envie de savourer les mots et si la simplicité a parfois du bon, ici je ne trouvais pas que cela soit utilisé à bon escient. 

Après je pense que je m'attendais plutôt à une lecture émouvante, voire une critique sur Hollywood alors qu'il s'agit plus d'une satire. Un roman détente si on souhaite sourire de temps en temps et apprendre le fonctionnement de l'élaboration scénaristique par exemple. Cependant je ne me suis pas attachée aux protagonistes, ni à l'écriture dès lors je n'ai pas pu apprécier cette lecture à sa juste valeur. 

En définitive, je suis encore une fois passée à côté de l'histoire écrite par Anne Akrich, c'est un ressenti purement personnel et je suis sûre que ce livre plaira à de nombreux lecteurs. Pour ma part ce n'était pas un livre pour moi...


7 commentaires:

  1. Oh, zut, le résumé laissait présager une jolie lecture !

    RépondreSupprimer
  2. Dommage que tu n'ais pas apprécié, du coup je ne pense pas le lire :/

    RépondreSupprimer
  3. Je n'avais pas aimé du tout son premier roman, je passe sans regrets !

    RépondreSupprimer
  4. Je n'ai pas vraiment aimé non plus! Une sacrée déception.

    RépondreSupprimer
  5. Vous êtes jalouses de sa beauté...alors,rivales, vous avez un préjugé défavorable sur sa production littéraire-que par ailleurs,humblement,je ne connais pas-

    RépondreSupprimer